A346 fondamental dans le maintien du bon fonctionnement de la peau. Protéger l’innervation de la pollution apparaît donc comme un élément important à prendre en compte pour protéger efficacement la peau. Mots clés Neuritogenèse ; Peau sensible ; Pollution atmosphérique Déclaration de liens d’intérêts C. Le Gall-Ianotto est consultant pour Beiersdorf, Shiseido, Pierre Fabre, A. Verdin, F. Cazier, C. Guéré, D. Courcot, K. Vié déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts, A. Bataille est employé de Beiersdorf, L. Misery a rec ¸u une subvention de la part de Beiersdorf, Expansciences, Johson adn Johnson, L’Oréal, Nestlé Health Care, Pierre Fabre, Solabia, Uriage, est consultant pour bioderma. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.579 P414
Le certolizumab pegol dans le traitement du psoriasis en plaques : résultats d’efficacité sur 2 ans provenant de deux essais de phase 3 (CIMPASI-1 et CIMPASI-2)夽 Y. Pasquereau 1,∗ , K. Gordon 2 , K. Reich 3,4 , A. Blauvelt 5 , D. Thac ¸i 6 , C. Leonardi 7,8 , Y. Poulin 9 , M. Boehnlein 10 , S. Kavanagh 11 , C. Arendt 12 , A.B. Gottlieb 13 1 UCB Pharma, Colombes, France 2 Department of Dermatology, Medical College of Wisconsin, Milwaukee, États-Unis 3 SCIderm Research Institute, Hamburg 4 Dermatologikum Berlin, Berlin, Allemagne 5 Oregon Medical Research Center, Portland, États-Unis 6 University Hospital of Schleswig-Holstein Campus Lübeck, Lübeck, Allemagne 7 Central Dermatology 8 Saint Louis University School of Medicine, St. Louis, États-Unis 9 Centre de Recherche Dermatologique du Québec Métropolitain, Québec, Canada 10 UCB Pharma, Monheim, Allemagne 11 UCB Pharma, Raleigh, États-Unis 12 UCB Pharma, Brussels, Belgique 13 Department of Dermatology, Icahn School of Medicine at Mount Sinai, New York, États-Unis Introduction Le certolizumab pegol (CZP), anti-TNF␣ sans fragment Fc et pégylé, a montré des améliorations cliniques dans le psoriasis en plaques (PSO) et un profil de tolérance cohérent avec la classe des anti-TNFs sur 48 semaines (sem) de traitement en double aveugle (TDA) dans les essais de phase 3 [1]. Il est présenté ici la réponse clinique de patients atteints de PSO traités par CZP pendant la période en ouvert (OL). Matériel et méthodes Les données ont été poolées de deux essais de phase 3 chez des adultes atteints de PSO ≥ 6 mois (PASI ≥ 12, BSA ≥ 10 %, PGA ≥ 3), CIMPASI-1 (NCT02326298) et CIMPASI-2 (NCT02326272). Pour le TDA, les patients étaient randomisés 2/2/1 pour recevoir 400 mg de CZP toutes les 2 sem (T2S), 200 mg de CZP T2S (dose de charge 400 mg sem 0/2/4) ou le placebo (PBO). À la sem 16, les répondeurs PASI 50 au CZP ont conservé la même dose jusqu’à la sem 48. Les patients ayant poursuivi le TDA jusqu’à la sem 48 et obtenu un PASI 50 sont entrés dans la phase OL, recevant 200 mg de CZP T2S avec un ajustement ultérieur de la dose, autorisé en fonction de la réponse PASI. Pour tous les patients randomisés par CZP 200 mg ou CZP 400 mg T2S à la sem 0, nous présentons la proportion obtenant un PASI 75, PASI 90 et DLQI0/1 à la sem 48 et à la sem 96. Les patients n’obtenant pas un PASI 50 aux sem 32/40/48 étaient classés comme non-répondeurs lors des évaluations prévues ultérieurement. Les autres données manquantes ont été imputées par la méthode Markov Chain Monte
JDP 2019 Carlo. Les analyses de sensibilité ont été menées avec imputation des non-répondeurs. Résultats À l’inclusion, 175/186 patients ont été randomisés par CZP 400 mg T2S/CZP 200 mg T2S : le PASI moyen était de 19,6 (écarttype : 7,3)/19,2 (7,2) et le DLQI moyen était de 13,7 (6,9)/14,2 (7,4). Après 48 sem de TDA, une proportion plus élevée de patients CZP 400 mg T2S vs CZP 200 mg T2S avait obtenu un PASI 75 (81,6 % vs 68,2 %), un PASI 90 (60,3 % vs 49,1 %) et un DLQI0/1 (55,0 % vs 45,3 %). Pendant le traitement OL de 48 sem supplémentaires, les taux de réponse des patients passant de CZP 400 mg T2S à CZP 200 mg T2S étaient : PASI 75 70,1 %, PASI 90 43,8 %, DLQI0/1 43,9 %. Pour le groupe CZP 200 mg T2S ayant conservé la même dose, les taux de réponse étaient : PASI 75 70,8 %, PASI 90 49,2 %, DLQI0/1 47,9 %. Aucun nouveau signal de tolérance n’a été identifié. Conclusion Une proportion élevée de patients initialement randomisés par CZP 200 mg T2S ont maintenu leur réponse pendant la période en OL sur 96 sem. Chez les patients initialement randomisés par CZP 400 mg T2S, la proportion obtenant un PASI 75, PASI 90 et DLQI0/1 a diminué progressivement après réduction de la dose à CZP 200 mg T2S. Ces résultats indiquent qu’il serait bénéfique pour certains patients de poursuivre le traitement par CZP 400 mg T2S. Mots clés Certolizumab pegol ; Psoriasis en plaques Annexe A Déclaration de liens d’intérêts Le matériel complémentaire (déclaration de liens d’intérêts) accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/ 10.1016/j.annder.2019.09.580. 夽 Cette étude était financée par UCB Pharma. Costello Medical a apporté son aide pour la rédaction médicale.
https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.580 P415
Le dupilumab améliore les signes, les symptômes et la qualité de vie chez des patients adultes atteints de dermatite atopique non parvenus à un score IGA de 0/1夽 M. de Bruin-Weller 1,∗ , C. Griffiths 2 , E. Prens 3 , J. Szepietowski 4 , T. Etoh 5 , A. Rossi 6 , A. Gadkari 7 , Z. Chen 7 , L. Eckert 8 1 Centre Médical universitaire d’Utrecht, Utrecht, Pays-Bas 2 The Dermatology Centre, Salford Royal Hospital, University of Manchester, Manchester Academic Health Science Centre, Manchester, Royaume-Uni 3 Centre Médical universitaire Erasmus de Rotterdam, Rotterdam, Pays-Bas 4 Département de dermatologie, vénérologie et allergologie, université médicale de Wrocław, Wrocław, Pologne 5 Tokyo Teishin Postal Services Agency Hospital, Tokyo, Japon 6 Sanofi Genzyme, Cambridge, MA 7 Regeneron Pharmaceuticals Inc., Tarrytown, NY, États-Unis 8 Sanofi, Chilly-Mazarin, France Introduction Le dupilumab (DPL) est approuvé dans plusieurs pays pour le traitement des patients (pts) adultes souffrant de dermatite atopique (DA) modérée à sévère insuffisamment contrôlée. Matériel et méthodes Il s’agit d’une analyse post-hoc des données groupées de deux essais de phase 3 (SOLO1 : NCT02277743 ; SOLO2 : NCT02277769) visant à déterminer si des pts adultes atteints de DA modérée à sévère traités par le DPL et non parvenus à un score d’évaluation globale par l’investigateur (IGA) de 0/1 à la 16e semaine (s) présentaient une amélioration cliniquement significative pour un ou plusieurs des trois domaines majeurs de la DA (signes, symptômes et qualité de vie [QdV]). Les pts ont été randomisés selon un rapport 1/1/1 pour recevoir pendant 16 s 300 mg de DPL par voie SC une fois par S (1×/s), toutes les 2 s (1×/2 s) ou un placebo (PBO). Les réponses cliniquement significatives étaient définies sur un ou plusieurs des critères suivants : réduction ≥ 50 %