21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Conclusion Dans notre étude, l’âge ≥ 65 ans et le stade N avancé sont des facteurs de mauvais pronostic chez les patients atteints de CBPNPC aux stades avancés recevant une chimiothérapie de deuxième ligne. Ces facteurs peuvent être considérés dans la sélection des patients candidats à une deuxième ligne de chimiothérapie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.481
PO16 — Cancer 4 (hémopathies, tumeurs rares, plèvre et médiastin)
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Les aspects radiologiques thoraciques des hémopathies malignes A. Moustarhfir Elidrissi ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Moustarhfir Elidrissi) Introduction Les hémopathies malignes sont des tumeurs développées aux dépens du tissu hématopoïétique et des ganglions lymphatiques. Les déterminations thoraciques des hémopathies malignes sont fréquentes et d’aspect radiologique variable. Méthodes Une étude rétrospective portant sur 101 cas colligés entre 2003 et 2016. Résultats Il s’agit de 51 femmes et 50 hommes. La moyenne d’âge était de 38 ans. Le syndrome d’épanchement liquidien était noté dans 56 % des cas, des adénopathies périphériques dans 32 %, des masses pariétales dans 11 % et des nodules sous-cutanés dans 7 %. Le téléthorax montrait un élargissement médiastinal dans 67 % des cas, une opacité de type pleural dans 40 %, une opacité pulmonaire dans 10 %, un syndrome alvéolaire dans 7 %, une atélectasie dans 4 % et un aspect en lâcher de ballon dans 1 %. Le scanner thoracique avait noté des adénopathies médiastinales dans 52 % des cas, un complexe gangliotumoral dans 16 %, un processus parenchymateux dans 10 %, une condensation alvéolaire dans 8 %, des opacités réticulaires de distribution lymphatique dans 1 % et un épanchement pleural associé dans 40 %. Il s’agissait d’un lymphome malin non hodgkinien dans 50 % des cas, d’une maladie d’Hodgkin dans 36 %, d’une maladie de Kahler dans 12 %, de leucémie aiguë dans 3 % et de leucémie lymphoïde chronique dans 1 %. Le traitement reposait essentiellement sur la polychimiothérapie. L’évolution était favorable dans 60 % des cas, avec 8 % de rechute, 15 % toujours sous traitement et 19 % des cas sont décédés. Conclusion Les aspects radiologiques des atteintes thoraciques des hémopathies malignes sont polymorphes et aucun aspect radiologique n’est spécifique. La TDM thoracique permet de suspecter fortement le diagnostic. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.482 470
Profil étiologique des adénopathies médiastinales A. Moustarhfir Elidrissi ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Moustarhfir Elidrissi)
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Introduction Les adénopathies médiastinales dominent la pathologie médiastinale par leur fréquence et par les difficultés du diagnostic essentiellement étiologique. Le but du travail est de préciser les étiologies les plus fréquemment retrouvées des adénopathies médiastinales. Méthodes Étude rétrospective portant sur 51 patients hospitalisés au service des maladies respiratoires de l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Résultats La moyenne d’âge de nos patients était de 40 ans (16 à 70 ans). On a noté une prédominance féminine dans 75 % des cas. Le contage tuberculeux récent était noté dans 12 % des cas. Les signes cliniques étaient dominés par la dyspnée dans 74 % des cas et les douleurs thoraciques dans 56 %. L’examen clinique a retrouvé des adénopathies périphériques dans 23 % des cas, des nodules cutanés, des lésions érythématosquameuses et un syndrome d’épanchement liquidien dans 8 % des cas chacun. La radiographie thoracique révélait un aspect de lymphome hilaire bilatéral dans 55 % des cas, un aspect d’élargissement médiastinal isolé dans 22 % des cas et associé à une opacité de type pleural dans 7 % des cas. La tomodensitométrie thoracique retrouvait des adénopathies médiastinales chez tous nos patients dont 10 % étaient nécrosées. Le diagnostic histologique est porté par les biopsies bronchiques dans 37 % des cas, les biopsies ganglionnaires périphériques dans 21 % des cas, biopsie sous médiastinoscopie dans 11 % des cas. Les adénopathies médiastinales étaient d’origine sarcoïdienne dans 37 % des cas, tuberculeuse dans 25 % des cas, lymphomateuse dans 21 % des cas et métastatiques dans 4 % des cas. L’évolution, jugée sur l’amélioration clinique et la régression voire la stabilisation des adénopathies, était bonne dans 72 % des cas, 11 % des cas sont en cours de traitement et 11 % des cas sont perdus de vue. Conclusion Il ressort de cette étude les difficultés du diagnostic étiologique des adénopathies médiastinales, qui reste dominé par la sarcoïdose dans notre contexte. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.483 471
Apport de la ponction biopsie transpariétale dans les tumeurs médiastinales A. Moustarhfir Elidrissi ∗ , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Moustarhfir Elidrissi) Introduction Les tumeurs médiastinales sont des tumeurs rares, dont le diagnostic repose le plus souvent sur l’histologie. Méthodes Pour préciser l’apport de la ponction biopsie transpariétale (PBTP) dans la confirmation histologique des tumeurs médiastinales. Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 42 cas colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Résultats La moyenne d’âge était de 40 ans. Le tableau clinique était dominé par la douleur thoracique et la dyspnée. Le téléthorax objectivait une opacité de type médiastinale dans 27 cas, un aspect d’élargissement médiastinal dans six cas, associé à un lâcher de ballons et une opacité de type pleural dans deux cas, une opacité à projection hilaire dans cinq cas, un hémithorax opaque et un aspect de surélévation de la coupole diaphragmatique dans un cas chacun. Le scanner thoracique montrait un processus tissulaire du médiastin antérieur dans 23 cas, du médiastin moyen dans dix cas, du médiastin postérieur dans cinq cas, et un processus de densité liquidienne dans quatre cas. L’étiologie était confirmée par la ponction biopsie transpariétale (PBTP) dans 14 cas (scanoguidée dans huit cas [20 %] et échoguidée dans cinq cas [13 %]), sur la pièce opératoire de la