Le pneumothorax tuberculeux (à propos de 13 cas)

Le pneumothorax tuberculeux (à propos de 13 cas)

20e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 29—31 janvier 2016 Pour en savoir plus Desrunaux A, Franc ¸ois P, Pascal C, Cans C. Épidémio...

59KB Sizes 0 Downloads 119 Views

20e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 29—31 janvier 2016 Pour en savoir plus Desrunaux A, Franc ¸ois P, Pascal C, Cans C. Épidémiologie et caractéristiques cliniques des complications suppuratives des pneumonies de l’enfant. Arch Pediatr 2007;14(11). Guyon G, Allal H, Lalande M, Radière M. Les pleurésies purulentes de l’enfant : expérience montpelliéraine. Arch Pediatr 2005;12(Suppl. 1). http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.565 649

Le pneumothorax tuberculeux (à propos de 13 cas) K. El Hachimi ∗ , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. El Hachimi) Introduction Le pneumothorax (PNO) tuberculeux est une forme rare mais grave de la tuberculose. Méthodes Afin de soulever les difficultés diagnostiques et thérapeutiques de leur prise en charge, nous avons réalisé une étude rétrospective à partir des observations de pneumothorax tuberculeux, prises en charge au service des maladies respiratoires au CHU Ibn Rochd de Casablanca. En sept ans (2006—2013), treize cas de pneumothorax tuberculeux ont été colligés. Résultats Il s’agissait de 12 hommes et une femme. La moyenne d’âge était de 47,2 ans. Le PNO était révélateur de la tuberculose pulmonaire dans neuf cas et survenant au cours de son évolution dans quatre cas. La symptomatologie évocatrice de pneumothorax est toujours survenue dans un contexte d’altération fébrile de l’état général. La radiographie thoracique a montré un pneumothorax total dans douze cas et associé à des lésions parenchymateuses dans tous les cas. Le diagnostic de tuberculose a été confirmé dans dix cas, chez trois patients, l’origine tuberculeuse a été fortement suggérée vu le contexte clinique et épidémiologique. Le traitement a associé une chimiothérapie antituberculeuse conforme aux recommandations du plan National de lutte contre la tuberculose chez tous les patients et un drainage thoracique chez douze patients. L’évolution était favorable dans cinq cas. Deux patients ont été perdus de vue, le pneumothorax a été compliqué de pyopneumothorax tuberculeux dans trois cas, une récidive et deux décès. Conclusion À travers notre étude, nous rappelons que le pneumothorax tuberculeux est une forme rare et grave qui peut révéler ou compliquer une tuberculose évolutive. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.566 650

Profil épidémiologique, clinique et évolutif du pneumothorax spontané : à propos de 100 cas M. Jaafar ∗ , R. Noureddine , H. Ouledlaid , M. Gharnaout Service de pneumologie, EPH de Rouiba, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Jaafar) Introduction Le pneumothorax (PNO) est l’éruption de l’air dans la cavité pleurale, pouvant être secondaire à plusieurs étiologies, d’évolution souvent favorable, et de prise en charge simple en général, en dehors du traitement étiologique. La récidive est la complication la plus fréquente. Méthodes Étude rétrospective portant sur 100 cas de PNO spontané colligés au service de pneumologie de l’EPH de Rouïba sur 2 ans (juillet 2013—juillet 2015). Le but de ce travail est d’étudier le profil épidémiologique, clinique et évolutif du PNO spontané.

A253

Résultats Il s’agit de 88 hommes et 12 femmes avec un âge moyen de 42,52 ans (extrêmes 18—90 ans), 71 % des malades sont tabagiques. Dans les antécédents, 7 % des malades avait une BPCO, 8 % une atteinte tuberculeuse pulmonaire, et 21 % un épisode de PNO au moins. La douleur thoracique est présente dans 87 % des cas, la dyspnée dans 39 %, et la toux dans 12 %. Le PNO était total chez 72 % des patients, partiel chez 28 %, et bilatéral chez 1 % des cas. La TDM faite chez 21 patients montre des lésions d’emphysème dans 47,61 % des cas. Le traitement était le drainage chez 89 % des patients, avec une durée moyenne de drainage de 15 jours et demi, 4 % ont été opéré. L’évolution était favorable pour 92 % des cas dans le service, 4 patients ont été transférés en chirurgie. On déplore 4 décès. Conclusion Pathologie d’apparence bénigne, plus fréquente chez l’homme, le PNO nécessite une prise en charge urgente et parfois multidisciplinaire et un bilan rigoureux afin de guider la conduite thérapeutique ultérieure. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.567 651

Prise en charge du pneumothorax (PNO) dans un service de pneumologie d’Alger Est M. Jaafar ∗ , M. Gharnaout , D. Ihadadene , R. Noureddine , A. Nehal Service de pneumologie, EPH de Rouiba, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Jaafar) Introduction La prise en charge du PNO et surtout la technique thérapeutique a utilisé en première intention (exsufflation ou drainage) reste d’actualité. Le choix du geste est guidé par la situation clinique et dépend de l’opérateur. Méthodes Nous rapportons l’expérience du service de pneumologie de l’EPH de Rouïba (Alger Est) dans la prise en charge immédiate « médicale » avec une étude rétrospective sur 100 dossiers de malades hospitalisés durant une période de 2 ans (juillet 2013—juillet 2015). Résultats La moyenne d’âge est 42,52 ans, avec une prédominance masculine (88/12), le tabagisme est fréquent (71 %), 79 % des malades présentent le PNO pour la première fois. La symptomatologie est dominée par la douleur thoracique (87 %) et la dyspnée (39 %). Le PNO était droit à 56 %, gauche à 43 %, bilatéral à 1 % ; il était total à 72 %, partiel ou bridé à 28 %. L’exsufflation était préconisée dans 45 cas, le drainage thoracique dans 53 cas, le repos seul dans 1 cas, et la chirurgie dans 1cas. L’échec de 36 cas d’exsufflation a nécessité le passage au drainage thoracique, et l’échec d’une exsufflation et de 2 drainages a nécessité le recours à la chirurgie (préconisée pour 4 % des malades). L’évolution était favorable pour 92 % des cas dans le service. Conclusion À travers notre étude, on peut conclure que le drainage thoracique est plus efficace par rapport à l’éxsufflation à l’aiguille qui reste un geste plus facile et moins coûteux mais moins fiable. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.568 652

Prise en charge du pneumothorax spontané I. Elkard ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc