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Journée mondiale du paludisme : bilan en amélioration
Journée mondiale du paludisme : © VISUALS UNLIMITED / BSIP
bilan en amélioration En 2016, la Journée mondiale du paludisme (The World Malaria Day) a eu pour thème ce 25 avril : End Malaria for Good, ou En finir définitivement avec le paludisme, pléonasme bien compréhensible tant on a cru déjà être près de la fin [finale ?] puis on a déchanté.
En 2014, 16 autres pays rapportaient un bilan négatif de l’incidence annuelle du paludisme et 33 autres en 2015 rapportaient moins de 1 000 cas annuels. Au total, 57 pays ont réussi à réduire d’au moins 75 % les nouveaux cas de paludisme. Le calendrier pour 2016-2030 est aligné sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui est le nouveau cadre de développement mondial approuvé par l’ensemble des états membres des Nations Unies. Selon le Rapport sur le paludisme dans le monde 2015 de l’OMS, le nombre de cas de paludisme et de décès dans le monde a fortement baissé depuis 2000. Des progrès ont pu être accomplis grâce au développement massif d’outils efficaces de prévention et de traitement du paludisme, tels que les moustiquaires imprégnées d’insecticide (environ 1 milliard distribué depuis 2005), les tests de diagnostic et les médicaments antipaludiques (environ 1 milliard de traitements à base d’artémisinine distribués depuis 2005).
Ces mots d’ordre, pour l’OMS, reflètent l’effort constant pour éradiquer le paludisme des pays où il reste endémique, et également la vision d’un monde qui en est exempt, selon le rapport Stratégie technique mondiale contre le paludisme 2016-2030. Adoptée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015, elle vise à réduire considérablement la charge mondiale du paludisme d’ici 2030. Ses objectifs sont les suivants : • réduire d’au moins 90 % le taux de nouveaux cas de paludisme ; • réduire les taux de mortalité d’au moins 90 % ; • éliminer la maladie dans au moins 35 pays ; • prévenir la résurgence du paludisme dans tous les pays exempts de la maladie. Plus d’un siècle d’efforts de maîtrise mondiale du paludisme a permis son élimination dans 24 pays (constat 1987), efforts accentués ces dix dernières années.
Cette Journée mondiale fut l’occasion de souligner les progrès réalisés en matière de lutte contre le paludisme et ses traitements et de confirmer l’engagement de tous les pays-membres (pays touchés et pays donateurs) à poursuivre l’investissement pour accélérer les actions de lutte contre cette maladie mortelle. Pour atteindre les cibles de la Stratégie technique mondiale, les niveaux actuels d’investissements dans la lutte contre le paludisme devront tripler, et atteindre 8,7 milliards de dollars par an d’ici à 2030 ! Dans le monde 3,2 milliards de personnes sont exposées au paludisme, auquel on a imputé 438 000 décès dans le monde en 2015 (839 000 en 2000)… QQ J.-M. M.
Sources : www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/report/fr/ http://apps.who.int/iris/bitstre am/10665/176720/1/9789242564990_fre. pdf?ua=1&ua=1
© kurapy/Fotolia.com
Autodépistage précoce du VHC, une chance d’en guérir TOYO®, test homologué disposant du marquage CE, est le premier test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour le dépistage du portage du virus de l’hépatite C (VHC), disponible depuis mai en France, proposé par le laboratoire français Nephrotek. Susceptible d’être utilisé en prévention primaire, notamment dans un cadre associatif dûment formé, avant éventuelle confirmation dans un laboratoire de biologie médi-
12// REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2016 - N°485
cale, des complications du portage viral avant qu’il évolue, le TROD-VHC détecte les anticorps anti-VHC sur sang total, sérum ou plasma. Le prélèvement d’une goutte de sang capillaire digital se pratique avec une microlancette à usage unique, le sang est recueilli à l’aide de la pipette fournie dans le dispositif. Après ajout de diluant (également fourni), l’échantillon est placé sur une plaquette réactive. Le résultat peut être lu en 15 minutes, sur l’apparition de bandes colorées : une seule bande rouge dans la zone C indique que le test est négatif, deux bandes, l’une dans la
bilan en amélioration En 2016, la Journée mondiale du paludisme (The World Malaria Day) a eu pour thème ce 25 avril : End Malaria for Good, ou En finir définitivement avec le paludisme, pléonasme bien compréhensible tant on a cru déjà être près de la fin [finale ?] puis on a déchanté.
En 2014, 16 autres pays rapportaient un bilan négatif de l’incidence annuelle du paludisme et 33 autres en 2015 rapportaient moins de 1 000 cas annuels. Au total, 57 pays ont réussi à réduire d’au moins 75 % les nouveaux cas de paludisme. Le calendrier pour 2016-2030 est aligné sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui est le nouveau cadre de développement mondial approuvé par l’ensemble des états membres des Nations Unies. Selon le Rapport sur le paludisme dans le monde 2015 de l’OMS, le nombre de cas de paludisme et de décès dans le monde a fortement baissé depuis 2000. Des progrès ont pu être accomplis grâce au développement massif d’outils efficaces de prévention et de traitement du paludisme, tels que les moustiquaires imprégnées d’insecticide (environ 1 milliard distribué depuis 2005), les tests de diagnostic et les médicaments antipaludiques (environ 1 milliard de traitements à base d’artémisinine distribués depuis 2005).
Ces mots d’ordre, pour l’OMS, reflètent l’effort constant pour éradiquer le paludisme des pays où il reste endémique, et également la vision d’un monde qui en est exempt, selon le rapport Stratégie technique mondiale contre le paludisme 2016-2030. Adoptée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015, elle vise à réduire considérablement la charge mondiale du paludisme d’ici 2030. Ses objectifs sont les suivants : • réduire d’au moins 90 % le taux de nouveaux cas de paludisme ; • réduire les taux de mortalité d’au moins 90 % ; • éliminer la maladie dans au moins 35 pays ; • prévenir la résurgence du paludisme dans tous les pays exempts de la maladie. Plus d’un siècle d’efforts de maîtrise mondiale du paludisme a permis son élimination dans 24 pays (constat 1987), efforts accentués ces dix dernières années.
Cette Journée mondiale fut l’occasion de souligner les progrès réalisés en matière de lutte contre le paludisme et ses traitements et de confirmer l’engagement de tous les pays-membres (pays touchés et pays donateurs) à poursuivre l’investissement pour accélérer les actions de lutte contre cette maladie mortelle. Pour atteindre les cibles de la Stratégie technique mondiale, les niveaux actuels d’investissements dans la lutte contre le paludisme devront tripler, et atteindre 8,7 milliards de dollars par an d’ici à 2030 ! Dans le monde 3,2 milliards de personnes sont exposées au paludisme, auquel on a imputé 438 000 décès dans le monde en 2015 (839 000 en 2000)… QQ J.-M. M.
Sources : www.who.int/malaria/publications/world-malaria-report-2015/report/fr/ http://apps.who.int/iris/bitstre am/10665/176720/1/9789242564990_fre. pdf?ua=1&ua=1
© kurapy/Fotolia.com
Autodépistage précoce du VHC, une chance d’en guérir TOYO®, test homologué disposant du marquage CE, est le premier test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour le dépistage du portage du virus de l’hépatite C (VHC), disponible depuis mai en France, proposé par le laboratoire français Nephrotek. Susceptible d’être utilisé en prévention primaire, notamment dans un cadre associatif dûment formé, avant éventuelle confirmation dans un laboratoire de biologie médi-
12// REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2016 - N°485
cale, des complications du portage viral avant qu’il évolue, le TROD-VHC détecte les anticorps anti-VHC sur sang total, sérum ou plasma. Le prélèvement d’une goutte de sang capillaire digital se pratique avec une microlancette à usage unique, le sang est recueilli à l’aide de la pipette fournie dans le dispositif. Après ajout de diluant (également fourni), l’échantillon est placé sur une plaquette réactive. Le résultat peut être lu en 15 minutes, sur l’apparition de bandes colorées : une seule bande rouge dans la zone C indique que le test est négatif, deux bandes, l’une dans la