Intérêt du G-CSF dans le traitement des agranulocytoses médicamenteuses chez les patients non cancéreux
P O S T E R N ° 104
Inter6t du G-CSF dans le traitement des agranulocytoses m6dicamenteuses chez les patients non canc6reux. J.M. MAUBOUSSIN*, R. TAR...
Inter6t du G-CSF dans le traitement des agranulocytoses m6dicamenteuses chez les patients non canc6reux. J.M. MAUBOUSSIN*, R. TARGHETTA*, A. PROUST*, P. BALMES*
The authors report a case of neomercazole-induced agranuiocytosis with successfull use of r-metHuG-CSF.
Les facteurs de croissance hematopof6tique sont de plus en plus utilises dans la prophylaxiedes neutrop~nies f~briles secondaires aux chimioth~rapies cytotoxiques. Nous rapportons notre experience du Granulocyte Colony Stimulating factor (r-metHuG-CSF) dans le traitement d'une agranulocytose li~e au carbimazol@. Observation
:
Une femme de 59 ans, trait~e depuis 3 mois par carbimazole, est hospitalisee pour une fi~vre. La radiographie thoracique retrouve une pneumonie basale gauche et les h~mocultures sont positives pour E. coli. II existe une leucop~nie (400/#1) avec une absence de neutrophile. La biopsie ost~o-m6dullaire montre une disparition des pr~curseurs des granulocytes. Apr~s 10 jours d'une double antibiotherapie, la fievre persiste et I'~tat clinique s'aggrave. Aucune amelioration h~matologique n'est observee dans la moelle osseuse. A J11, le r-metHuG-CSF est d6but6 avec une posologie de 5 #g/kg/jour. Apr~s 3 jours de traitement, le taux des polynucl6aires neutrophiles est & 8000/#1. Apres 7 jours, il est de 23000/#1. La fi~vre disparaTt en 48 heures sans modification du traitement antibiotique. A I'arr~t du traitement, le taux de neutrophiles revient & la normale sans diminution ult~rieure. Commentaires
:
Les agranulocytoses m~dicamenteuses chez les patients non canc~reux ont le plus souvent une issue favorable en une quinzaine de jours. Le pronostic vital est mis en jeu lots d'6volutions prolong~es avec sepsis persistant. L'efficacit~ du G-CSF dans cette indication n'a ~t~ rapport~e que dans quelques cas ponctuels. Des 6tudes plus larges sont n6cessaires pour confirmer le b~n~fice des facteurs de croissance Iors des degradations cliniques avec ~checs de I'antibiotherapie adapt6e.
* Service de Pneumologie et M6decine Interne ; CHU Gaston Doumergues ; 5, rue Hoche ; 30000 N[MES.