J05 Mise En Place D'Une Démarche Qualité Pour La Réduction Du Risque Infectieux En Réanimation Néonatale

J05 Mise En Place D'Une Démarche Qualité Pour La Réduction Du Risque Infectieux En Réanimation Néonatale

Rdsumds des communications affichdes / Mddecine et maladies infectieuses 35 (2005) S141-S193 J04 ROLE DE L'INFIRMIERE PUI~RICULTRICE RI~FI{RENTE DE L...

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Rdsumds des communications affichdes / Mddecine et maladies infectieuses 35 (2005) S141-S193 J04

ROLE DE L'INFIRMIERE PUI~RICULTRICE RI~FI{RENTE DE L'ANTENNE PI~DIATRIQUE DU CISIH AU CHU DE NICE, DANS LA PRISE EN CHARGE DES ENFANTS NI~S DE MERE V I H + F. Mansillon

CHU, HEpital de jour, L'Archet 2, Nice. La transmission maternof~etale du VIH est devenue le mode quasi-exclusif de la contamination de l'enfant. I1 est actuellement accessible 5 la prophylaxie. En France, comme dans la plupart des pays industrialisEs, on ~value ~tmoins de 3 % le risque pour une femme sEropositive de transmettre l'infection ~ son enfant. Nous rapportons notre experience au sein de l'antenne p~diatrique du CISIH, cr~Ee en 1992 au CHU de Nice. Faisant intervenir les 6quipes d'infectiologie, de gynEco-obstEtrique et de pEdiatric, il permet une prise en charge plnridisciplinaire de ia m~re et de Fenfant d~s le dEsir de grossesse et pour un accompagnement jusqu'aux deux ans de I'enfant. SchEmatiquement, la stratEgie prophylactique repose sur trois composantes : prE-, per- et postnatale. Le mEdecin infectiologue et l'obstEtficien ont un rEIe determinant dans les deux premiers ; le pEdiatre dans le troisi~me. L'infirmi~re pu~ricultrice assure, aupr~s des m~res, la coordination et ]e bon dEroulement de cette strat6gie.

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MISE EN PLACE

D'UNE DI~MARCHE

POUR LA RI{DUCTION EN RI~ANIMATION M. L e t r o u b l o n

DU RISQUE

$193

QUALITI~ INFECTIEUX

NI~ONATALE

REanimation N(onatale et PEdiatrique, CHU, H@itaI de l'Archet 2, Nice. L a r e d u c t i o n du r i s q u e infectieux n o s o c o m i a l s ' i n t ~ g r e dans u n e d e m a r c h e qualit6 et fait partie des axes pfioritaires du projet de service. L ' i n f e c t i o n sur catheter central est liEe u n e pluralit6 de facteurs intrinsbques et e x t r i n s ~ q u e s . I1 s ' a g i t d ' i d e n t i f i e r l ' e n s e m b l e des facteurs de r i s q u e ainsi q u e les m o d a l k ~ s de surveillance des infections p o u r n o u s permettre d'Etablir u n p l a n d ' a c t i o n d ' a m E l i o r a t i o n en a y a n t p o u r objectif la r e d u c t i o n des t a u x d ' i n c i d e n c e d ' i n f e c t i o n nosocomiale. Par la raise en ceuvre d ' u n e d e m a r c h e qualit6 telle q u e proposEe p a r I ' A N A E S , n o u s a v o n s q u e s t i o n n 6 n o s p r o c e s s u s

Actuellement, et depuis 1999, la transmission maternofcetale y est nulle pour un nombre annuel de naissances qui s'accroTt. Cent pour cent des grossesses de m~re VIH+ bEnEficient de la prophylaxie. Plus de 200 couples mEre-enfantont 6t6 pris en charge de facon homog~nepar notre 6quipe. La fonction de rdfdrente m'a 6t6 attribude en avri12004, h la suite d'Albine Bacha, qui s'y est impliqu~e pendant sept ans. Comme elle, j'assure les liens d~s les premieres visites prdnatales entre les trois fiquipes impliquEes. Des conseils classiques de pudriculture, des entretiens personnalisEs et une information dEtaillEe sont fournis aux m~res, en 6troite collaboration avec le Dr Fabrice Monpoux (pEdiatre rEfErent). Le rEle de l'infirmi~re puEricultrice darts la prise en charge des enfants nEs de mbres sEropositives ne dolt passe cantonner ~ celui d'une technicienne de soins. Ses missions d'dducatiom d'information et de coordination lui conf,rent dEsormais une position centrale au sein de l'Equipe soignante.

de soins et p r o p o s e des actions correctives. Le p l a n d' action

C O U V E R T U R E V A C C I N A L E DES INFIRMI]~RES DANS LES INSTITUTIONS DE SOINS GI~RIATRIQUES EN F R A N C E

LA S A N G S U E : UN N O U V E A U M O Y E N P O U R L E T R A I T E M E N T DES V E I N I T E S ? I. Jourde I, D. Soulie 1, M.Vidal 1, V. Corbin I, L. Cormerais 1, B. Auvity l, O. Lesens 1

M. Rothan-Tondeur 1, B. de Wazieres 2, G. Gavazzi 3

lObse~watoire du Risque bzfectieux en Gdriatrie (ORIG), H@ital Charles Foix, Ivry-sur-Seine ; 2Service de M~deeine Interne Unitd de Gdriatrie CHU-GHU Car~meau, Nfmes ; 3D@artement de GEriatrie, Laboratoire de Biologie du Vieillissement Bdtiment des Laboratoires, Ch~ne-Bourg, Suisse. La vaccination antigrippale des plus de 65 ans permet de dimiuuer la morbi-mortalitE. Cependant en raison d'une moins bonne efficacitE, il persiste des risques 6pidEmiques m~me avec une couverture vaccinale importante. Des travaux suggbrent rimportance de la vaccination antigfippale des professionnels au contact des patients permettant de rEduire significativement la mortalit6 hivemale. L'ORIG a conduit une enqu~te multicentfique descriptive, d6clarative un jour donn6, concernant la pratique de cette vaccination dans les institutions de soins gEriatriques en France. M~thode : Un premier questionnaire a recueilli les donnEes ddmographiques des services et le nombre de professionnels vaccines, Un second questionnaire semi-ouvert a 6t6 adress~ 5 mois plus tard pour recueillir les raisons dEclar~es d'absence de vaccination. REsultats : Cent sept unites de soins ont rdpondu, soit 74 services. L'Etude concernait 2 434 professionnels soignants dont 27 % d'infirmitres et 65 % d'aides-soignantes. Le taux de couverture vaccinale antigrippale 6tait respectivement de 48,4 %, 30,5 % et 27,9 % pour les mEdecins, infirmi~res et aides-soignantes II existait une correlation entre la vaccination des diffdrentes categories professionnelles. Les raisons de non-vaccination obtenues pour 20 unitds (27 %) 6talent soit une opposition de principe, soit des oppositions dEguisdes (manque de temps, d'organisation, de motivation, de negligence...). Dans les institutions de soins gdriatriques, la couverture vaccinale antigrippale des infirmi~res et aides-soignantes reste faible, d'une large variabilit6 et n'est pas life ~ l'existence de recommandations locales.

s ' e s t orient6 sur la g e s t i o n des r i s q u e s et l ' h a r m o n i s a t i o n des pratiques.

1Service des Maladies infectieuses et Tropicales, HEtel-Dieu, CHU, Clermont-Ferrand. Les sangsues ont 6t6 frEquemment utilisEes dans le passe en mddecine traditionnelIe dans de nombreuses regions. Elles sont actuellement utilisEes en chirurgie reconstructrice lorsque la viabilit6 des tissus est remise en cause par une congestion veineuse. Nous prEsentons le cas d'une veinite bilatErale sdvbre traitEe par l'application de sangsues. Cas elinique : Un homme de 59 ans est hospitalisE pour endocardite Staphylococcus aureus meticilline-rdsistant sur valve mEcanique. Un traitement associant vancomycine IV en continue, acide fusidique IV et gentamycine IV est dEbutE. Dix jours plus tard, il devient difficilement piquable. MalgrE des pansements humides apparaissent des douleurs importantes des deux bras qui deviennent ttgs cedEmatiEs, cartonnEs et inflammatoires. Six sangsues sont alors commandEes ~t la pharmacie et appliquEes sur les deux bras (3/bras) deux lois de suite ~t24 heures d'intervalle. On assiste alors ~tun soulagement immddiat de la douleur puis 5 une disparition des ced~mes et de l'inflammation en 48 heures. La tolerance a 6tE excellente, ce d'autant que le patient avait dEj~ une experience dans son enfance d'un traitement par sangsues, pour des otites, administrd par un rebouteux. D i s c u s s i o n : L'hirudine contenue dans la salive des sangsues est bien connue pour ses propriEtEs anticoagulantes. Cet effet associ6 5 une saignEe localisEe a permis d'accE16rer l'Evolution favorable de cette veinite. La piqfire est indolore en raison de l'injection d'une substance anestbdsiante par la sangsue. Les inconvdnients sont le refus ou la non-participation du patient et les risques infectieux lids 5 la sangsue.

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