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16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012
et radiologique et la capacité à atteindre tous les organes rendent le diagnostic parfois difficile.
ganglionnaire. Taux de succès thérapeutique satisfaisant. Perdus de vue relativement élevés.
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.923
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.925
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La tuberculose mortelle
Tuberculose pulmonaire non confirmée
M. Khadhraoui , C. Aichaouia , S. Hamdi , S. Dabboussi , Z. Moatamri , R. Cheikh Service de pneumoallergologie, hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie
J. Chérif , S. Sanai , S. Toujani , M. Kaabi , I. Saada , H. Zakhama , Y. Ouahchi , N. Mehiri , B. Louzir , J. Daghfous , M. Béji Service de pneumologie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisie
Introduction.— La tuberculose est un fléau mondial. Sa mortalité est estimée à trois millions de décès par an ce qui la place au cinquième rang parmi les causes de décès dans le monde. Le but de ce travail est d’analyser les particularités des formes de tuberculose d’évolution fatale et d’étudier les causes de décès. Patients et méthode.— Étude rétrospective multicentrique en collaboration avec les services de pneumologie des CHU de Tunis. Cette étude inclue 1225 dossiers, dont 38 décès par tuberculose. Résultats.— Le taux de mortalité est de 3 %. L’âge moyen des patients décédés est de 52 ans avec une nette prédominance masculine (sex-ratio = 3,75). Le tableau clinique est dominé par les signes généraux (81 %) avec des lésions radiologiques bilatérales et diffuses dans 72 % des cas. Par ailleurs, nous avons noté 12 cas de miliaire tuberculeuse, soit 31 % de tous les décès. Les principales causes de décès sont soit directement liées à la maladie tuberculeuse 21 cas (55 %), altération profonde de l’état général, localisation extrapulmonaire, choc septique, détresse respiratoire, coma hépatique lié au traitement ou indirectement liées à la tuberculose 11 cas (29 %), tare grave, embolie pulmonaire, insuffisance surrénalienne. Dans six cas, la cause de décès est restée inexpliquée. Conclusion.— La prévalence de la tuberculose a régressé en Tunisie par rapport aux années précédentes, mais les cas graves existent encore, ce qui nécessite une sensibilisation des médecins de première ligne, afin de procéder à un dépistage précoce de la maladie en particulier chez les malades multitarés.
Introduction.— Malgré le progrès des moyens bactériologiques, la tuberculose (TBC) demeure non confirmée dans certains cas. Objectif.— Étudier les particularités cliniques, paracliniques et évolutives de la TBC pulmonaire non confirmée. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur des patients traités pour TBC pulmonaire non confirmée dans un service de Pneumologie entre janvier 2009 et juillet 2011. Les patients ayant une culture de BK positive ou une preuve histologique de TBC ont été exclus. Résultats.— Durant la période d’étude, 390 patients traités pour TBC pulmonaire ont été colligés. Parmi eux, 44 patients avaient une TBC non confirmée (11 %). L’âge moyen était de 41 versus 31 ans. Une immunodépression a été notée chez 20 % des cas versus 12 %. Le délai de consultation était en moyenne de 60 versus 41 jours. La symptomatologie était plus frustre. Les lésions étaient plus étendues. Les lésions excavées étaient moins fréquentes. Une miliaire était retrouvée dans 10 % des cas versus 4 %. Le scanner thoracique a permis d’appuyer le diagnostic de TBC pulmonaire dans 23 % cas. Le traitement antituberculeux a été entamé en moyenne après huit jours de l’hospitalisation. L’évolution était favorable chez 92 % patients avec persistance de sequelles dans 18 % des cas versus 9 %. Un doute diagnostique persistait dans 8 % des cas. Conclusion.— Dans notre pays, la TBC pulmonaire non confirmée reste encore assez fréquente. En effet, il s’agissait de patients plus âgés, plus tarés, avec plus de tableau radiocliniques atypiques. Dans ces situations, les cliniciens sont assez souvent amener à entamer un traitement antituberculeux d’épreuve. Seule l’évolution favorable conforte leurs attitudes.
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.924
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.926
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Prise en charge de la tuberculose chez l’enfant en 2010 au centre de Paul-Faure de Djibouti
Tuberculose endobronchique
M. Kamaté. , M. Osman , Y. Mohamed , S. Hoche Service pneumologie, centre Paul-Faure, Djibouti
M. Hdiji , S. Farah , S. Mhamdi , B. Hamdi , S. Dabboussi , G. Laribi , C. Aichaouia , Z. Moatemri , M. Khadhraoui , R. Cheikh Service de pneumologie, hôpital Militaire, Tunis, Tunisie
Objectifs.— Décrire les aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique des enfants tuberculeux au centre Paul-Faure de Djibouti. Méthodologie.— Étude rétrospective de la tuberculose chez tous les enfants de 0 à 15 ans toutes formes confondues diagnostiqués et traités (2RHZ/4RH) du 1er janvier au 31 décembre 2010 au centre Paul-Faure de Djibouti. Résultats.— En 2010, 1969 cas de tuberculose ont été notifiés au centre Paul-Faure dont 533 enfants de 0 à 15 ans, dépistés pour tuberculose avec un âge moyen de 6,5 ans et un sex-ratio de 1,6. Ces enfants proviennent en majorité de : Hayableh 128 cas (24 %), PK12 67 cas (12,5 %), BalbalaI 65 cas (12 %) et Quartier 7 47 cas (9 %). Dépistage : 17 TPM+ (4,8 %) — 1 Rechute (0,1 %) — 340 TPM (—) (64 %) — 176 TEP (33 %). Parmi les TEP, on note : 139 cas d’adénopathie, 21 cas de pleurésie, sept cas de tuberculose osseuse, cinq cas de miliaire, trois cas de péritonite et une méningite. Traitement : 447 succès thérapeutiques (84 %), neuf transférés (2 %), 74 perdus de vue (14 %), deux échecs (0,3 %) et un décédé (0,1 %). Conclusion.— Faible proportion des TPM+ et nombre important de tuberculose pulmonaire à microscopie négative et de tuberculose
Introduction.— La localisation endobronchique isolée de la maladie tuberculeuse est rare. Les cas rapportés dans la littérature sont essentiellement associés à un terrain de déficit immunitaire. Patients et méthodes.— Nous rapportons huit cas de tuberculose endobronchique chez des malades immunocompétents, colligés sur une période de huit ans. Résultats.— L’âge moyen de nos patients est de 46 ans. L’altération de l’état générale et la toux étaient les signes fonctionnels les plus fréquents (sept patients). L’examen clinique objective une atteinte multifocale chez un cas avec localisation ORL et ganglionnaire. La radiographie thoracique a montré des opacités excavées dans cinq cas, un infiltrat réticulonodulaire dans quatre cas. L’intradermoréaction était positive chez quatre patients. La fibroscopie bronchique a montré un élargissement des éperons chez (trois cas) et un aspect inflammatoire dans quatre cas. L’étude histologique des biopsies bronchiques a révélé un granulome épithélio-gigantocellulaire avec nécrose caséeuse chez six cas, les recherche de BK dans le liquide d’aspiration bronchique était positives dans un cas. Tous les malades ont rec ¸u une chimiothérapie