Intérêt du coefficient apparent de diffusion dans la prédiction du grade et du sous-type histologique des méningiomes

Intérêt du coefficient apparent de diffusion dans la prédiction du grade et du sous-type histologique des méningiomes

300 et viscérales ont été observées dans 9 cas. Des expressions de la cytokératine 20, de l’antigène grand T du MCPyV (clone CM2B4) et du TTF-1 ont ét...

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300 et viscérales ont été observées dans 9 cas. Des expressions de la cytokératine 20, de l’antigène grand T du MCPyV (clone CM2B4) et du TTF-1 ont été respectivement observées dans 100 %, 50 % et 6 % (1 cas) des CCMSPC et dans 5 % (1 cas), 0 % et 78 % des MGCNE. L’ADN du MCPyV a été détecté dans 15 cas de CCMSPG et dans un cas de CNE pulmonaire. Cinq décès ont été observés parmi les CCMSPC, et 9 parmi les MGCNE (médianes de suivi : 19 et 21 mois). Conclusion Le diagnostic de carcinome à cellules de Merkel ganglionnaire sans primitif cutané (CCMSPC) repose sur un ensemble d’arguments cliniques, histologiques et moléculaires et notamment la localisation tumorale, l’extension de la maladie au moment du diagnostic, la positivité de la CK20, et la négativité du TTF1 ainsi que la détection du MCPyV. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

Communications affichées et les points de vigilance propres à chaque technique. Les fiches sont accessibles et téléchargeables librement sur le site Internet d’ONCOMIP (http://www.oncomip.org/fr). Leur téléchargement sera suivi afin de connaître leur utilisation dans la région. Les fiches élaborées pourront servir de base dans le cadre du processus qualité de chaque structure et de support pour les nouveaux techniciens. Conclusion Le groupe des techniciens permet d’accompagner et de renforcer la structuration de l’activité d’anatomocytopathologie à l’échelle régionale. De plus, il facilite les échanges entre les techniciens de la région, quelle que soit leur structure d’exercice. Il est ainsi un véritable support de partage d’expérience et d’amélioration des pratiques. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2016.06.012

http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2016.06.011 A8 A7

Anatomie pathologique : le groupe des techniciens de Midi-Pyrénées G. Caruana 2,∗ , M. Candotti 3 , M. Cesca 4 , V. Thuries 3 , S. Crampe 2 , L. Demay 2 , S. Giacomin 5 , A. Boutges 5 , S. Germain 6 , C. Pistre 6 , L. Lagriffoul 6 , M. Baud 3 , T. Campse 3 , K. Darre 3 , L. Jalabert 3 , G. Perez 3 , A. Gaston 3 , A. Estival 3 , K. Gordien 1 , C. Silvagni 3 1 ONCOMIP, avenue Irène-Joliot-Curie, Toulouse, France 2 Laboratoire des feuillants, route d’Espagne, Toulouse, France 3 Département de pathologie, avenue Irène-Joliot-Curie, Toulouse, France 4 ACP Drs Despax et Rolland, boulevard des Récollets, Toulouse, France 5 Laboratoire de pathologie, rue Viscose, Toulouse, France 6 Laboratoire de pathologie, rue Périè, Castres, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Caruana) Introduction En garantissant une qualité irréprochable de l’ensemble des techniques de préparation du prélèvement, le technicien en anatomie et cytologie pathologique (ACP) a un rôle central et indispensable pour permettre l’établissement d’un diagnostic. Devant le développement de la spécialité, son rôle évolue. Pour accompagner ces changements, un groupe de techniciens s’est structuré en Midi-Pyrénées sous l’égide du réseau régional de cancérologie ONCOMIP. Un groupe de travail, composé d’une vingtaine de techniciens volontaires issus de laboratoires ACP publics et privés de la région, a été mis en place en 2013. Objectifs Élaborer des fiches techniques dans le cadre du processus qualité, renforcer les échanges et la communication entre pairs, améliorer et réactualiser les pratiques professionnelles. Méthodes La coordination opérationnelle est effectuée par ONCOMIP et tous les travaux du groupe sont relus et validés par le réseau des pathologistes de Midi-Pyrénées. Résultats Entre 2013 et 2015, le groupe s’est réuni lors de 13 séances de travail en présence de 7 techniciens en moyenne. Les premières réunions ont permis la mise en place du groupe avec notamment son mode de fonctionnement, le choix des thèmes techniques à aborder ainsi que les premiers objectifs. La conception des premières fiches a nécessité plus d’une année de travail, plusieurs réunions et de nombreux échanges. La fiche technique coloration Hémalun-Eosine est la première fiche technique élaborée par le groupe. L’Hémalun-Eosine est une coloration histologique topographique qui donne une vue d’ensemble d’un tissu. C’est la 1re étape nécessaire et essentielle pour établir un diagnostic. La fiche technique Inclusion explique l’étape d’inclusion d’un tissu. Cette technique consiste à enrober le tissu préalablement déshydraté pour réaliser le bloc. Cette étape conditionne la qualité de la coupe et la conservation du prélèvement. Ces fiches ont été élaborées en utilisant la méthodologie standardisée des documents de référence et en appliquant la charte graphique d’ONCOMIP. Toutes les fiches porteront des éléments communs comme l’identification du type de fiche, un cartouche qualité, et suivront un plan comprenant le principe, le protocole, les résultats

Intérêt du coefficient apparent de diffusion dans la prédiction du grade et du sous-type histologique des méningiomes A. Zehani 1,∗ , I. Chelly 1 , A. Arous 2 , B. Chelly 1 , H. Azouz 1 , H. Jemel 3 , M. Ben Hammouda 2 , S. Haouet 1 , N. Kchir 1 1 Service d’anatomie pathologique, hôpital La Rabta, 1007 Tunis, Tunisie 2 Service de neuroradiologie, institut de neurologie de Tunis, 1007 Tunis, Tunisie 3 Service de neurochirurgie, institut de neurologie de Tunis, 1007 Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Zehani) Introduction Les méningiomes représentent environ 24 à 30 % de l’ensemble des tumeurs primitives intracrâniennes. L’Organisation mondiale de la santé reconnaît trois grades : le grade I (90 % des cas) d’évolution bénigne, le grade II ou atypique (5 à 10 %) dont l’évolution sera émaillée de récidives et le grade III ou anaplasique (1 à 3 %) d’évolution maligne. Certains méningiomes présentent des problèmes de prise en charge en raison de leur caractère récidivant. Il serait utile de pouvoir distinguer, sur l’imagerie, les méningiomes de grade I de ceux de grades II et III pour bien planifier le geste chirurgical et pour prédire le pronostic. Objectifs Évaluer la valeur du coefficient apparent de diffusion (ADC) dans la prédiction du grade et du sous-type des méningiomes ainsi que la différenciation entre méningiome de bas grade (grade I) et méningiome de haut grade (grades II et III). Patients et méthodes Nous rapportons une étude rétrospective colligeant 49 cas de méningiomes répartis en grade I (n = 35), grade II (n = 11) et grade III (n = 3). Tous les patients ont été explorés par une IRM cérébrale. Nous avons mesuré la valeur la plus basse d’ADC au sein de la portion solide de la tumeur (ADCmin). Résultats L’âge moyen des patients était de 50,7 ans. Il existait une différence statistiquement significative entre les valeurs d’ADCmin mesurées dans les 3 groupes de méningiomes de grades I, II et III (p = 0,001) ainsi qu’entre les méningiomes de bas grade et de haut grade (p < 0,001). Cependant, il n’existait pas de différence significative entre les méningiomes de grade II et III (p = 0,885). Une valeur d’ADCmin ≤ 0,58 × 10—3 mm2 /s était en faveur d’un méningiome de haut grade avec une spécificité de 88,6 % et une sensibilité de 57,4 %. Discussion La mesure de l’ADC parvient à différencier les lésions hypercellulaires des lésions moins cellulaires, en effet, une forte cellularité entraîne une réduction de l’espace extracellulaire et une chute de l’ADC. Nos résultats montrent que la valeur d’ADCmin des méningiomes est inversement corrélée à leur grade histologique : plus l’ADCmin est bas, plus le grade histologique est élevé. Toutefois, ce paramètre ne permet pas de faire la distinction entre les soustypes de méningiomes. Conclusion L’ADC peut apporter un paramètre fiable permettant de différencier les méningiomes de grade I des méningiomes de

Les 10 meilleurs posters présentés à Tours aux 39e Assises de pathologie, les 26 et 27 mai 2016 haut grade, ce qui pourra avoir un impact important sur la prise en charge thérapeutique et la prédiction du pronostic. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2016.06.013 A9

Les voies aérodigestives supérieures, un virus, un cancer K. Doh 1,∗ , M.K. Farrej 1 , I. Thiam 1 , E. Tagba 2 , G. Woto-Gaye 1 1 Laboratoire d’anatomie et de cytologie pathologique, hôpital Aristide Le Dantec, Dakar, Sénégal 2 Service d’oto-rhino-laryngologie, Dakar, Sénégal ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Doh) Introduction Les carcinomes des voies aérodigestives supérieures (VADS) occupent la sixième place mondiale. À côté de l’intoxication alcoolo-tabagique, d’autres facteurs de risque (FDR) sont suspectés dont l’HPV. Objectifs Déterminer la prévalence du HPV et les particularités histo-épidémiologiques des carcinomes des VADS HPV+ au Sénégal. Méthodologie Il s’agit d’une étude préliminaire prospective réalisée sur 18 mois (1er janvier 2012—30 juin 2014). Les cas de carcinomes des VADS confirmés histologiquement au Sénégal ont été ensuite envoyés au service de biopathologie de l’Institut Curie de Paris pour la recherche d’HPV. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 47,7 ans. Résultats Sur 90 cas inclus, la technique de PCR a été concluante dans 54 cas (60 %). L’HPV a été retrouvé dans 7 cas, soit une prévalence de 13 %. L’HPV était associé à 5 cas de carcinomes hypopharyngés et à 2 cas de carcinome de la cavité orale. Les patients ayant des carcinomes des VADS HPV+ avaient un âge médian de 42 ans contre 49 ans pour les patients HPV—. Trois patients (42,8 %) ayant des carcinomes HPV+ étaient des fumeurs. Parmi les 47 patients HPV—, 40 patients (87,1 %) avaient une intoxication alcoolique et/ou tabagique. La notion de sexe oral a été réfutée par tous nos patients. Le carcinome épidermoïde était l’unique type histologique retrouvé. Les carcinomes HPV+ ne présentaient aucun aspect histologique spécifique. Discussion La prévalence de l’HPV (13 %) retrouvée dans notre série est inférieure à celle rapportée par Smith et al. (27,8 %) aux États-Unis chez les sujets «caucasiens» mais similaire à celle décrite chez des Afro-Américains en 2012 par Wang et al. (10,9 %). L’implication de l’HPV dans la genèse des carcinomes des VADS serait inférieure dans la race noire par apport à la race blanche. Les carcinomes des VADS HPV+ surviennent généralement chez des sujets jeunes, volontiers non alcoolo-tabagiques. L’intoxication alcoolo-tabagique ne devrait pas réfuter l’hypothèse d’une probable infestation par l’HPV car des études récentes ont montré que l’alcool et/ou le tabac agiraient comme un cofacteur viral. Les modalités de transmission de l’HPV sont sources de controverses. La transmission sexuelle semble être la voie de contamination la plus plausible. Dans notre série, pour des raisons culturelles et religieuses, les patients ont exprimé difficilement leurs pratiques sexuelles. À la lumière de la littérature, les carcinomes HPV+ présentent dans 50 à 80 % des cas, une mauvaise différenciation, un aspect basaloïde et une kératinisation faible. La clé du diagnostic d’un carcinome HPV+ réside dans une analyse biomoléculaire. Conclusion L’HPV représente un autre facteur de risque certain des carcinomes des VADS au Sénégal. L’impact thérapeutique et pronostique majeurs des cancers HPV induits nécessite la recherche systématique du virus par la technique de PCR. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.annpat.2016.06.014

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À propos d’une série de 33 chordomes pédiatriques : validation du score immunohistopronostique et établissement d’un nouvel algorithme pronostique intégrant le statut SMARCB1 A. Tauziède-Espariat 1,∗ , H. Adle-Biassette 1 , M. Polivka 1 , K. Beccaria 2 , S. Puget 2 , A. Laquerrière 3 , H. Sevestre 4 , G. Gauchotte 5 , S. Eimer 6 , J. Masliah-Planchon 7 , P. Varlet 8 1 Anatomie et cytologie pathologiques, AP—HP, Lariboisière, 75475 Paris, France 2 Neurochirurgie pédiatrique, hôpital Necker—Enfants-Malades, 75015 Paris, France 3 Anatomie et cytologie pathologiques, CHU Charles-Nicolle, 76000 Rouen, France 4 Anatomie et cytologie pathologiques, CHU Amiens-Picardie, 80054 Amiens, France 5 Anatomie et cytologie pathologiques, CHRU de Nancy, hôpital Central, 54000 Nancy, France 6 Anatomie et cytologie pathologiques, CHU Bordeaux—Pellegrin, 33000 Bordeaux, France 7 Oncogénétique, Institut Curie, 75005 Paris, France 8 Neurochirurgie, CHU Dupuytren, 87000 Limoges, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Tauziède-Espariat) Introduction Les chordomes sont des tumeurs malignes rares d’origine notochordale, affectant exceptionnellement les enfants (moins de 5 % de l’ensemble des chordomes) et dont le potentiel évolutif est marqué par un risque important de récidives locales. Nous avons établi un grading mixte immunohistopronostique dans une série de 287 chordomes de l’adulte. Celui-ci intègre des données morphologiques (présence d’un contingent peu différencié, nécrose, nucléoles proéminents, apoptose et mitoses ≥ 3/10 HPF) et immunohistochimiques (Ki67 ≥ 6 % et p53 ≥ 25 %). Ces critères sont également pronostiques sur une série de 33 chordomes pédiatriques, associés au statut BAF47 (SMARCB1). Objectifs : — analyser par biologie moléculaire les altérations du gène SMARCB1 dans les chordomes BAF47-déficients en immunohistochimie ; — valider, chez l’enfant, le score immunohistopronostique défini chez l’adulte ; — établir un algorithme pronostique tenant compte du statut SMARCB1 des chordomes. Méthodes Étude rétrospective multicentrique avec relecture histologique et réalisation d’un panel d’immunomarquages comprenant brachyurie, Ki67, p53, E-cadherine, EGFR, VEGF, PTEN, pSTAT3 et BAF47. Analyse par technique MLPA (mulitplex ligation dependent probe amplification assay) et séquenc ¸age du gène SMARCB1. Analyse par FISH afin de rechercher une délétion du gène pour les prélèvements non contributifs en MLPA. Résultats L’analyse immunohistochimique a révélé une expression de STAT3p, VEGF, EGFR et une perte de PTEN significative sans corrélation avec le pronostic. Une délétion du gène SMARCB1 a été mise en évidence par MLPA dans 2 cas (3 cas non contributifs en MLPA et en FISH). De fac ¸on significative, nous proposons un algorithme pronostique dans lequel les chordomes BAF47-déficients sont ceux ayant le pronostic le plus péjoratif. Dans les chordomes BAF47conservés, le score immunohistopronostique défini chez l’adulte s’applique mais permet ici de distinguer, de fac ¸on significative, trois grades (bas, intermédiaire et haut), corrélés avec la survie globale et la survie sans progression (p = 0,0007 et < 0,0001). Discussion Nos résultats montrent que la perte d’expression de BAF47 est liée à une délétion et non une mutation du gène SMARCB1. L’algorithme proposé, utilisable en routine distingue :