La perte définitive de fonction rénale en greffe : une étiologie croissante de mise en dialyse en France

La perte définitive de fonction rénale en greffe : une étiologie croissante de mise en dialyse en France

266 Communications orales / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 261–290 Résultats Le traitement usuel eut un fort taux d’échecs (50 %). Le taux de...

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Communications orales / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 261–290

Résultats Le traitement usuel eut un fort taux d’échecs (50 %). Le taux de succès dans le groupe membrane greffée à l’héparine fut supérieur (68.5 % versus 50.4 %, p = 0.005), quelle que soit la modalité de traitement usuel. La différence absolue entre le groupe « membrane greffée à l’héparine » et les témoins fut de 18.2 %, avec une marge inférieure de l’intervalle de confiance 90 % égale +7.9 %. L’hypothèse de non-inferiorité à la borne de –15 % était acceptée, même si la supériorité à la borne de 15 % n’était pas atteinte. Discussion et conclusion L’utilisation de cette membrane greffée à l’héparine est une méthode d’usage simple et efficace pour l’hémodialyse sans héparine. Déclaration d’intérêts J Cridlig : GAMBRO-HOSPAL ; A DebskaSlizien : GAMBRO ; M Dorval : GAMBRO ; R Fay : GAMBRO-HOSPAL ; L Fernandez Lorente : GAMBRO-HOSPAL ; J Fort Ros : GAMBROHOSPAL ; L Juillard : GAMBRO-HOSPAL ; M Laville : GAMBROHOSPAL ; J Nortier : GAMBRO-HOSPAL ; P Rossignol : GAMBRO ; GAMBRO-HOSPAL ; D Thibaudin : GAMBRO-HOSPAL. Pour en savoir plus Laville M et al. J Am Soc Nephrol 24:2013. Late Breaking Trials Posters, SA-PO1084. Rossignol P et al. Trials 2013;14:163. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.314 CD013

La consultation pré-dialyse influence-t-elle la technique de démarrage de dialyse ? A. Le Guillou 1,∗ , M. Siebert 1 , S. Genestier 1 , Y. Auffret 1 , S. Bayat 2 , C. Vigneau 1 1 Néphrologie et Hémodialyse, CHU Pontchaillou, Rennes, France 2 Épidémiologie, Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Le Guillou) Introduction En 2012, on dénombre 9710 patients incidents en dialyse dont 1029 (10,6 %) en dialyse péritonéale (DP). Les contreindications à l’hémodialyse (HD) ou la DP sont peu nombreuses et les 2 techniques n’ont pas montré de différence d’efficacité et de survie. Actuellement, en absence de contre-indication, le choix de la technique est laissé au patient. Les consultations d’information pré-dialyse (CID) se développent. L’objectif de cette étude est de comparer la technique de dialyse effective des patients ayant eu une CID à celle des patients n’ayant pas eu cette consultation. Patients et méthodes Tous les patients ayant débuté la dialyse entre le 01/09/2009 et le 31/12/2013 sur le territoire 5 de Bretagne ont été inclus. Les données étudiées sont issues du Registre REIN et des dossiers patients. Résultats Sur 397 patients ayant démarré la dialyse, 198 patients avaient eu une CID individuelle et/ou collective, 197 n’en avaient pas eu. L’âge médian (64,2 ± 18,6 ans) et le sexe ratio (1/2) sont identiques dans les 2 groupes. L’HD est la technique effective de 158 (80 %) patients informés et 189 (95 %) des non informés. La DP est la technique de démarrage de 20 % des patients informés et 5 % des non informés. La première séance d’HD est effectuée sur cathéter chez 34 % des patients informés et 64 % des autres patients. Seuls 12 % des patients informés débutent en urgence contre 30 % des patients non informés. La clairance au démarrage est identique dans les 2 groupes (9,44 mL/min (3,33) vs 9,44 (6,30)). Discussion et conclusion L’HD reste la technique majoritaire au démarrage de la dialyse mais la CID permet à plus de patients de s’orienter vers la DP et donc peut être un choix éclairé du patient. Une analyse à 6 mois paraît nécessaire pour comparer la survie à moyen terme de ces deux groupes de patients et notamment la survie dans la technique.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.315 CD014

La perte définitive de fonction rénale en greffe : une étiologie croissante de mise en dialyse en France F. Chantrel 1,∗ , M. Dubau 1 , K. Pavaday 2 , C. Jacquelinet 3 , C. Couchoud 3 , M. Hourmant 4 , registre Rein 1 Service de Néphrologie-Dialyse, CH Mulhouse, Mulhouse, France 2 Sra Sud Est, Agence de la Biomédecine, Lyon, France 3 Registre Rein, Agence de la Biomédecine, Saint-Denis la Plaine, France 4 Service de Transplantation, CHU Nantes, Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Chantrel) Introduction En 2012 en France, 11 157 patients ont débuté un traitement de suppléance par dialyse (patients incidents + patients après perte de la fonction de leur greffon + patients en retour de sevrage temporaire pour récupération de la fonction rénale), parmi eux, 969 sont des patients qui débutaient un traitement par dialyse pour perte du greffon, soit 8,7 %. Patients et méthodes Sur les 20 régions pour lesquelles on dispose de 5 ans de recul, le nombre de patients de retour en dialyse après greffe est passé de 663 en 2008 à 820 en 2012. Résultats La part des retours de greffe parmi les nouveaux patients en dialyse variaient de 5,3 à 12,3 % en métropole. L’âge de la moitié des patients était de 56 ans ou plus. La moitié des patients était greffé depuis plus de 8,9 ans. Parmi ces patients, 165 (17 %) ont perdu la fonction de leur greffon dans la première année. Probablement, compte-tenu des nombreux facteurs qui fragilisent ces patients, leur prise en charge initiale se fait dans 72 % des cas en hémodialyse dans les centres lourds et pour 4,4 % en dialyse péritonéale. Discussion et conclusion Au vu du nombre croissant des patients transplantés rénaux en France et de l’évolution des caractéristiques des donneurs et receveurs (de plus en plus « limites »), on peut présumer que le nombre de patients incidents en dialyse « de retour de greffe » continuera d’augmenter dans les années à venir. Une étroite collaboration entre les centres de transplantation et de dialyse est d’autant plus requise qu’il s’agit d’une transition difficile pour ces patients greffés, aux pathologies particulières liées aux traitements immunosuppresseurs. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. Pour en savoir plus Agence de la Biomédecine. Rapport annuel REIN 2012. Accessible à : http://www.agence-biomedecine.fr/IMG/pdf/rapport rein 2012 vdef.pdf http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.316

Epidémiologie 1 CE001

Disparités spatiales d’incidence de l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) en Nord–Pas de Calais en lien avec la défaveur sociale F. Occelli 1,∗ , A. Deram 2 , M. Génin 3 , F.X. Glowacki 4 , D. Cuny 1 , Réseau Néphronor 1 Pharmacie, Lsvf, Université Lille 2, Ea4483, Lille, France