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Re ´sume ´s ´fe ´rence Re [1] Cappart V, Thys F, Piquet AF, et al. Impact de l’implantation d’une infirmie `re sociale dans un SU : bilan apre `s 2 ans d’activite ´. SFMU 2000. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.067
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La prise en charge des femmes victimes de ´conisation du ministe `re violences conjugales : pre ´tat des lieux aux urgences du CHRU de et e Montpellier
J. Canazzi a,*,b, F. Nembrini a,b ˆle accueil cliente `le, CHU Lapeyronie, Service social des patients, po Montpellier, France b ˆle accueil cliente `le, CHU Lapeyronie, Service des urgences, po Montpellier, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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a
´quipe ´s : Violences conjugales ; Assistant social ; E Mots cle pluridisciplinaire Introduction.— En 2001 : le rapport Henrion de ´finit le ro ˆle des professionnels de sante ´ dans la prise en charge globale des femmes victimes de violences conjugales. Le plan triennal 2005—2007 met en avant 10 mesures spe ´cifiques. Le 2e plan global triennal 2008—2010 conforte ces mesures et les comple `te par 12 nouveaux objectifs. Nous allons pre ´senter comment le service des urgences du CHRU de Montpellier s’inscrit dans ce plan. ´thode.— En 2002 : 2 postes d’assistants sociaux et 2 postes de Me psychologues sont cre ´e ´s aux urgences et un travail conjoint sur la question des femmes victimes de violences conjugales s’instaure. En 2003 : un re ´seau de diffe ´rents professionnels montpellie ´rains se mobilise pour ame ´liorer la prise en charge et le travail en partenariat. Durant l’anne ´e 2006 : un groupe de re ´flexion pluridisciplinaire se constitue au sein des urgences. ´sultats.— Lorsqu’une victime se pre Re ´sente en journe ´e, l’assistant social et la psychologue sont syste ´matiquement sollicite ´s, proposent un entretien, un accompagnement et un relais ` a l’exte ´rieur. En l’absence du bino ˆme, une fiche de liaison sociale est remplie permettant que la victime soit recontacte ´e, avec son accord. Cette approche a servi d’expe ´rience de base au groupe de re ´flexion pluridisciplinaire dont l’objectif est d’harmoniser et de coordonner la prise en charge globale. Cette collaboration a abouti a ` un protocole d’intervention institutionnalise ´, rede ´finissant les modalite ´s de prise en charge, en journe ´e, la nuit et les weekends. Une fiche re ´flexe est disponible sur Intranet pour l’ensemble des professionnels de l’ho ˆpital. Paralle `lement, pour sensibiliser le personnel a ` cette proble ´matique, un programme de formation spe ´cifique a e ´te ´ e ´labore ´ et mis en place a ` raison de 2 sessions par an. Conclusion.— La formation a permis au personnel de re ´aliser un premier accueil adapte ´ et de travailler sur un passage de relais. Cette mobilisation ge ´ne ´rale a engendre ´ une synergie et une cohe ´rence dans la prise en charge me ´dico-psychosociale. Il est a ` noter une nette progression des interventions sociales aupre `s de ce public : 120 en 2006 pour 145 en 2008. Cette approche pluridisciplinaire a de ´bouche ´ sur une implication institutionnelle proposant une action coordonne ´e a ` destination des femmes victimes de violences conjugales. Mieux reconnu dans ses missions d’interface entre l’ho a assurer la continuite ˆpital et la ville et contribuant ` ´ de la prise en charge et de la coordination, l’assistant social a vu son ro ˆle renforce ´. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.068
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´ Evolution de trois motifs d’admission aux urgences (infections, alcool, demandes sociales) des personnes sans abris entre 2003 et 2007 J.-F. Vigneau *, F. Bernas, G. Kierzek, J.-L. Pourriat ˆtel-Dieu ho ˆpital Cochin, AP—HP, Services des urgences SMUR, Ho ´ de me ´decine Paris Descartes, Paris, France faculte *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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´s : Urgences ; Pre Mots cle ´carite ´ ; Alcool Introduction.— Les services d’urgences sont confronte ´s quotidiennement ` a la prise en charge des personnes en grande pre ´carite ´. Les maladies infectieuses et les proble `mes d’alcool s’ajoutent souvent aux difficulte ´s sociales. L’objectif de cette e ´tude est d’e ´valuer l’e ´volution de ces trois motifs (infections, ivresse, social) de consultation aux urgences. ´tude re ´riels et me ´thodes.— E Mate ´trospective monocentrique. Extraction des motifs de recours et des donne ´es sociode ´mographiques sur les anne ´es 2003 et 2007. Les motifs infectieux, les ivresses et les demandes sociales (he ´bergement, repas, douche, etc.) ont e ´te ´ compare ´s entre les deux anne ´es (analyse univarie ´e ; chi2 pour les variables qualitatives discontinues). ´sultats.— Le nombre de consultations de personnes sans abris aux Re urgences a significativement augmente ´ (1164 en 2003, 1573 en 2007, p < 0,01) (Tableau 1). Si les motifs de recours infectieux sont stables, la proportion de patients SDF amene ´s par la police pour ivresse publique a significativement augmente ´ de me ˆme que les consultations pour demandes sociales (17 en 2003, 43 en 2007, p < 0,01). Conclusion.— Les urgences sont un point de passage de plus en plus fre ´quent pour les patients en grande difficulte ´ sociale ; au-dela ` des motifs me ´dicaux, les motifs sociaux et judiciaires (ivresse publique) repre ´sentent une part importante du recours aux urgences pour les personnes SDF.
Tableau 1 Caracte ´ristiques des patients SDF aux urgences/ motifs de recours (n).
Nombre de passages Nombre de personnes distinctes Infections Alcoolisations Social Pneumopathie Suspicion de tuberculose Gale Autres
2003
2007
p
1164 711 89 363 17 21 7 28 33
1573 1006 100 591 43 21 12 24 53
p < 0,01 NS NS p < 0,01 p < 0,01 NS NS NS NS
doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.069 390
´ ´dure pour ame ´liorer Evaluation d’une proce ´ et la connaissance du type de couverture l’identite sociale des patients des urgences C. Le Gall *, A. Paı¨no, M. Pre ´au, D. Djennad, P. Peudepie `ce, R. Quitellier, R. Hellman ˆpital Victor-Dupouy, Argenteuil, Service d’accueil des urgences, ho France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Urgence ; Identite Mots cle ´ ; Couverture sociale