Posters [1,75—27,66] ; p < 0,01). Ces résultats restaient significatifs après ajustement sur l’homocystéine. Conclusion.— Nos résultats montrent que la carence en vitamine B6 est indépendamment associée à une augmentation significative du risque thromboembolique veineux, particulièrement chez les sujets porteurs de la mutation mthfr c677t. Dans notre étude, l’origine de la carence en vitamine B6 n’est pas bien connue. Des études randomisées investigant le lien entre la carence en vitamine B6 et les maladies thromboemboliques veineuses devraient être envisagées en termes de prévention contre ces maladies. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.054 P17
Thrombose de la veine cave supérieure étendue à l’oreillette droite au cours de la maladie de Behc ¸et N. Dammene-Debbih ∗ , M. Chemli , N. Tedjar , D.E. Talbi Service de médecine interne, hôpital central de l’armée, Algérie Mots clés : Behc ¸et ; Thrombose de la veine cave supérieure ; Thrombose de l’oreillette droite L’atteinte cardiaque au cours de la maladie de Behc ¸et est rare. Observation.— Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 30 ans traité par colchicine depuis un an pour maladie de Behc ¸et dont le diagnostic a été retenu sur la présence d’aphtose buccale, pseudofolliculite, et positivité du pathergy test. Trois mois après l’arrêt de la colchicine, le patient consulte pour syndrome cave supérieur avec œdème du visage et du cou et une circulation veineuse collatérale du tronc supérieur. L’angio-TDM thoracique retrouve une thrombose veineuse de la jugulaire et du tronc innominé droit étendue à la veine cave supérieure et à l’oreillette homolatérale avec réseau de suppléance médiastinal supérieur. Le bilan d’extension ne met pas en évidence d’autres atteintes. Le patient est mis sous anticoagulants et corticothérapie. Les lésions sont stables à trois mois de traitement. Discussion.— Les manifestations vasculaires de la maladie de Behc ¸et, sont rares et de pronostic sévère. Leur prévalence est estimée à 25 % avec un sex ratio de 5/1. La thrombose de la veine cave supérieure s’observe dans 2,5 % ; elle peut être primitive ou secondaire à une extension d’une thrombose axillaire ou sous-clavière. Elle représente la deuxième localisation des thromboses veineuses après le réseau veineux profond des membres inférieurs. Elle survient généralement quelques années après les signes cutanéo-muqueux de la maladie qu’elle peut révéler. Rarement, elle est inaugurale. Cliniquement, elle peut être latente ou se manifester bruyamment. L’imagerie en coupes, en sus de son innocuité est plus performante que l’angiographie. Les thromboses intracardiaques sont extrêmement rares intéressant surtout le cœur droit. Le traitement n’est pas codifié mais l’évolution est jugée satisfaisante sous anticoagulants et corticothérapie, dans les rares observations rapportant leur présence. Conclusion.— L’angio-Behc ¸et thoracique demeure préoccupant du fait de sa morbi-mortalité élevée. Un diagnostic précoce et un traitement rapide peuvent en améliorer le pronostic ; l’imagerie représente la pierre angulaire de la prise en charge. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.055
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Index de pression systolique : pressions hautes ou pressions basses ? A. Hatri , F. Kessal , F. Hamrour , R. Guermaz , S. Zekri , S. Zidouni , H. Maklouche , M. Brouri Service de médecine interne, clinique A. Kehal, EPH d’Elbiar, Alger, Algérie
89 Mots clés : Index de pression systolique ; Artériopathie Introduction.— Selon les recommandations TASK 2 [1], l’index de pression systolique (IPS) représente le rapport entre la pression systolique distale la plus haute de chaque membre inférieur et la pression systolique la plus haute des membres supérieurs. Cette méthode, pratique lors du dépistage des artériopathies des membres inférieurs (AOMI) dans la population générale, est peu sensible pour dépister l’AOMI chez les patients à haut risque vasculaire, chez lesquels l’artériopathie peut débuter par l’atteinte d’une seule artère des membres inférieurs. Notre étude tend à démontrer l’intérêt de mesurer l’IPS aux quatre artères des membres inférieurs au lieu de ne retenir que la pression distale la plus élevée. Patients et méthode.— Étude statistique basée sur l’analyse des registres d’IPS sur une période allant du 1er septembre 2009 au 30 avril 2011 au niveau de l’unité d’exploration vasculaire du service de médecine interne de l’établissement public hospitalier d’Elbiar. Nous avons inclus 909 patients et comparé deux méthodes de mesure de l’IPS. La première basée sur les recommandations prenant en compte seulement les pressions les plus hautes. La deuxième basée sur la pratique quotidienne qui considère que chaque artère doit être évaluée à part ; elle repose sur la mesure de l’IPS des quatre artères. Par cette étude, nous avons voulu démontrer l’intérêt de la mesure de l’IPS pour chacune des artères des deux membres inférieurs. Résultats.— Le nombre de patients porteurs d’AOMI selon les pressions hautes était de 106 patients, alors que celui des patients porteurs d’AOMI selon les pressions basses était de 264 patients, soit 2,5 fois plus. Seuls 82 patients avaient une AOMI intéressant les quatre artères des membres inférieurs. Cent trente-cinq artéritiques n’avaient qu’un seul territoire touché. Conclusion. —– À la lumière de ces résultats, en concordance avec ceux de la littérature, il apparaît légitime de recommander la mesure de l’IPS pour chacune des artères des deux membres inférieurs. Références [1] TASC: TransAtlantic Inter-Society Consensus on the Management of Peripheral Arterial Disease, J Vasc Surg 2000. doi:10.1016/j.jmv.2011.12.056 P19
Maladie de Takayasu, thrombopénie et maladie cœliaque chez un adolescent avec une histoire familiale complexe A. Hatri , F. Kessal , S. Taharboucht , S. Zekri , R. Guermaz , M. Brouri Service de médecine interne, clinique Arezki Kehal, EPH El Biar, Alger, Algérie Mots clés : Maladie de Takayasu ; Maladie cœliaque ; Thrombopénie Introduction.— La maladie de Takayasu est une vascularite non spécifique des artères de gros et moyen calibres, touchant avec prédilection l’aorte et ses principales branches ainsi que les artères pulmonaires. Elle évolue classiquement en deux phases ; une phase préocclusive où les signes systémiques prédominent et une phase occlusive ou vasculaire où les conséquences ischémiques de l’atteinte artérielle dominent. Le diagnostic est souvent posé à la phase scléreuse. Cas clinique. —– M. B.W., âgé de 17 ans, présente une maladie de Takayasu type 3 diagnostiquée à l’âge de 14 ans avec des lésions sténosantes intéressant la sous-clavière gauche prévértébrale, la totalité de la sous-clavière droite, la vertébrale