J Radio1 2004;85:1226-1467 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2004
dimanche 3 octobre
Séances scientifiques et thématiques
Scanner volumique : applications d'aujourd'hui et de demain Responsable : Alain Blum-Moyse
* Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie. Déterminer les applications futures du scanner.
Président : Jacques Rémy
Modérateur : Jean-Pierre Laissy
14 h30
Durée : 15 minutes
DIMINUTION DE LA DOSE DE PRODUIT DE CONSTRASTE J KIRSCH,T BOUZIANE,X HAMOIR,D SALOVIC TOURNAI - BELGIQUE Résumé: L'apparition des scanners multicoupes, surtout à 16 et bientôt 40 ou 64 coupes par rotation, a considérablement modifié les procédures d'injection de certains examens. Ces modifications touchent principalement les examens angiographiques tels que : angioscanner cardiaque, des carotides, membres inférieurs, polygone de Willis etc. La réduction drastique du temps d'acquisition induit des durées d'injection beaucoup plus courtes et de ce fait une réduction marquée des quantités de contraste injectées. La détection automatisée de l'arrivée du produit de contraste, disponible chez tous les constructeurs et utilisée de façon systématique, potentialise cette réduction des quantités injectées de contraste. L'utilisation en routine de reconstructions en VRT/MIP et de logiciels de segmentation automatisée tend à faire utiliser des contrastes à haute teneur en iode. Les examens non vasculaires par contre, investigant les parenchymes (hépatique, pancréatique etc.) exigent toujours l'injection d'une quantité nécessaire et suffisante d'iodeKg. De ce fait aucune diminution significative de la quantité de contraste injecté n'a pu être induite dans ce type d'examen par les scanners multicoupes. Mots clés : Produits de contraste, technique d'exploration - Scanographie
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14 h 5 0
Durée : 15 minutes
LE SCANNER CARDIAQUE J-L SABLAYROLLES SAINT DENIS - FRANCE
Objectifs :Analyser les retombées des évolutions technologiques récentes du scanner volumique pour l'exploration cardiaque. Résumé : Les évolutions passées du TDM avaient permis de répondre avec de plus en plus de précision à différentes indications cliniques du scanner cardiaque. L'évolution parallèle du nombre de
coupes, devenues sub-millimétriques, de la puissance du tube, de la vitesse de rotation du statif, des logiciels de reconstruction synchronisée à l'électro-cardiogramme et du post-traitement avait permis de résoudre tour à tour les problèmes en termes de couverture, de résolution (spatiale, temporelle, et en contraste) et de traitement du nombre croissant d'images. Le scanner volumique de dernière génération à 64 coupes permet au scanner cardiaque de devenir enfin une technique de routine en pathologie cardiaque, en y apportant la fiabilité nécessaire, et en ouvrant l'horizon d'indications cliniques nouvelles et prometteuses. Conclusion : Les scanners de dernière génération font du scanner cardiaque non plus un outil diagnostique naissant, mais une véritable exploration de routine, fiable, complet et peu contraignant pour le patient. - Mots clés :Scanographie, vaisseaux -Cœur, technique d'exploration
15 h 10
Durée : 12 minutes
UN SCANNER POUR L'INTERVENTIONNEL A BLUM-MOYSE NANCY - FRANCE
Résumé :Rapide, précis et sûr, le scanner est aujourd'hui le meilleur moyen pour réaliser des gestes interventionnels non vasculaires. Trois solutions techniques sont possibles : un simple écran de rappel en salle d'examen, le fluoroscanner et le simulateur de trajet. L'écran de rappel évite les déplacements de l'opérateur entre la salle d'examen et la salle de commande, ce qui améliore les conditions d'asepsie. Pendant chaque acquisition, l'opérateur se place dans une zone de moindre irradiation définie par les courbes isodoses de rayonnement diffusé. La réalisation d'acquisitions de contrôle programmées procure également un gain de temps. Le fluoroscanner est une option plus onéreuse qui peut être utilisée selon le mode précédent mais qui permet surtout un contrôle quasiment en temps réel, sur trois niveaux de coupe, de l'évolution du geste. L'usage d'une pince non métallique pour tenir les aiguilles est recommandé. L'émission des rayons X est supprimée lorsque le tube est en vis-à-vis de la main de l'opérateur. L'irradiation du patient est réduite grâce à la rapidité du geste et l'usage d'un faible mA. Les systèmes de simulation du trajet de l'aiguille supposent la réalisation d'une première acquisition dont les données sont utilisées pour simuler le déplacement de l'aiguille sur l'écran de contrôle.