Le cil primaire : une cible pour la remyélinisation ?

Le cil primaire : une cible pour la remyélinisation ?

154 models for diphteria toxin-induced muscle depletion of microvascular cells, ablation of microvascular Angiopoietin-1 and fluorescent tracing of mic...

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154 models for diphteria toxin-induced muscle depletion of microvascular cells, ablation of microvascular Angiopoietin-1 and fluorescent tracing of microvascular cells. Results Conditional muscle pericyte depletion could not be used due to extensive, presumably ischaemic, muscle necrosis. In contrast, selective Cre recombinase ablation of Angiopoietin-1 gene in TNAP+ pericytes induced release of adult mSCs from quiescence. Following chemical injury, the ablation caused delayed muscle regeneration with persistently cycling Pax7+ mSCs. Selective type 2 fiber hypotrophy was observed consistently with prominent association of TNAP-expressing microvessels with type 2 fibers observed in TNAPGFP reporter mice. Conclusions We conclude that pericytes associated with endothelial cells exert paracrine effects on adjacent myogenic cells that participate in maintaining adult muscle homeostasis and during muscle repair. Keywords Pericytes; Satellite cells niche; Angiopoietin; Homeostasis; Regeneration Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. Further reading Abou-Khalil R et al. Autocrine and paracrine angiopoietin 1/Tie-2 signaling promotes muscle satellite cell self-renewal. Cell Stem Cell 2009; 5: 298—309. Dellavalle A. et al. Pericytes resident in postnatal skeletal muscle differentiate into muscle fibers and generate satellite cells. Nat Commun 2011;2:499. Gitiaux C. et al. Whole microvascular unit deletions in dermatomyositis. Ann Rheum Dis 2013;72(3):445—52. Kostallari E. et al. Pericytes in the myovascular niche promote postnatal myofiber growth and satellite cell quiescence. Development 2015;142(7):1242—53. https://doi.org/10.1016/j.morpho.2018.07.097 PC-CHEC 05

Étude des communications cellulaires et de l’hétérogénéité tumorale par approches microfluidiques Dominique Heymann a,b,c,∗ , Hannah K. Brown b , ¸oise Heymann a,b Marta Tellez-Gabriel c , Robin Young b , Marie-Franc a Inserm UMR1232, institut de cancérologie de l’ouest, Saint-Herblain cedex 1, France b Department of oncology and metabolism, laboratoire européen associé Inserm, Sarcoma Research Unit, medical school, university of Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni c Inserm UMR957, université de Nantes, Nantes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Heymann) Introduction/objectifs Le dialogue bi-directionnel établi entre les cellules tumorales et leur microenvironnement joue un rôle dans le développement tumoral et le processus métastatique. Ce microenvironnement est un sanctuaire pour les cellules résistantes aux drogues et participe également à enrichir l’hétérogénéité des tissus tumoraux. Une meilleure connaissance de l’hétérogénéité tumorale et des communications cellulaires est un des points clés des thérapies ciblées. Ce travail porte sur l’utilisation des nouvelles approches microfluidiques qui permettent de caractériser l’hétérogénéité tumorale à l’échelle de cellules uniques. Matériels/Patients et méthodes Les jonctions communicantes entre des cellules d’ostéosarcome (lignée humaine MNNG-HOS) et des cellules microenvironnement (cellules souches mésenchymateuses, endothéliales) ont été étudiées en tant réel par le suivi du transfert d’un traceur fluorescent entre deux cellules (donneuse et receveuse). Des cellules tumorales ont été isolées par une

Posters Commentés CHEC 2018 technique diélectophorétique (DEPArrayTM ) à partir de sections tissulaires de 30 micromètres d’épaisseur, dissociées puis marquées à l’aide d’anticorps. Une approche similaire a été utilisée pour isoler des cellules tumorales du sang circulant. Résultats La technique DEPArrayTM permet l’étude des jonctions communicantes en temps réel entre deux cellules. Les cellules d’ostéosarcome communiquent entre elles, avec les cellules endothéliales, avec les cellules mésenchymateuses lorsque celles-ci sont en cours de différenciation ostéoblastique mais aucune communication n’a pu être mise en évidence avec les macrophages, ostéoblastes et ostéocytes. À partir des sections de tissus, les cellules tumorales ont été isolées par l’utilisation de marqueurs différentiels qui associent pan-cytokératine, vimentine et contenu en ADN. Pour les cellules tumorales circulantes, une étape de préenrichissement microfluidique (ParsortixTM ) est nécessaire avant l’isolement par DEPArrayTM . Conclusions Les approches microfluidiques permettent l’isolement de cellules rares pour des études moléculaires plus approfondies. Ces nouvelles techniques permettent de mieux caractériser l’hétérogénéité tumorale à l’échelle de cellules uniques et viennent compléter l’arsenal disponible en anatomie pathologie. Mots clés Hétérogénéité tumorale ; Jonctions communicantes ; Cellules tumorales circulantes ; Approche microfluidique Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Pour en savoir plus Tellez-Gabriel M, Charrier C, Brounais-Le Royer B, Mullard M, Brown HK, Verrecchia F, Heymann D. Analysis of gap junctional intercellular communications using a dielectrophoresis-based microchip. Eur J Cell Biol 2017;96(2):110—118. Gabriel MT, Calleja LR, Chalopin A, Ory B, Heymann D. Circulating tumor cells: a review of non-EpCAM-based approaches for cell enrichment and isolation. Clin Chem 2016;62(4):571—81. Bolognesi C, Forcato C, Buson G, Fontana F, Mangano C, Doffini AS, et al. Digital sorting of pure cell populations enables unambiguous genetic analysis of heterogeneous formalin-fixed paraffin-embedded tumors by next generation sequencing. Sci Rep 2016;11;6:20944. https://doi.org/10.1016/j.morpho.2018.07.098 PC-CHEC 06

Le cil primaire : une cible pour la remyélinisation ? Giada Delfino a,b,∗ , Brigitte Samama a,b,c , Karelle Benardais a,b,c , Maria-Cristina Antal a,b,c , Said Ghandour b,d , Nelly Boehm a,b,c a Institut d’histologie, faculté de médecine, université de Strasbourg, Strasbourg, France b Équipe IMIS, ICube laboratory UMR 7357, Strasbourg, France c Fédération de médecine translationnelle de Strasbourg, Strasbourg, France d Anatomy and neurobiology, Virginia Commonwealth university, Richmond, États-Unis ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : giada.delfi[email protected] (G. Delfino) Introduction/objectifs Le cil primaire (CP) est une antenne moléculaire engagée dans des voies de signalisation impliquées dans la prolifération et la différenciation cellulaire. S’il est très étudié dans les neurones, les informations sur le CP de l’oligodendrocyte sont quasi inexistantes. Or, le CP peut moduler de fac ¸on dynamique sa longueur, modifiant ainsi la biologie de la cellule. Cette étude préliminaire a eu pour objectif de tester la capacité du CP à moduler sa longueur dans le lignage oligodendrocytaire. Matériels/Patients et méthodes Une lignée oligodendrocytaire (158 N, Dr S. Ghandour) et des oligodendrocytes natifs provenant

Posters Commentés CHEC 2018 de cortex cérébraux de souris PLP-eGFP prélevés à la naissance ont été cultivés en présence de chlorure de Lithium (LiCl), connu pour allonger le CP dans les neurones. Le CP a été observé par double immunomarquage gamma-tubuline/ARL13b et en microscopie électronique. Résultats Le CP était présent dans les cellules 158 N et dans les oligodendrocytes uniquement au stade de précurseurs (OPCs). Sa longueur a augmenté sous l’effet du LiCl. La corrélation entre cet effet sur le CP et la prolifération/différenciation des OPCs est en cours d’analyse. Conclusions Cette étude préliminaire ouvre un nouveau champ d’exploration pour augmenter la capacité des OPCs à remyéliniser dans les maladies démyélinisantes comme la sclérose en plaque. Accélérer la remyélinisation et empêcher la dégénérescence axonale puis neuronale est actuellement un enjeu important dans cette pathologie. Mots clés Oligodendrocytes ; Cil primaire ; Différenciation/prolifération ; Chlorure de Lithium Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

https://doi.org/10.1016/j.morpho.2018.07.099 PC-CHEC 07

Polypeptide insulinotropique dépendant du glucose (GIP) : hormone indispensable dans l’obtention d’un tissu osseux de bonne qualité et résistant Guillaume Mabilleau ∗ , Benoît Gobron , Béatrice Bouvard , Erick Legrand , Daniel Chappard GEROM-LHEA, SFR 42-08, université d’Angers, IRIS-IBS, CHU d’Angers, Angers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (G. Mabilleau) Introduction/objectifs Suite à un repas, l’entrée de nutriments dans l’intestin grêle stimule les cellules entéroendocrines à secréter des hormones intestinales. Parmi, les hormones produites dans le duodénum, le polypeptide insulinotropique dépendant du glucose (GIP) est une hormone essentielle dans le métabolisme osseux. Le but de cette étude était d’élucider plus en détail le rôle du GIP dans l’histophysiologie osseuse en utilisant un modèle murin de délétion du GIP (GIP-GFP-KI). Matériels/Patients et méthodes Huit souris males GIP-GFP-KI de 16 semaines ont été appariées avec 8 souris WT de même âge et de même sexe. Les microarchitectures trabéculaire et corticale ont été évaluées par microtomographie-X au tibia. La résistance osseuse a été quantifiée au fémur par flexion 3 points et sur coupes tissulaires par nanoindentation. La composition de la matrice a été déterminée par qBEI et par microspectroscopie infra-rouge à transformée de Fourier. Résultats Les souris GIP-GFP-KI présentent une diminution de la masse osseuse trabéculaire ainsi que des altérations de microarchitecture. De plus, la résistance osseuse du fémur est diminuée chez les souris GIP-GFP-KI. Les souris GIP-GFP-KI montrent une altération de la phase minérale de la matrice avec une diminution de l’intégrité du collagène (−30 %) et une augmentation de la glycation du collagène (24 %).

155 Conclusions Ces résultats supportent un rôle de la voie GIP/GIPR dans le contrôle de la qualité et de la résistance osseuse. Ceci est particulièrement important au vu des antagonistes du récepteur au GIP qui sont en cours de développement pour le traitement de l’obésité. Mots clés GIP ; Tissu osseux ; Qualité osseuse Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

https://doi.org/10.1016/j.morpho.2018.07.100 PC-CHEC 08

Apport de l’ACPA chez les fœtus sans signe d’appel échographique : étude rétrospective incluant 317 fœtus Matthieu Egloff a,∗ , Antoine Poli a , Marie-Paule Beaujard a , Marie-Laure Maurin a , Yves Ville b , Serge Romana a , Laurent Salomon b , Valérie Malan a a Histologie-Embryologie-Cytogénétique, hôpital Necker-Enfants-Malades, Paris, France b Gynécologie-Obstétrique, hôpital Necker Enfants-Malades, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Egloff) Introduction/objectifs La réalisation d’une ACPA chez les fœtus présentant une ou des anomalie(s) morphologique(s) est une stratégie diagnostique qui a été largement adoptée. Des études récentes ont également montré qu’environ 1 % de CNVs pathogènes sont détectés chez les fœtus sans signe d’appel échographique. L’objectif principal de notre étude est de déterminer la fréquence et la nature des CNVs identifiés par ACPA sur une cohorte de fœtus ayant bénéficié d’un diagnostic prénatal chromosomique en raison d’un signe d’appel biologique ou d’une anxiété maternelle. Matériels/Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective, réalisée entre novembre 2015 et juin 2017 et incluant 317 fœtus. Résultats Sur les 317 prélèvements, 9 anomalies ont été mises en ® évidence à l’examen direct ou par AneuVysion . Chez les 307 fœtus restant, l’ACPA a permis d’identifier 2 anomalies cryptiques pathogènes : une duplication 22q11,21 et une duplication 7q11,23 soit un taux de 0,65 % d’anomalie. Conclusions Dans notre étude, le taux de CNVs cryptiques pathogènes chez les fœtus « à bas risque d’anomalie chromosomique » est similaire à celui rapporté dans la littérature. Avec les nouvelles recommandations de l’HAS concernant les indications des tests ADN libre circulant, 3/317 anomalies pathogènes (soit 1 % des cas) n’auraient pas été détectées. Par ailleurs, d’après les dernières données de la littérature, le risque de fausse-couche après un geste invasif serait seulement de 0,11—0,22 %. Pour les femmes appartenant au groupe à risque après le dépistage, il pourrait donc être envisagé de leur laisser le choix entre un test ADN libre circulant ou une ACPA. Mots clés Diagnostic prénatal ; ACPA ; Signe d’appel biologique Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

https://doi.org/10.1016/j.morpho.2018.07.101