La BPCO peut avoir un impact négatif sur le pronostic des patients présentant un cancer bronchique

La BPCO peut avoir un impact négatif sur le pronostic des patients présentant un cancer bronchique

Affiches scientifiques — 2e partie altération de la fonction respiratoire et au niveau de la société à des coûts considérables. doi:10.1016/j.rmr.2011.1...

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Affiches scientifiques — 2e partie altération de la fonction respiratoire et au niveau de la société à des coûts considérables. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.821 533

La BPCO peut avoir un impact négatif sur le pronostic des patients présentant un cancer bronchique D.J. Terfani a , N. Midoune a , Y. Berrabah b , S. Lellou a Service de pneumologie, EHU, Oran, Algérie b Service de Pneumologie, CHU, Oran, Algérie

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La BPCO et le cancer bronchique augmentent en fréquence pour un même facteur de risque. L’évolution se fait d’une manière insidieuse, les symptômes sont culturellement intégrés au tabagisme. Elle a un impact indirect sur le pronostic des patients car l’amputation de la fonction respiratoire qu’elle implique peut interdire la réalisation d’un geste curateur. Nous rapportons les résultats d’une étude descriptive, analytique, transversale à recueil prospectif faite sur 384 patients. Le but était le dépistage de la BPCO chez les patients qui présentent des symptômes respiratoires chroniques (toux, expectoration, dyspnée). Tous les patients ont bénéficié d’une spiromètrie avec test de réversibilité, le téléthorax, le scanner thoracique et l’endoscopie bronchique quand cela est indiqué. L’analyse statistique des données est faite avec le logiciel Epi info de l’OMS version 6.04 fr. Résultats.— Cent trente-huit patients soit 36 % présentaient une BPCO. Cent vingt-cinq hommes et six femmes avec un sexratio de 9,6. L’âge moyen des patients était de 62 ± 1,8 ans. 35,5 %présentent une BPCO Stade III, 33,3 % Stade I, 16,7 % Stade I, 14,5 % Stade IV. Le tabagisme est retrouvé chez 87,7 % des patients. Le cancer bronchique est retrouvé chez quatre patients soit 3 % des patients présentant une BPCO, ils sont tous du sexe masculin, âgés de 68 ans, 64 ans, 52 ans et 47 ans avec comme type histologique un adénocarcinomes et trois carcinomes épidermoïdes trois patients sont classés Stade IV, un patient Stade IIB, patient carcino logiquement opérable mais le VEMS était à 800 mL ce qui a contre indiqué l’acte chirurgicale, le traitement prescrit se résume à une chimio-radiothérapie. Conclusion.— Intérêt de la lutte antitabac, d’une attention particulière au changement de symptômes des patients BPCO. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.822 534

La ventilation non invasive (VNI) au cours des insuffisances respiratoires S. Kouara , S. Boumzaoued , M. Serraj , B. Amara , M. El Biaze , M.C. Benjelloun Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc La ventilation non invasive (VNI) regroupe l’ensemble des méthodes de ventilation artificielle utilisant comme interface un masque nasal ou facial, un embout buccal ou un dispositif périthoracique. Nous rapportons une série de 22 patients hospitalisés au service de pneumologie de janvier 2010 à septembre 2011 qui ont bénéficié de cette technique ventilatoire. L’âge moyen de nos patients est de 60, avec une répartition homogène entre les deux sexes. Les indications de la VNI sont : — une insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique : exacerbation de BPCO (cinq cas), syndrome obésité hypoventilation (trois cas), exacerbation sur séquelles de tuberculose (deux cas), syndrome CHURG STRAUSS avec atteinte cardiaque et pulmonaire (un cas), un syndrome de CHEYNES STOKES (un cas), une exacerbation de fibrose (un cas). La VNI a été maintenue chez huit patients insuffisants respiratoires chroniques ;

A177 — une insuffisance respiratoire chronique hypercapnique chez huit patients secondaires à : fibrose (quatre cas), BPCO (deux cas), scoliose (un cas), séquelle de tuberculose (un cas) ; — un cas d’amyotrophie spinale. Le mode BIPAP est utilisé chez 19 patients. On a noté une amélioration de la PaO2 chez 21 patients et de une diminution de la PACO2 chez 18 patients, l’interface utilisée est un masque nasobuccal chez 21 patients. L’évolution globale est bonne chez 19 patients. Nous insistons à travers de cette étude sur l’intérêt de la ventilation non invasive dans la prise en charge des insuffisances respiratoires aiguë et chronique avec des résultats encourageants notre principale limite reste le manque de moyens financiers qui constitue un handicap au développement de cette technique dans notre contexte. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.823 535

Identification de deux phénotypes à haut risque de mortalité chez les patients BPCO P.R. Burgel a , J.L. Paillasseur b , B. Peene c , D. Dusser a , N. Roche d , J. Coolen c , T. Troosters c , M. Decramer c , W. Janssens c a Hôpital Cochin, Paris, France b Clindatafirst, Clamart, France c University Hospital Gasthuisberg, K.U Leuven, Leuven, Belgique d Hôpital Hôtel Dieu, Paris, France Introduction.— L’âge, la sévérité de l’atteinte respiratoire et la présence de comorbidités sont des facteurs de risque de mortalité chez les patients BPCO. L’objectif de cette étude était d’identifier des phénotypes de patients BPCO ayant des risques différents de mortalité. Méthodes.— Les données transversales (cliniques, fonctionnelles respiratoires et scanographiques) obtenues dans une cohorte de 527 patients BPCO recrutés en état stable ont été analysées à l’aide d’une analyse en cluster. Les résultats de cette analyse ont été validés par un suivi longitudinal de la mortalité. Résultats.— La meilleure classification des patients, fondée sur les données de mortalité, comportait trois clusters (ou phénotypes). Le phénotype 1 était composé de patients caractérisés par une atteinte respiratoire modérée, peu de comorbidités et ayant un très faible risque de mortalité. Les phénotypes 2 and 3 étaient à haut risque de mortalité, mais étaient très différents. Le phénotype 2 était composé de patients plus jeunes ayant une obstruction bronchique sévère, un emphysème scanographique important, une hyperinflation pulmonaire, un indice de masse corporelle bas et peu de comorbidités cardiovasculaires. Le phénotype 3 était composé de patients plus âgés, ayant une atteinte respiratoire moins sévère, mais étant souvent obèses et ayant des comorbidités cardiovasculaires. La mortalité était associée à la sévérité de l’obstruction bronchique chez les patients du phénotype 2, mais pas chez ceux du phénotype 3. Conclusions.— Cette étude identifie deux phénotypes différents de patients BPCO associés un risque élevé de mortalité et suggère la nécessité d’une approche thérapeutique adaptée à chaque phénotype. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.824