Intérêt de la microgreffe de cheveux dans les alopécies non androgénétiques

Intérêt de la microgreffe de cheveux dans les alopécies non androgénétiques

JDIP 2015 S341 stance inférieures à 2 cm se situant au niveau de la portion distale du dorsum nasal, juste au-dessus de la pointe. Il s’agit probabl...

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JDIP 2015

S341

stance inférieures à 2 cm se situant au niveau de la portion distale du dorsum nasal, juste au-dessus de la pointe. Il s’agit probablement d’une technique à réserver aux patients présentant des nez forts ou longs, en raison du risque de remontée de la pointe nasale. Mots clés Dorsum nasal ; Lambeau Déclaration d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.112 CL-2

Intérêt de la microgreffe de cheveux dans les alopécies non androgénétiques Jack Smadja Centre Sabouraud, hôpital Saint-Louis, Paris, France Introduction La microgreffe de cheveux est, dans la grande majorité des cas, une intervention pratiquée dans les indications d’alopécies androgéniques. Il existe cependant de nombreuses autres étiologies d’alopécies qui peuvent bénéficier d’une microgreffe de cheveux. Ces alopécies sont d’origines très variées et chacune d’elles nécessite un bilan précis afin d’en déterminer l’origine et l’évolutivité. Selon les résultats précédents et certaines conditions capillaires spécifiques, des consensus se dégagent afin de déterminer les bonnes indications opératoires. Matériel et méthodes Les alopécies non androgéniques représentent un groupe très varié d’alopécies. Celles-ci peuvent être congénitales (Monilethrix. . .) ou acquises non cicatricielles comme les pelades, les trichotillomanies. . . Les alopécies cicatricielles primitives (lichen plan, alopécie frontale fibrosante. . .) et les alopécies cicatricielles secondaires, (après une brûlure ou post chirurgicales) répondent également à certaines indications chirurgicales précises. Après un examen clinique, trichoscopique, une analyse anatomopathologique est nécessaire afin d’établir le diagnostic et le pronostic de ces alopécies. Certaines d’entre elles peuvent être une bonne indication à la microgreffe de cheveux, s’il y a un arrêt de tout processus inflammatoire alopéciant et un arrêt de la cause déclenchante de l’alopécie, (traction, tresses, extensions responsables de la chute des cheveux, etc.). Enfin, des mesures des densités permettront d’établir la bonne qualité de la zone donneuse pour une transplantation capillaire. Résultats Il est possible pour certains patients présentant une alopécie non androgénique de bénéficier d’une transplantation capillaire (Fig. 1 et 2). À condition de respecter ces différentes étapes diagnostiques et pronostiques, puis d’établir la faisabilité chirurgicale de la microgreffe de cheveux par les mesures de densités de la zone donneuses ainsi que par l’appréciation de la souplesse et de l’élasticité de cette zone. Discussion Dans le cas des alopécies cicatricielles inflammatoires, comme le lichen plan, l’alopécie frontale fibrosante, la folliculite de Quinquaud, le lupus discoïde, les pseudopelades de Brocq. . . il a été établi un protocole afin de poser l’indication opératoire : on devra constater au moins un à deux ans de stabilité des lésions en dehors de tout traitement médical avant de décider des possibilités de réparation chirurgicale. Conclusion De toutes les différentes formes d’alopécies non androgéniques, beaucoup ne sont pas de bonnes indications à la microgreffe de cheveux. Cependant, à condition de répondre à des critères de sélection rigoureux, tant cliniques que paracliniques, certaines d’entre elles pourront être une indication à la transplantation capillaire avec un bon résultat cosmétique. Mots clés Alopécie ; Chirurgie du cuir chevelu ; Microgreffe de cheveux

Fig. 1

Fig. 2

Déclaration d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2015.04.113 CL-3

Syringome chondroïde : diagnostic et traitement chirurgical, à propos de cinq cas Thierry Wiart 1,∗ , Damien Lebas 1 , Pierre Gosset 2 1 Dermatologie, hôpital Saint-Vincent, GHICL, Lille, France 2 Anatomopathologie, Hôpital Saint-Vincent, GHICL, Lille, France ∗ Auteur correspondant.