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Machine arri re ? L ondres - Une commission sp&iale, mise en place par le gouvernement britannique l'ann6e derni~re, va probablement se prononcer prochainement en faveur des recherches sur l'embryon humain conduisant au clonage th~rapeutique. Si cette recommandation &ait suivie d'effet, elle mettrait fin fi l'embargo imposd ddbut 1999 sur ce type de recherche. L'interdiction avait surpris et mSme irrit8 les scientifiques, car elle faisait fi de l'avis dmis par la Commission consultative de gdndtique (Genetics Advisory Commission, ou HGAC) et par l'Autoritd charg~e de l'embryolo-
Cellules souches embryonnaires en culture.
gie et la reproduction humaine (Human Fertilization and Embryology Authority, ou HFEA). Consult6s par le gouvernement, ces deux organismes avaient pr6conis6, en d6cembre 1998, que soit introduite une 16gislation qui donne un r6el statut juridique fi l'interdiction non formelle portant sur le clonage reproductif, tout en autorisant le clonage destin6 fi remplacer des cellules ou tissus endommag6s, autrement dit le clonage th6rapeutique. Or, fi lYpoque, les autorit6s britanniques craignaient une mobilisation
croissante du public fi l'encontre des biotechnologies. Aussi d6cid~rentelles de cr6er une commission sp6ciale pr6sid~e par Liam Donaldson, directeur de la Sant~, et charg6 d'~valuer les risques et les atouts du clonage th~rapeutique. C'est ladite commission qui devrait bient6t, selon un porte-parole du d@artement de la Sant6, rendre ses conclusions. Entre-temps, les partisans du clonage th6rapeutique ne sont pas rest6s inactifs. En avril, le comit6 Nuffield de bio6thique a rendu public un court rapport dans lequel il soutenait ce type de recherche ; cet avis a ~t6 plut6t bien accueilli par les m~dias. En mars, l'association britannique des industriels des biotechnologies, la Bioindustry Association, a organis6 une r6union avec quelques parlementaires, au cours de laquelle Simon Best, de Geron BioMed, leur a d~crit les objectifs du clonage th6rapeutique, en pr&isant que le but ultime est de proc6der a c e type de clonage sans utiliser d'embryon humain. Le clonage th6rapeutique se retrouve de toute faqon de plein-pied dans le champ de mines &hique de la recherche sur l'embryon humain. Si la communaut6 scientifique parvient fi convaincre l ' o p i n i o n publique qu'il ne m~ne pas n6cessairement au clonage reproductif, il existe d'ores et d6jfi un syst~me r6glementaire organisant la recherche sur l'embryon humain, dans lequel, depuis 1990, I'HFEA est charg~e d'accorder les autorisations de mener ce type de recherche sur des embryons ~g6s au plus de 14 jours.
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Helen Gavaghan
La main dans le sac L
C
a rdglementation concernant la culture en champs de plantes transg6niques en vigueur en Australie est parfois suivie avec une certaine Idg~ret6. C'est le cas, apparemment, Iorsque !e groupe europd~n Aventis et le semencier Monsanto pro#tent de la saison agdcole australienne pour faire croitre des semences g6n6tiquement modifi6es destin6es & la vente dans I'h6misph~re Nord, Le li~vre a dt6 soulev6 avec la d6couverte, darts une d6charge d'AustreUe m~'idionale, de sacs plastique emplis de plants de colza transg6nique. Un fermier de la r6gion a reconnu tester ces semences pour Aventis, mais en n'ayant pas compris qu'elles ~taient modifides ! Probl~me de communication sans doute. Officiel!ement, ces graines sont cultiv6es pour la recherche et ne peuvent doric 6tre vendues dans le pays. En revanche, elles pauvent 1'6tre b 1'6trangar, et tel est le cas si I'on en croit des documents gouvernementaux obtanus par la presse australienne. Toujours est-il que ces cultures se faisaient en champ ouvert, sans zones de s6curit6 limitant la pollinisation crois~e entre les OGM et les esp~ces locales apparent6es. Or, en Australia, les recherches sur les plantes gdn~tiquement modifi6es sont r~glement6es par des comit6s internes des instituts de recherche, en accord avec les directives du Comit6 consultatif gouvernemental sur les manipulations g6n6tiques (GenAC). Si I'autorisation d'effectuar ces ,, essais ~ en champ a bien ~t6 demand6e, parsonne ne s'est souci6 de faire respecter les mesures de pr6caution sur le terrain. • Tim Thwaites
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