La radio-télémétrie au service de l'E.E.G. et de la S.E.E.G.

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SOCIETI~ d'E.E.G, et de NEUROPHYSIOLOGIE CLINIQUE DE LANGUE FRAN(~AISE Sdance du 6 juin 1973

Communications

La radio-t616m6trie au service de I'E.E.G. et de la S.E.E.G. Technologie

matdriel

S. GEIER, J. BANCAUD, J. TALAIRACH, M . ENJELVIN Service de Neuro-Chirurgie Fonctionnelle et Unitd de Recherche I.N.S.E.R.M. U 97, H@ital Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, F 75014 Paris.

L'int6r6t de la radio-t61dm6trie de I'E.E.G. a 6t6 bien d6montr6 par les r6sultats obtenus ~t ce jour chez l'homme (Hossard-Bouchaud, 1972). Ces premiers r6sultats ont justifi6 l'6tude et la r6alisation d'un ensemble de radio-tdldm&rie ~t haute performance, permettant notamment des enregistrements sur de nombreuses d6rivations et en S.E.E.G. * Un certain hombre de principes ont dirig6 l'6tude d'un tel ensemble. Toutes les pi6ces qui composent cet appareillage, 61ectrodes comprises, doivent 6tre adapt6es aux contraintes apport6es par le sujet en mouvement. Le signal yenant des 61ectrodes, tr6s expos6 aux d6formations, doit 6tre pr6trait6 le plus rapidement possible pour pouvoir ~tre transport6 ensuite sur de plus longues distances sans d6formation. La force d'inertie de ce dispositif de pr6-traitement, en rapport avec son poids et sa fixation au cuir chevelu, dolt 6tre la plus faible possible pour limiter au maximum les m6canogrammes. Un autre dispositif miniature doit permettre de monter et de modifier facilement les montages, soit h partir des 61ectrodes de scalp (17-21 entr6es) soit h partir des 61ectrodes implant6es c6r6brales (80 entr6es). Le poids et l'arrimage de l'ensemble des appareils port6s par le sujet doivent ~tre compatibles avec une totale libert6 de mouvement. Le syst6me de transmission doit r6pondre 5. des exigences contradictoires : bande passante maxima, r6duction au minimum du nombre des fr6quences porteuses, multiplication des ddrivations port6es (de 12 pour la t616-E.E.G, h 16 pour

* Etudes et r6alisation ont 6t6 conduites en collaboration avec Alvar-Electronic grfice ~tl'aide de la Direction G6n6rale ~t la Recherche Scientifique et Technique. contrat n ° 71 - 7.2760. Tirds gt part : S. GEIER(b. l'adresse ci-dessus).

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la t616-S.E.E.G)., protection contre les parasites industriels et radiophouiques, bonne s6paration morphologique sur le trac6 entre les parasites et les signaux E.E.G., 6mission et rdception sans ~ lors des mouvements tr6s brusques du sujet. La r6alisation d ' u n tel appareillage est aujourd'hui achev6e, bien qu'il ait encore besoin de perfectionnement. La description d6taill6e en sera donn6e ult6rieurement (GEmR et al. en pr6paration). Cet appareillage permet l'6mission et la r6ception de 16 ddrivations. Les 61ectrodes sont en acier inox 18/8. Pour le scalp, elles sont constitudes par un petit bloc portant sur sa surface de contact 20 pointes finement taill6es. Pour la S.E.E.G., elles se prdsentent sous forme d'aiguilles souples de 0,6 m m de diam~tre, compos6es de 10 plots 6tag6s d'enregistrement. Le prd-traitement du signal E.E.G. est assur6 par un dispositif miniature anaplificateur (gain 200) et changeur d'imp6dance (entr6e 2 × 5 M ~ ~t 1 000 pF, sortie 300 [2 ). U n bottier de 160 g est fix6 sur la t~te du sujet par l'interm6diaire d ' u n casque en Velcro : il r6unit t o u s l e s changeurs d'imp6dance et permet la s61ection des montages. Les 6metteurs p6sent chacun 150 g e t sont fixds sur le haut du thorax du sujet. Chaque 6metteur porte 4 d6rivations, il est aliment6 par une batterie au cadmium nickel de 200 g dispos6e duns une cartouchi6re h la ceinture. Le syst6me de transmission est du type P P M - F M (multiplexage par impulsions modul6es en position - porteuse modul6e en frdquence). Chaque r6cepteur comporte 2 voles de r6ception mont6es en ~ diversit6 >>pour assurer une r6ception sans trou. Les sorties de ce r6cepteur peuvent 6tre connectdes ~t l'entrde d ' u n appareil d'E.E.G. (50~ V), ~t l'entr6e d ' u n amplificateur terminal (5 mV), o u / t l'entrde d ' u n enregistreur magndtique (1,4 V). La portde maxima est de 1.000 m6tres en espace libre. A c e jour 102 tdl6-E.E.G, de 5/t 7 heures ont 6t6 r6alisds (GEIER et al., 1972 ; GEIER et BANCAUD, 1973), ainsi que 10 t616-S.E.E.G, d ' u n e durde de 1 h 14 jours (BANCAtJI) et aL, 1973 ; GEIER et aL, 1973). BIBLIOGRAPHIE BANCAUD (J.), TALAIRACH(J.), GEIER (S.) et SCARABIN(J. M.). E.E.G. et S.E.E.G. dans les tumeurs c6r6brales et l'6pilcpsie. Edifor, 6dit., Paris, 1973, 352 p. GEIER (S.) et BANCAUD (J.). R6flexions ~t propos des 159 premieres crises 6pileptiques partielles enregistr6es en t616-E.E.G. Rev. E.E,G. NeurophyMol., 1973 1973, 3, 343-352 GEIER (S.), BANCAUD (J.) et ENJELV1N (M.), Observation et enregistrement t616-E.E.G, d'une crise 6pileptique partielle complexe. Rev. E.E.G. Neurophysiol., 1972, 2, 161-164. GEIER (S.), BANCAUD(J.), TALAIRACH(J.), BONIS (A.), SZIKLA (G.) et ENJELVIN (M.). Observation et enregistrement en t616-S.E.E.G, de crises visuelles ehez un 6pileptique. Rev. E.E.G. Neurophysiol., 1973 3, 355-359 HOSSARD-BOUCHAUD(H.). La radiot616m6trie de l'61ectroenc6phalogramme. Etat actuel. Thdse, Paris, 1972 76 p.