Le tofacitinib impacte négativement la fonction des NK et leur activité anti-lymphomateuse

Le tofacitinib impacte négativement la fonction des NK et leur activité anti-lymphomateuse

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

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médiane du pourcentage de la masse grasse : pour toutes biothérapies confondues (p = 0,9) et pour les anti-TNF (p = 0,7). Conclusion. – Dans notre étude, nous n’avons pas noté de changement de réponse aux anti TNF chez les patients obèses atteints de PR. D’autres études prospectives avec un effectif plus ample seront nécessaires afin de confirmer ou d’infirmer ces résultats. Conflit d’intérêt. – aucun

gnostic de PR devant un tableau de poly-arthralgies ou polyarthrite. Conclusion. – La synovite échographique surtout à partir du grade 2 était reproductible, « réelle », sensible et discriminante, supportant la place de l’évaluation échographique des patients avec un tableau de poly-arthralgies, polyarthrite ou PR. Conflit d’intérêt. – aucun

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Quelle est la place de la synovite échographique dans le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde ? Revue systématique de la littérature de ses propriétés psychométriques

Enquête de préférence des stylos auto injecteurs des biothérapies

C. Deprouw* (1) ; A. Nutz (2) ; F. Flaisler (2) ; G. Mouterde (3) ; C. Gaujoux-Viala (2) (1) Rhumatologie, Hôpital Saint Antoine, Paris ; (2) Rhumatologie, CHRU de Nîmes, Nîmes ; (3) Immuno-rhumatologie, Hôpital Lapeyronie, Montpellier *Auteur correspondant : [email protected] (C. Deprouw) Introduction. – La polyarthrite rhumatoïde (PR) est un rhumatisme inflammatoire chronique potentiellement destructeur avec une fenêtre d’opportunité thérapeutique. L’atteinte la plus précoce et la plus fréquente au cours de cette pathologie est l’atteinte synoviale. L’échographie articulaire est de plus en plus utilisée mais la place de la synovite échographique dans la PR nécessite une évaluation rigoureuse de ses propriétées psychométriques. Matériels et Méthodes. – Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature dans les bases de données Medline, Embase et la librairie Cochrane ainsi que les résumés présentés aux congrès jusqu’en novembre 2014 sur les propriétés de la synovite échographique. Nous présentons ici la première partie de ce travail : la reproductibilité, la validité convergente et de construit, la capacité discriminante et la capacité prédictive de la synovite échographique pour répondre à la question « quelle est la place de la synovite échographique dans le diagnostic de PR ? ». Nous avons recueillis les données sur les patients et la PR, l’évaluation échographique, la comparaison à l’examen histologique, macroscopique, le nombre et le grade des synovites à l’examen clinique, l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) et échographique, la comparaison aux sujets sains ou autres maladies rhumatismales ainsi que la capacité prédictive de la synovite échographique sur le futur diagnostic de PR dans des arthrites débutantes. Résultats. – 190 articles avec un total de 10 383 patients ont été analysés. Les données analysées permettent de dire que la synovite échographique est bien une synovite (corrélation avec l’histologie-8 études et l’aspect macroscopique-7 études) avec des résultats moins bons sur les petites articulations. La reproductibilité inter et intra-observateur étaient bonne à excellente. La reproductibilité inter-observateur a été étudiée dans 59 études : modérée à excellente dans 46 études avec des kappa de 0,22 à 1 et des ICC de 0,25 à 0,93. Elle était meilleure à partir du grade 2. Elle était moins bonne pour l’épaule, la cheville et le poignet. Il y avait une bonne concordance entre échographistes peu expérimentés et expérimentés. L’examen articulaire échographique à la recherche de signes inflammatoires locaux semblait bien corrélé aux données cliniques tout en étant plus sensible (77 études). Il y avait également une bonne concordance avec l’IRM (40 études) surtout pour le doppler, mais l’IRM détectait plus de synovites que le mode B. L’échographie permettait de différencier les sujets sains de ceux atteints de PR (25 études), cependant, il pouvait y avoir des hypertrophies synoviales chez les sujets sains. Elle retrouvait des différences entre la PR et les autres rhumatismes inflammatoires (13 études) mais sans que cela permette d’identifier les différentes maladies rhumatologiques. L’échographie permettait dans certaines études d’établir le dia-

A. Basch* (1) ; J. Grapinet (2) (1) Rhumatologie, Infirmerie Protestante, Caluire-et-Cuire ; (2) Rhumatologie et Pathologie Osseuse, Hospices Civils de Lyon, Lyon *Auteur correspondant : [email protected] (A. Basch) Introduction. – Le choix de la première biothérapie est complexe et prend en compte de nombreux critères : caractéristiques de la maladie, comorbidités du patient, désirs du patient, … L’aspect visuel du stylo intervient également dans le choix du patient. Cette étude a été menée pour connaitre la préférence des patients de rhumatologie sur l’aspect visuel des stylos auto injecteurs des biothérapies. Matériels et Méthodes. – Une enquête monocentrique a été réalisée à l’Infirmerie Protestante à Caluire auprès des patients se présentant en consultation de rhumatologie entre le 17,06,16 et le 26,07,2016. L’ensemble des systèmes auto injecteurs disponibles en France a été présenté aux patients. Un classement de préférence a été demandé ainsi que les raisons de ce choix. Ont été exclus tous les patients ayant déjà eu une biothérapie. Résultats. – 250 patients ont répondus aux questionnaires dont 66 % de femmes et d’âge moyen de 62,7 ans [18-94 ans]. 58 patients étaient atteints d’un rhumatisme inflammatoire chronique (RIC). Le reste des diagnostics est celui habituellement observé en consultation de rhumatologie. Le choix numéro 1 va en premier lieu vers le stylo d’étanercept (ETA) (n = 116) puis vers celui d’abatacept (ABA) (n = 56) puis celui de golimumab (GOL) (n = 49) et enfin celui d’adalimumab (ADA) (n = 29). La taille du dispositif est le principal motif de choix (n = 112), vient ensuite l’aspect pratique (n = 66) et enfin le design (n = 36) et la couleur (n = 36). En faisant un classement par point selon l’ordre de préférence, ETA arrive en tête suivi d’ABA et ADA et enfin GOL. Lorsque l’on considère le sous groupe des RIC (n = 58) les résultats sont exactement les mêmes. Le sexe et la tranche d’âge ne modifient pas les résultats. Sur les 5 patients avec trouble de la préhension, GOL arrive en tête pour son aspect pratique. Conclusion. – Bien que mineur l’aspect esthétique ne doit pas être négligé car le patient se fait une première opinion avant même que le médecin ne lui ait expliqué les avantages de chaque produit. La conception de systèmes injecteurs visant une prise en main facile pour mains déformées va à l’encontre de l’aspect esthétique avec des tailles le plus souvent imposantes. De plus le recours à la biothérapie a pour but de prévenir ces déformations articulaires et de préserver l’autonomie fonctionnelle de nos patients. Les futurs stylos devront prendre en considération cet aspect visuel et notamment leur taille. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Ma-006

Le tofacitinib impacte négativement la fonction des NK et leur activité anti-lymphomateuse G. Nocturne* (1) ; F. Tahmasebi (2) ; S. Boudaoud (3) ; B. Ly (4) ; X. Mariette (5) (1) Service de rhumatologie, Université Paris Sud XI, APHP, INSERM 1184, Le Kremlin-Bicêtre ; (2) Inserm u1012, Universite Paris Sud XIFaculté de Médecine, Le Kremlin-Bicêtre ; (3) Inserm u1184, Universite

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Paris Sud XI- Faculté de Médecine, Le Kremlin-Bicêtre ; (4) Rhumatologie, inserm u1184, Universite Paris Sud XI- Faculté de Médecine, Le Kremlin-Bicêtre ; (5) Rhumatologie, CHU Bicêtre, Le Kremlin-bicêtre *Auteur correspondant : [email protected] (G. Nocturne) Introduction. – L’activité de la maladie est le principal facteur de risque de développement de lymphome au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR). L’impact des traitements est difficile à évaluer : ils pourraient diminuer le risque de lymphome via un meilleur contrôle de l’activité, mais aussi majorer ce risque par un impact négatif sur l immunosurveillance anti lymphomateuse comme observé chez les transplantés. Le tofacitinib est un inhibiteur des Janus Kinases (Jak) 3 et 1. Il a démontré son efficacité dans la PR. Il a récemment été montré que les NK participaient à l’immunosurveillance anti-lymphomateuse. Le but de cette étude a été d’évaluer l’impact du tofacitinib sur la fonction anti lymphome des NK Patients et Méthodes. – Des NK de donneurs sains ont été cultivés pendant 6 jours en présence de tofacitinib (10,50 et 100 nM) ou contrôle DMSO. Nous avons étudié le phenotype NK et la cytotoxi-

cité vis à vis de 2 lignées de lymphome B [Farage (EBV+) et SUDHL4 (EBV-)]. Les résultats sont exprimés en moyenne + SEM. Les groupes ont été comparés par test de Mann Whitney. Résultats. – Nous n’avons pas observé de différence de survie après 6 jours d’exposition au tofacitinib. En revanche, l’activation des NK était diminuée apres exposition au tofacitinib avec un effet dose (Figure 1A). L’expression des récepteurs activateurs NKp30, NKp44 et NKG2D (Figure 1B-D) était diminuée sous tofacitinib tout comme le niveau de maturation (CD57). Nous avons observé une diminution de la fonction des NK lors des cocultures avec les lignées lymphomateuses B : baisse significative de la degranulation vis-à-vis de la lignée Farage, tendance face à la lignée SU-DHL64 et tendance pour une baisse de la cytotoxicité (Figure 2). Conclusion. – Cette étude démontre l’impact négatif du tofacitinib sur l’activation, la maturation et les fonctions anti-lymphome des NK. Ces résultats nécessitent une confirmation chez les patients. Cet effet pourrait participer à l’augmentation du risque d’infection herpes zoster sous tofacitinib et suggère de rester vigilant quant au risque de lymphome. Conflit d’intérêt. – aucun