Le subjonctif en français moderne

Le subjonctif en français moderne

214 litteraires. Ce sont l& des faits oonnus, mais trop souvent n&liges dans l’exkeignement . . Universitt! d’lemsterdam P. ZUMTHOR G. GUILLAUME, Ep...

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214 litteraires. Ce sont l& des faits oonnus, mais trop souvent n&liges dans l’exkeignement . . Universitt! d’lemsterdam

P. ZUMTHOR

G. GUILLAUME, Epuques et niveaux tem@wes dans Ze systJme de la conjugaison frayaise.

Cahiers de linguistique structurale ; publications de la Faculte des Lettres de l’universitk Laval, Qut%ec, 1952, 32 pages. Cette breve &ude constitue un rt%ume, d’usage commode, des thhses enseignCes depuis plusieurs annees par le savant yrofesseur de 1’Ecole des Hautes Etudes. Partant d’une analvse des aspects du verbe fran@s (immnnent : marcher : transcenda& : avoir marchd) , I ‘auieur ----*a-* souligne le fait que ces aspects constituent, non pas la conjugtison, mais ce qui est conjugue, la conjugaison etant representee par les formes de mode, de temps et de personne. Lcs formes modales signifient le de@ d’avancement dans la formation de l’image-temps: formation ~hevee (indicatif), inachevee (subjonctif), ou trop peu avancee pour comporter une reference personnelle (infinitif). Quant au systeme temporel du fran@s, il s’explique par la spatialisation du temps qu’il comporte, spatialisation opQee par le present qui, par position,, divise verticalement l’infinitude du temps en deux epoques, et, par comosition, la divise horizontalement en deux niveaux temporels. L’ examen de ces deux caractercs, et leur explicitation fLl’aide de plusieurs graphiques, constituent le corps de cet opuscule, important comme initiation & la theorie psycho-systematique de G. Guillaume. Wniversite’d’Amst&am

P. ZUMTHOR

P. IMBS, Le subjonctif en franpzis mod#erne.Publications de la Facultk des lettres de Strasbourg, 1953, 70 pages. Cet utile opuscule est ‘le developpemwt d’un article primitivement destine h. la revue ped.agogique de 1’Instiiut francais de Mayence: le problkme y ktait &non& d’une maniere ccnforme Q l’esprit de cette revue, repandue chez les professeurs de l’enseignement secondaire. Partant d’ ,,emplois” , l’auteur en degageait prudemment des fonctions, et tie passait qu’en conclusion a la notion de modalite. Ce premier ‘schema a 6th repris, reman%, eclair& Dans une introduction, P. Imbs

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rappelle un certain nombre de p cipes : oppos tion entre conception globale et expression lineaire de pcnsCe; entre phrase en devenir et phmse achevee; entre syntaxe enonciative et syntaxe affective, etc. Une breve conclusion est suivie de sept pages serrees de bibliographic et d’un index complet. Le corps e l’ouvrage (p. 26 Q 47) analyse les emplois du ,,mode” subjonctif par rapports aux correlations syntaxiques q&l implique : corr&htion avec une intonation expressive (subjonctif de souhait, etc.) ; conreiation subjonctif + intonation avec une autre proposition (type cite-toi de dh qtie je m’ y mette) ; correlation avec un antecedent (ie vtwx qti’ :Lvienne, etc.). Ce point de vue permet unc exposition coherente des faits, et met en valeur la modalite. On peut regretter qu’il escamote la question de I’unit6 ou de la pluralite des valeurs du subjonwt francais, question que la plupart de ceux qui se sont occupes dt cette matiere ont du se poser, en quels termes ewe ce fussent.. 11 est vrai aue P. Imbs signalc rapidement, p. 8-9, lee perspectives dans les qtielles se situent les principaux travaux rkent~~. I

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Universite’ d’Amsterdam

P. ZUMTH~K

J. SKuY, Les noms $ofMzires des Pbantes dans les Pydn~es Cantrales. Instituto de estudios pirenaicos, Barcelona, 1953, 444 pages.

6 des lettres de Cet important ouvrage du professeur de la Toulouse, l’un des meilleurs parmi les jeunes dialectologues franlvais, releve de fa geographic linguistique et -dans sa derniere par-tie- plus precisement de l’onomasiologie. L’objet en est l’et.ude des noms de plantes dans l’aire gasconne des Pyrenees, c’est&dire dans 1 :s vallees situ&es au nord de la ligne des c&es, entre le col de Mubisque et la source de la Salat. Sur cette bande de territoire d’environ 125 kilom&es de long, trente-trois points ont et6 determines (voir p. 13 sqq. les references topographiques et les fiches individuelles des temoins ut ilises) . Le materiel, note $ l’aide d’une transcription phonetique simple, adaptee aux phonemes des parlers loca x, a et& releve entre 1944 et 46 par l’auteur, lui-meme d’origine pyritn nne et parlant ou comprenant toutes les varietes pyren6ennes du gascon. Sa presentation dans le livre est doublement ,,objective” : les formes sont groupites selon les f amilles de plantes, et pour chacune de celles-ci selon la gee