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L’atlas INCa pour s’orienter en cancérologie
générales
GÉNÉRALES I ACTEURS ÉCONOMIQUES I PRODUITS NOUVEAUX I LIVRES & AGENDA
s’orienter en cancérologie
© DR
La cartographie des établissements de santé traitant les cancers est accessible sur le site de l’Institut national du cancer (INCa), décision de l’INCa et de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS), pour mise à disposition du public de l’offre de soins en cancérologie.
Cartographie de l’offre de soins hospitalière en cancérologie.
Elle permet de consulter par région les établissements accrédités en chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie, selon les données transmises par les agences régionales de l’hospitalisation (ARH), demain agences régionales de santé (ARS). Sur 868 établissements autorisés, 754 assurent la chirurgie des cancers, 468 les chimiothérapies et 176 la radiothérapie externe. Chaque établissement dispose d’une fiche avec ses coordonnées, son site internet, la liste des traitements qu’il assure. Depuis fin de 2009, les établissements doivent disposer d’une autorisation de leur ARH pour traiter les cancers. Une fois autorisé, l’établissement dispose de 18 mois pour remplir les critères de qualité, à satisfaire d’ici mai 2011, notamment : r garantir aux patients accès au dispositif d’annonce, concertation pluridisciplinaire, respect des référentiels de bonnes pratiques cliniques, remise d’un programme personnalisé de soins, accès aux soins de support, aux traitements innovants et à la recherche clinique ; r remplir les critères techniques d’agrément définis pour chaque type de traitement (chirurgie des cancers, chimiothérapie, radiothérapie externe). Le Plan Cancer 2 (2009-2013) prévoit un l’accompagnement des établissements vers l’accréditation dans la période 2010-2011. L’offre de soins de la cartographie sera régulièrement mise à jour à partir des informations transmises par les ARS, où les établissements pourront déposer les demandes d’autorisation de nouvelles activités de soin. La cartographie permettra également d’identifier les établissements pouvant réaliser des chimiothérapies de proximité, en lien avec les établissements avec lesquels ils ont une convention. Des mises à jour sont prévues pour localiser les établissements traitant le cancer sur le territoire français et évaluer les distances grâce à un système de géolocalisation. L’offre de soins 2010 résulte d’une démarche en plusieurs étapes, avec les premiers décrets relatifs au traitement du cancer et aux critères techniques d’agrément définis par l’INCa en 2008. ■■
TVP et cancer La thrombo-embolie veineuse (VTE) est une complication fréquente des cancers. On a peu de données sur ses facteurs prédictifs selon le type de cancer, ce qui justifie une stratégie préventive, souligne un travail américano-danois. Une étude comparative en population danoise entre sujets porteurs de cancer (57 591) et population générale (287 476) constate que le risque de VTE a constamment été plus élevé en cas de cancer, notamment la première année du diagnostic. L’incidence de la VTE était la plus élevée en cas de cancer du pancréas, du cerveau, du foie et de myélome multiple (ordre décroissant), à un stade avancé et sous chimiothérapie. Le risque doit tenir compte d’indicateurs : diagnostic récent, site tumoral, grade, type de traitement. Source : DP Cronin-Fenton et coll., Hospitalisation for venous thromboembolism in cancer patients and the general population: a population-based cohort study in Denmark, 1997–2006 Br J Cancer 2010;103: 947–953.
Source : INCa : www.e-cancer.fr REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - NOVEMBRE 2010 - N°426 //
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© BSIP/PHOTOTAKE/SOMERVILLE
L’atlas INCa pour
BRÈVES
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La cartographie des établissements de santé traitant les cancers est accessible sur le site de l’Institut national du cancer (INCa), décision de l’INCa et de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS), pour mise à disposition du public de l’offre de soins en cancérologie.
Cartographie de l’offre de soins hospitalière en cancérologie.
Elle permet de consulter par région les établissements accrédités en chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie, selon les données transmises par les agences régionales de l’hospitalisation (ARH), demain agences régionales de santé (ARS). Sur 868 établissements autorisés, 754 assurent la chirurgie des cancers, 468 les chimiothérapies et 176 la radiothérapie externe. Chaque établissement dispose d’une fiche avec ses coordonnées, son site internet, la liste des traitements qu’il assure. Depuis fin de 2009, les établissements doivent disposer d’une autorisation de leur ARH pour traiter les cancers. Une fois autorisé, l’établissement dispose de 18 mois pour remplir les critères de qualité, à satisfaire d’ici mai 2011, notamment : r garantir aux patients accès au dispositif d’annonce, concertation pluridisciplinaire, respect des référentiels de bonnes pratiques cliniques, remise d’un programme personnalisé de soins, accès aux soins de support, aux traitements innovants et à la recherche clinique ; r remplir les critères techniques d’agrément définis pour chaque type de traitement (chirurgie des cancers, chimiothérapie, radiothérapie externe). Le Plan Cancer 2 (2009-2013) prévoit un l’accompagnement des établissements vers l’accréditation dans la période 2010-2011. L’offre de soins de la cartographie sera régulièrement mise à jour à partir des informations transmises par les ARS, où les établissements pourront déposer les demandes d’autorisation de nouvelles activités de soin. La cartographie permettra également d’identifier les établissements pouvant réaliser des chimiothérapies de proximité, en lien avec les établissements avec lesquels ils ont une convention. Des mises à jour sont prévues pour localiser les établissements traitant le cancer sur le territoire français et évaluer les distances grâce à un système de géolocalisation. L’offre de soins 2010 résulte d’une démarche en plusieurs étapes, avec les premiers décrets relatifs au traitement du cancer et aux critères techniques d’agrément définis par l’INCa en 2008. ■■
TVP et cancer La thrombo-embolie veineuse (VTE) est une complication fréquente des cancers. On a peu de données sur ses facteurs prédictifs selon le type de cancer, ce qui justifie une stratégie préventive, souligne un travail américano-danois. Une étude comparative en population danoise entre sujets porteurs de cancer (57 591) et population générale (287 476) constate que le risque de VTE a constamment été plus élevé en cas de cancer, notamment la première année du diagnostic. L’incidence de la VTE était la plus élevée en cas de cancer du pancréas, du cerveau, du foie et de myélome multiple (ordre décroissant), à un stade avancé et sous chimiothérapie. Le risque doit tenir compte d’indicateurs : diagnostic récent, site tumoral, grade, type de traitement. Source : DP Cronin-Fenton et coll., Hospitalisation for venous thromboembolism in cancer patients and the general population: a population-based cohort study in Denmark, 1997–2006 Br J Cancer 2010;103: 947–953.
Source : INCa : www.e-cancer.fr REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - NOVEMBRE 2010 - N°426 //
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