Interet de la RMN 13C dans la determination des barrieres de rotation d'aldehydes et cetones heterocycliques

Interet de la RMN 13C dans la determination des barrieres de rotation d'aldehydes et cetones heterocycliques

TetrahedronLettersBo. 12, pp lOq7 - 1050, 1975. INTERET DES BAJWERES PergamonPreoe. mted in &eotBritrin. DE LA RMN 13C DPNS LA DETEWlINATIDl-4 DE...

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TetrahedronLettersBo. 12, pp lOq7 - 1050, 1975.

INTERET DES BAJWERES

PergamonPreoe. mted

in &eotBritrin.

DE LA RMN 13C DPNS LA DETEWlINATIDl-4

DE ROTATION D’ALDEHYDES

ET CETONS

HETEROCYCLIQUES

lD&artenwnt de Chintie- EcoZe Polytechnique B.P. ROQUE.!?

17 rue Descartes,75230

Paris Ceder 05.

France

S. COMRRISSON Ecole de Physique et Chimie - 10 rue Vauquelin,75005 Paris. France

et F. WEHRLI Varian AG, Steinhauserstrasse, CB-6300 Zug. Switzerland

(Beoeivedin Pranoe 8 Januery 1975; reoeived

In

UK

for prblioation 12 Fbhruery1975)

De nombreux travaux ont It6 consacr6sces dernisresan&es a la mesure des barriares de rotation et 2 la d6terminationdes rot&res

preferentielsdans les ald6hydeset &tones hi+

teoaromatiques(l)(2)(3)(4).Les cycles pentagonaux(thiophSne,furanne,pyrrole, etc...) sont en effet d'excellentsmodales pour 1'6tude des anisotropiesde liaison (5) et des couplageslointains (6). Du fait de la relativefaiblessedes 6nergiesd'activation(11 Kcal/mole> AG' > 7 Kcal/ mole) la mise en 6videncepar KEN protoniquedes conform&es d&oalesc&

exige l'utilisationde

tempkatures relativementbasses (T < 200°K). Pour ces systames1 deux sites A et B (conformations planes) 1'6changelent est atteint lorsque lea temps de vie rA et 'cBsont suffisassnent grands devant AU-' (Au = differenceentre les dLplacementschimiquesd'un noyau dEtermin6dans les deux sites). La constanted'Ecran du carbone est susceptibledans certain8 cas de modificationsbeaucoup plus importantesque celles du proton, En consequencel'ac&s au domaine des Bchangeslents sera plus ais du fait de l'augmentationde la valeur de Av. Cette propriEt6a d6jl 6tE utilis6e par M.L. FILLEUX et Coll. dans l'btude conformationnelle d'amidinessubstitu&es(7). Dans cette note pr6liminairenous avons pris comae modSle les formyl et a&tyl-2 furannes I et II ainsi que le N-t.butylac6tyl-3pyrrole III pour illustrerles avantageset les limitesde l'utilisation de la EMN du l3C dans la ddterminationdes barriaresde rotationd'aldghydeset c6tones aromatiques.

1047

No. 12

CHO

COCH,

II

I

III

COUFOSMATIONSDE I, II et III Le spectre 13C du formyl-2furanne I (fig. I) 1 -9O'C nwntre un &ibubWnt

de toua

ik8 8ignauxiodiquantqu'g cette temperaturela dlcoaleacenceeet corplgtepour toua lee carbonee de la molikule.L'attributionsane ambiguit6

Figure 1

de8 diff6rentseignaux aus rotankrescis In et tram Ig a 6t6 faite par des exp6riences de d6couplage"off resonance"B la m&e

tem-

perature.On peut remrquer qu'B -90% lee signaux des carbonesde chaque confornhe et

Tram Ig

Cis IA

%

en particulierdu carbone quateroaireC2 ant UM hauteur B peu prgs identique.Ceci eat

c2’

.C

s

dG au fait que la relaxationdes carbones eet mdul6e par le temps de corr6lation~~ et qu'g trgs basee temperaturela relaxationdipolai-

4=

re devient pr&mdderante et ce quel que soit l'emironaement h&liar

dea carbones (proto-

n6S ou non). Daas ces conditions,la memre den hauteursde pica remeigne exactementsur

c#

le rapport dee populatiow IA&

J

- 9/1 en par-

fait accord avec les r&ultata en SMN protonique (l)(6). Le spectre de l'ac&yl-2 furanne II g -1lO'C (fig. 2) montre 6galementun dedoublement

de tous lee signaux correspordantsaux rota&res cis 14 et trana IIS. Dana ce compos6, les carbonee quaternaireen'ont pas la u&e hauteur que les carbonesproton& come dam le cas de I. Ceci est certainementdd g me valeur de 'ccmins grande en relationavec des associationainteraol&ulaires moine importanteapour II que pour I. Toutefois,pour les carbonesproton68 et g cette tmphature, la relaxationdipolaireest pr6pond6ranteet les effets OWBIAUSEB sans doute identiquea dam lea deux rotamEres.La mesure dee hauteursde pits conduit g un rapport IIA/IIg = 59X, valeur trgs pro&e de celle trouvik g m&e temp6raturepar RHU prqtonique (52%) (8). Le spectredu N-t.bu acBtyl-3pyrrole III g -90% montre une d6coalescencepartielleaffectantuniquementlea carbonesC2 et C4. Lee d6placememtschimiquesobtemm @out 6C2 III, cis * 125,6 ppm, bC2 IIIS trans = 119,3 ppm ; 6C4 cis ElIA = 107.9 ppm. 6C4 tram III, = 110.2 ppm. Le rapport des populationsIIIA/IIIg= 76% est trh pro&e de celui trouvl en RMN du proton (80X)(4). DISCUSSIONDES WXlT.TATS~-IlQTgRikS.LIMITlZS Dans

les

tlchanges

entre conformationsplanes (ald6hydes.cltoaes,amides, etc...) lea

d6placemeatschimiqueedes protons sent eeeentiellementdmninih par les terms d'anisotropie.Le

WY

Ilo.12

glissementchimique interne AV est de l'orhgure

2

dre de 15 P 30 Ha (l)(8).La constanted'ilcran des carbonesC3de chaque rot&re

est af-

fect&e principalementpar les diffkences de compressionssteriqueset 8 un moindre degrE par des diffgrencesde densit de charges. Trans

Ilg

Cette dernigre raison explique sans doute

rO 1

Cis

‘P 1 WH3

les Av relativementimportantsdes carbones C4 et C5 de I et II qui sont pourtant illoig&s du carbonyle*.

IiA

La compressionstkique est principalement responsabledes &arts AV tr8s important8 entre les C3 des deux rotamRrespour I et II et les Cq et C4 pour III, et IIIB. A cet 6gard, il est trRs importantde noter que 1'8cart Av sera d'autant plus 61~6 que la difference de compressionsteriqueentre lee conformi2res sera plus grande : AV CHO > AV CCCli3. Les temps de vie rA et rB Btant les m8mes pour

les noyaux d'une m8me molkule, l'acc8s aux Bchanges lents et par cons8quentsaux tempdraturesde coalescenceTc sera d'autantplus aisE que le Av consid0r6sera grand. On obtiendradone pour une moldcule coarsele furfural I des Qlargissementsde raies dans une zone de tempsraturetrOs vaste et des Tc differentspour chaque carbone de la molkule. Ce comportementa permis la mise au point par S. COMBRISSONd'un Qchantillonde referen13 ce pour mesurer les tempgraturesen RMR C (9). L'Blargissementdes raies permet de calculer les Energiesd'activationAG' soit 21la coalescencepar applicationde la relation :

#

= 4,57 Tc Lg.97 + log Tc/Av] c soit par simulationdes courbes d;Bchange (IO). Dan8 le premier cas la connaissancedu AV en ab&T

sence d'dchangeest obligatoire.I1 est toutefois,tr6s intkessant de noter (fig. 3) que l'ac&s 8.des AG'de 7 Kcal/moleexige des temp6raturesde l'or13 C. Cependant,la'me-

dre de -135'C en 'liet -115'C en

OK fig.3

T

sure des AV impose des temp6raturesd'autant plus basses que l'kart est ElevE. La supOriorit6du 13C devient encore plus 6videntepar utilisationdes programmesitilra-

200 -

tifs de profils d'Echangesqui permettentde calculerAG' en utilisantune partie seulementde la zone de coalescence mais en faisantvarier les valeurs de 'Ipour un jeu

160.

de Av estim6s.

lles 6 des CR, C4 et C5 de

IA et IB suivent de faqon sa-

8 1 0 les deux rotamZres (P. GGBRRT, S. COMBRISSOR,B.P. RCQDES, r6sultatsnon publi8s).

tisfaisanteles densitEs dlectroniquescalculEesdans

s

1050

Ho. 12

On peut

remarquer

que dans tous

lee

cas,

la mise

en 6vidence

aboutit B des mesures beaucoup plus precise6 des AG’, Lee limites 13 C tiennent g son manque relatif de sensibilitd. Par consLquent 86s trgs ture le

solubles

du fait

de8 rotsa&res

de l’utilisation

d6coalesc6s

sens dps dLplacements

est

des basses

beaucoup

chimiques

qu’en

due aux compressions

coalescencea

de l’utilisation cette

tempCatures.

amine aisle

de plusieurs

Enfin,

proton

de la RMNdu

technique

exige

l’analyse

du fait

des compo-

de la struc-

des incertitudes

dans

st6riques.

CONCLUSION Cette barrieres chimique

etc...).

etc...

grands

61ev6s

il

clair

pour

lesquels

barriares

les est

supLrieures

que la synthgse

de 5 Kcal/mole

de modiles

dans les

normale

syst~mes

de conjugaison

appropri6s devrait

devrait

diffarents

pour

les

(amides,

conduisant permettre

complexes

d&icarba-

$ des AV

d’acclder

B

organom&alliques,

Enfin,

apporter

des

de d6placement

R 13 Kcal/mole

des spectro&tres.

aromatiques

dans les

differences moins 6vident

sp2 -sp3,

(rotation

13 C pour 1’6tude

de la RMNdu

MRz). Cet avantage

dans la gaauae d’utilisation

variations

6vidente

des progranrmes de simulation

de l’ordre

grand nombre de carbones

ments sur les

est

et l’utilisation

d’activation

) en restant

h&&ocycliques

(= 250 Hz R 25,2

6videmment pour les

Par contre

des lnergies

mOntre la supBriorit6

de8 ald6hydes

t&s

et s’inverse

de compression

d’un

pr6liminaire

de rotation AV sont

v6s ac6tyl6s mates,

note

la dOcoalescence

de pr6cieux

renseigne-

rotamRres.

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