Le dosage de l’adénosine désaminase pleurale est-il utile pour le diagnostic de pleurésie tuberculeuse en France ? Évaluation à partir de 183 patients et perspectives

Le dosage de l’adénosine désaminase pleurale est-il utile pour le diagnostic de pleurésie tuberculeuse en France ? Évaluation à partir de 183 patients et perspectives

A50 16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012 92 Problématique de la prise en charge des pati...

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A50

16e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

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Problématique de la prise en charge des patients co-infectés TB/VIH sous bithérapie ARV et antituberculeuse en période post-crise à Bouaké M. N’dhatz-Sanogo , J.-C. Anon , H.-V. Achi , H. Dje Bi , G. Guiro Service de pneumologie, CHU Bouaké, Abidjan, Côte d’Ivoire Objectif.— Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des personnes co-infectées TB/VIH sous bithérapie. Patients et méthodes.— Étude rétrospective, menée chez des coinfectés TB/VIH en traitement ATB + ARV au CAT de Bouaké de janvier 2007 à décembre 2007. Les caractéristiques épidémiologiques, biologiques et thérapeutiques ont été analysées. Résultats.— Notre étude à inclus 106 patients, parmi lesquels 24,5 % ont développé une tuberculeuse au cours du traitement ARV. La tuberculose pulmonaire représentait 58,5 %. Le bilan initial au début du traitement antituberculeux n’a été réalisé que chez (57,5 %) des co-infectés, avec une décompte des CD4 < 200/mm3 . Seulement 26,2 % d’entre eux ont réalisé le bilan de suivi à M6. Tous les patients (100 %) étaient sous chimio-prophylaxie au cotrimoxazole. Le taux de succès aux ATB était de 81 %. Le taux de létalité était de 9,4 %. Le taux de perdus de vus était de 13,2 % avec une prédominance féminine (92,9 %). Au sein des PDV, 78,6 % étaient des naïfs aux ARV contre 21,4 % de non naïfs. Les abandons de traitements ont été observés, dans 71,4 % des cas, pendant la phase intensive du traitement antituberculeux. Conclusion.— La prise en charge des co-infectés TB/VIH en période post-crise est influencée par la lente reprise des activités TB/VIH. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.104 93

Le dosage de l’adénosine désaminase pleurale est-il utile pour le diagnostic de pleurésie tuberculeuse en France ? Évaluation à partir de 183 patients et perspectives H. Le Floch a , S. Duron b , H. Delacour c , F. Rivière a , I. Ngampolo a , W. Gaspard a , C. Ficko d , C. Marotel a , F. Vaylet a , J. Margery a , C. Rapp d a Service des maladies respiratoires, HIA Percy, Clamart, France b Centre d’épidémiologie des Armées, hôpital Bégin, Saint-Mandé, France c Service de biochimie, hôpital Bégin, Saint-Mandé, France d Service des maladies infectieuses, HIA Bégin, Saint-Mandé, France L’adénosine désaminase pleurale (ADAp) est un marqueur non invasif validé pour le diagnostic de pleurésie tuberculeuse (PT) en zone d’endémie tuberculeuse. L’ADAp a été peu évaluée en zone de faible prévalence, comme la France, alors que son utilisation devrait permettre d’éviter des procédures invasives telles que la thoracoscopie. Objectif.— Évaluer les performances diagnostiques de l’ADAp dans le diagnostic des PT en France. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective des exsudats pleuraux consécutifs avec mesure de l’ADAp (méthode de Giusti) dans deux hôpitaux franciliens pendant 8 ans. Les performances diagnostiques pour la PT ont été calculées pour plusieurs seuils de positivité. Le meilleur seuil a été identifié avec la courbe ROC. Résultats.— Les 183 exsudats comportaient 29 PT (15,8 %), 65 cancers, 5 hémopathies, 32 épanchements parapneumoniques, 24 pleurésies purulentes, 2 épanchements lymphocytaires idiopathiques, 12 transsudats vieillis, 14 épanchements d’autres causes. Il y avait 68 exsudats lymphocytaires dont 23 PT. Le meilleur seuil était 47 UI/L avec, pour les exsudats lymphocytaires : Se : 95,7 %, Spé : 91,1 %, VPP 84,6 %, VPN 97,6 %. Au seuil de 70 UI/L, la VPP était de 90,5 %.

Commentaires.— Ce travail retrouve de bonnes performances diagnostiques de l’ADAp en France. Si ADAp < 47, on peut éliminer la tuberculose. Si ADAp ≥ 47 UI/L, il faut tenir compte de la probabilité pré-test de tuberculose. Si la probabilité pré-test est élevée, ADAp > 70 UI/L est très évocateur de PT. Ces résultats appellent un travail prospectif qui évaluerait une stratégie diagnostique comportant le dosage de l’ADAp. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.105 94

Évaluation de la prise en charge conjointe tuberculose/VIH au PPH de Cocody de 2007 à 2008 E. Aka-Danguy , B. Anoma Hounkpatin , J.-C. Anon , C. Brou-Godé , J.M. Ahui , A. Kouassi Boko , K. Horo , T. Meless Tchamran , B. N’goran Koffi Service de pneumologie, CHU Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire Objectif.— Évaluer la prise en charge intégrée de la co-infection TB/VIH au sein de l’unité d’hospitalisation du service de PPH du CHU de Cocody de 2007 à 2008. Méthodologie.— Étude rétrospective basée sur l’analyse des dossiers de patients hospitalisés pour tuberculose au PPH de Cocody durant la période allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2008. Résultats.— Dans notre étude, nous avons enregistré 425 dossiers de patients hospitalisés pour tuberculose. Trois cent quatre-vingtdouze soit 92,2 % des patients ont bénéficié de conseil VIH. Parmi ceux-ci, 97,7 % ont accepté l’offre de dépistage VIH proposé par le prestataire de soins et 1,7 % des patients l’ont refusé. Sur les 383 tuberculeux ayant accepté de faire le test VIH, 375 tests (soit 95,7 %) ont été effectivement réalisés et 90,9 % des résultats ont été annoncés. Lesquels résultats ont permis de dénombrer 235 tuberculeux séropositifs pour le VIH soit 62,7 %, 129 patients séronégatifs soit 34,4 %, 6 malades dont le statut VIH est resté indéterminé et 2 patients dont les résultats du test n’ont pas été retrouvés. Des 235 patients séropositifs, 66 % ont bénéficié de la prophylaxie au cotrimoxazole et 35,3 % ont été mis sous ARV. Pour 93 (39,6 %) patients séropositifs, la prescription d’ARV a été différée. Entre 2007 et 2008, nous avons noté une augmentation de l’accompagnement pré-test. Mais l’annonce des résultats du test VIH et l’accompagnement post-test ont régressé. Conclusion.— La prise en charge intégrée de la co-infection TB/VIH doit contribuer à freiner la propagation de la tuberculose et à réduire la morbidité et la mortalité des séropositifs. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.106 95

Les effets secondaires du traitement de seconde intention dans la tuberculose multirésistante A. Ouardi , R. Didouna , Y. Berrabah Service de pneumologie CHUO, Oran, Algérie Le traitement de la TBMR requiert le recours aux antituberculeux de 2e intention qui sont peu éfficaces, toxiques et sources d’effets indésirables parfois sévères ce qui peut entraver cette thérapeutique déjà lourde et coûteuse. Patients et méthodes.— Les effets indésirables du traitement de 80 multirésistants sont étudiés et des stratégies de leur prise en charge instaurée. Résultats.— Sur les 80 patients : — 09 malades sont décédés dès les 1er semaines du traitement ; — 06 patients n’ont pas présenté d’effets secondaires notables ; — 17 ont présenté un seul effet secondaire ; — 21 ont présenté 02 effets secondaires ; — 18 ont présenté 03 effets secondaires ;