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La miliaire tuberculeuse
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24e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Paris, 24—26 janvier 2020
permettant la détection rapide de l’ADN du Mycobacterium tuberculosis et la résistance à la rifampicine. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de cet examen dans le diagnostic positif de la tuberculose. Méthodes Étude rétrospective entre juillet 2016 et juillet 2019 incluant les cas de tuberculose confirmés par étude bactériologique durant leur hospitalisation dans notre formation. Résultats Au total 92 dossiers ont été exploités. L’âge moyen était de 39 ans (17 et 73 ans) dont 63 hommes (68,5 %) et 29 femmes (31,5 %). Un antécédent de tuberculose était noté chez 17 patients (18,4 %) et de contage tuberculeux récent chez 14 patients (15,2 %). Le principal motif de consultation était la toux dans 94,5 % des cas. L’imagerie thoracique avait objectivé des images cavitaires dans 46,7 % des cas, un hydro-pneumothorax dans 33,6 % des cas et un syndrome interstitiel dans 26 % des cas. Le diagnostic était retenu par association microscopie directe/GeneXpert dans 10,9 % des cas, par microscopie directe chez 44 patients (47,9 %), par culture chez 3 patients (3,2 %) et par GeneXpert après une microscopie négative chez 35 patients (38,04 %). Le GeneXpert était positif dans les expectorations dans 40 % des cas, dans le liquide d’aspiration bronchique dans 33,3 % des cas, dans le liquide pleural dans 24,5 % des cas et dans le LCR dans 2,2 % des cas. Le seuil de détection était moyen dans 49 % des cas et bas dans 39,7 % des cas. Deux cas de résistance à la rifampicine ont été retrouvés. Durant l’hospitalisation le délai moyen du diagnostic était de 5 jours. La tuberculose était dans sa forme pleuropulmonaire chez 32 cas (34,7 %), pulmonaire commune chez 19 cas (20,6 %) et miliaire chez 17 cas (18,4 %). Elle était associée à un carcinome bronchique chez 7 patients et à une infection rétrovirale chez 2 patients. Le traitement anti-bacillaire était démarré avec un délai moyen de 6 jours entre l’admission au service et la date du diagnostic. L’évolution était favorable dans 88 % des cas. Conclusion Le GeneXpert est d’une grande sensibilité et spécificité pour le diagnostic positif de la tuberculose. C’est un examen rapide réduisant le délai diagnostique et thérapeutique de la tuberculose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.602 598
La tuberculose pseudotumorale N. Bougteb ∗ , H. Jabri , S. Raftani , W. El Khettabi , H. Afif CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Bougteb) Introduction La tuberculose pulmonaire pseudotumorale est une entité rare qui simule le carcinome bronchogénique surtout chez le tabagique, ce qui peut entraîner des difficultés diagnostiques, retardant une prise en charge précoce et adéquate. Méthodes Vingt-huit patients ont été colligés au service entre janvier 2013 au juillet 2019. Résultats L’âge moyen était de 50 ans avec prédominance masculine. Douze patients étaient fumeurs et quatre patients rapportant un contage tuberculeux récent. Les signes fonctionnels étaient non spécifiques et dominés par la toux et la douleur thoracique. La radiographie thoracique montre une opacité d’allure tumorale se projetant au niveau du sommet (14 cas), du hile (7 cas), du lobe inférieur (5 cas), axillaire (1 cas) et des macronodules pulmonaires dans un cas. La TDM thoracique a montré un processus tissulaire dans tous les cas, associé à des adénopathies médiastinales dans 13 cas, micronodules périlésionnels : 4 cas, épanchement pleural : 3 cas, envahissement des parties molles et des macronodules pulmonaires multiples dans 1 cas chacun. La fibroscopie bronchique avait montré une inflammation bronchique dans 6 cas, un bourgeon charnu dans 4 cas et une infiltration sténosante, compression extrinsèque et épaississement de l’éperon dans 1 cas
chacun et un aspect endoscopique normal dans les cas restants. Le diagnostic de la tuberculose a été confirmé dans 8 cas par examen bactériologique, et par examen histologique dans 15 cas (5 biopsies chirurgicales, 4 ponction-biopsies transpariétales, 4 biopsies bronchiques et 2 cas par médiastinoscopie). Il est retenu sur des éléments de présomption dans 4 cas dont l’état clinique s’était amélioré après traitement. L’évolution sous traitement antibacillaire était favorable dans tous les cas sauf un seul cas qui a été victime d’une pneumonectomie gauche devant la forte présomption d’une néoplasie confirmée par une étude anatomopathologique. Conclusion La difficulté du diagnostic de la tuberculose pseudotumorale est expliquée par son polymorphisme clinique, radiologique et endoscopique qui peut mimer un cancer bronchique, surtout dans le cas de bacilloscopie négative. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.603 599
La miliaire tuberculeuse R. Cherkaoui (Résidente) ∗ , Professeur H. Jabri , N. Bougteb (Résident) , Professeur W. Elkhattabi , Professeur H. Afif Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : rajae [email protected] (R. Cherkaoui) Introduction La miliaire tuberculeuse est une forme de plus en plus rare (2 % à 8 %), définie par la dissémination hématogène ou lymphatique du bacille tuberculeux à partir d’un foyer pulmonaire ou extrapulmonaire mais qui reste grave pouvant entraîner une insuffisance respiratoire aiguë par œdème pulmonaire lésionnel. Méthodes Le but de notre travail est de déterminer le profil clinique, thérapeutique et évolutif des miliaires tuberculeuses. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 101 cas de miliaires tuberculeuses hospitalisés entre janvier 1989 et juillet 2019 au service de pneumologie 20 août. Résultats L’âge moyen est de 43 ans avec une prédominance masculine (64 %), l’antécédent de tuberculose est retrouvé dans 8 cas et le contage tuberculeux dans 10 cas. L’altération de l’état général est le symptôme commun dans tous les cas (100 %), la fièvre est présente dans 76,7 % des cas, la toux sèche est retrouvée dans 75,5 % des cas, et la dyspnée est retrouvée dans 38,3 % des cas. Parmi les causes d’immunodépression, nous avons noté : 3 cas de néoplasie, 5 cas de diabète, 5 cas de grossesse et 4 cas de maladies de système. La radiographie du thorax (en incidence de face) a retrouvé un aspect de miliaire pulmonaire dans tous les cas associés à une pleurésie dans 18 cas, une opacité excavée dans 3 cas et à un pneumothorax dans un cas. L’intradermoréaction à la tuberculine était positive dans 35 cas. Le traitement anti-bacillaire est démarré en urgence chez tous les cas. L’évolution a été bonne dans la majorité des cas avec un seul décès. Le complément du bilan a permis la confirmation du diagnostique soit par l’isolement direct du bacille de Koch ou par la biopsie dans 42,4 % des cas. Conclusion La miliaire tuberculeuse est une urgence thérapeutique dont le retard de prise en charge peut engager le pronostic vital. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.604 600
La tuberculose endobronchique H. Harraz ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Harraz)
24e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Paris, 24—26 janvier 2020
permettant la détection rapide de l’ADN du Mycobacterium tuberculosis et la résistance à la rifampicine. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de cet examen dans le diagnostic positif de la tuberculose. Méthodes Étude rétrospective entre juillet 2016 et juillet 2019 incluant les cas de tuberculose confirmés par étude bactériologique durant leur hospitalisation dans notre formation. Résultats Au total 92 dossiers ont été exploités. L’âge moyen était de 39 ans (17 et 73 ans) dont 63 hommes (68,5 %) et 29 femmes (31,5 %). Un antécédent de tuberculose était noté chez 17 patients (18,4 %) et de contage tuberculeux récent chez 14 patients (15,2 %). Le principal motif de consultation était la toux dans 94,5 % des cas. L’imagerie thoracique avait objectivé des images cavitaires dans 46,7 % des cas, un hydro-pneumothorax dans 33,6 % des cas et un syndrome interstitiel dans 26 % des cas. Le diagnostic était retenu par association microscopie directe/GeneXpert dans 10,9 % des cas, par microscopie directe chez 44 patients (47,9 %), par culture chez 3 patients (3,2 %) et par GeneXpert après une microscopie négative chez 35 patients (38,04 %). Le GeneXpert était positif dans les expectorations dans 40 % des cas, dans le liquide d’aspiration bronchique dans 33,3 % des cas, dans le liquide pleural dans 24,5 % des cas et dans le LCR dans 2,2 % des cas. Le seuil de détection était moyen dans 49 % des cas et bas dans 39,7 % des cas. Deux cas de résistance à la rifampicine ont été retrouvés. Durant l’hospitalisation le délai moyen du diagnostic était de 5 jours. La tuberculose était dans sa forme pleuropulmonaire chez 32 cas (34,7 %), pulmonaire commune chez 19 cas (20,6 %) et miliaire chez 17 cas (18,4 %). Elle était associée à un carcinome bronchique chez 7 patients et à une infection rétrovirale chez 2 patients. Le traitement anti-bacillaire était démarré avec un délai moyen de 6 jours entre l’admission au service et la date du diagnostic. L’évolution était favorable dans 88 % des cas. Conclusion Le GeneXpert est d’une grande sensibilité et spécificité pour le diagnostic positif de la tuberculose. C’est un examen rapide réduisant le délai diagnostique et thérapeutique de la tuberculose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.602 598
La tuberculose pseudotumorale N. Bougteb ∗ , H. Jabri , S. Raftani , W. El Khettabi , H. Afif CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Bougteb) Introduction La tuberculose pulmonaire pseudotumorale est une entité rare qui simule le carcinome bronchogénique surtout chez le tabagique, ce qui peut entraîner des difficultés diagnostiques, retardant une prise en charge précoce et adéquate. Méthodes Vingt-huit patients ont été colligés au service entre janvier 2013 au juillet 2019. Résultats L’âge moyen était de 50 ans avec prédominance masculine. Douze patients étaient fumeurs et quatre patients rapportant un contage tuberculeux récent. Les signes fonctionnels étaient non spécifiques et dominés par la toux et la douleur thoracique. La radiographie thoracique montre une opacité d’allure tumorale se projetant au niveau du sommet (14 cas), du hile (7 cas), du lobe inférieur (5 cas), axillaire (1 cas) et des macronodules pulmonaires dans un cas. La TDM thoracique a montré un processus tissulaire dans tous les cas, associé à des adénopathies médiastinales dans 13 cas, micronodules périlésionnels : 4 cas, épanchement pleural : 3 cas, envahissement des parties molles et des macronodules pulmonaires multiples dans 1 cas chacun. La fibroscopie bronchique avait montré une inflammation bronchique dans 6 cas, un bourgeon charnu dans 4 cas et une infiltration sténosante, compression extrinsèque et épaississement de l’éperon dans 1 cas
chacun et un aspect endoscopique normal dans les cas restants. Le diagnostic de la tuberculose a été confirmé dans 8 cas par examen bactériologique, et par examen histologique dans 15 cas (5 biopsies chirurgicales, 4 ponction-biopsies transpariétales, 4 biopsies bronchiques et 2 cas par médiastinoscopie). Il est retenu sur des éléments de présomption dans 4 cas dont l’état clinique s’était amélioré après traitement. L’évolution sous traitement antibacillaire était favorable dans tous les cas sauf un seul cas qui a été victime d’une pneumonectomie gauche devant la forte présomption d’une néoplasie confirmée par une étude anatomopathologique. Conclusion La difficulté du diagnostic de la tuberculose pseudotumorale est expliquée par son polymorphisme clinique, radiologique et endoscopique qui peut mimer un cancer bronchique, surtout dans le cas de bacilloscopie négative. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.603 599
La miliaire tuberculeuse R. Cherkaoui (Résidente) ∗ , Professeur H. Jabri , N. Bougteb (Résident) , Professeur W. Elkhattabi , Professeur H. Afif Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : rajae [email protected] (R. Cherkaoui) Introduction La miliaire tuberculeuse est une forme de plus en plus rare (2 % à 8 %), définie par la dissémination hématogène ou lymphatique du bacille tuberculeux à partir d’un foyer pulmonaire ou extrapulmonaire mais qui reste grave pouvant entraîner une insuffisance respiratoire aiguë par œdème pulmonaire lésionnel. Méthodes Le but de notre travail est de déterminer le profil clinique, thérapeutique et évolutif des miliaires tuberculeuses. Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 101 cas de miliaires tuberculeuses hospitalisés entre janvier 1989 et juillet 2019 au service de pneumologie 20 août. Résultats L’âge moyen est de 43 ans avec une prédominance masculine (64 %), l’antécédent de tuberculose est retrouvé dans 8 cas et le contage tuberculeux dans 10 cas. L’altération de l’état général est le symptôme commun dans tous les cas (100 %), la fièvre est présente dans 76,7 % des cas, la toux sèche est retrouvée dans 75,5 % des cas, et la dyspnée est retrouvée dans 38,3 % des cas. Parmi les causes d’immunodépression, nous avons noté : 3 cas de néoplasie, 5 cas de diabète, 5 cas de grossesse et 4 cas de maladies de système. La radiographie du thorax (en incidence de face) a retrouvé un aspect de miliaire pulmonaire dans tous les cas associés à une pleurésie dans 18 cas, une opacité excavée dans 3 cas et à un pneumothorax dans un cas. L’intradermoréaction à la tuberculine était positive dans 35 cas. Le traitement anti-bacillaire est démarré en urgence chez tous les cas. L’évolution a été bonne dans la majorité des cas avec un seul décès. Le complément du bilan a permis la confirmation du diagnostique soit par l’isolement direct du bacille de Koch ou par la biopsie dans 42,4 % des cas. Conclusion La miliaire tuberculeuse est une urgence thérapeutique dont le retard de prise en charge peut engager le pronostic vital. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.604 600
La tuberculose endobronchique H. Harraz ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Harraz)