Les cancers bronchiques primitifs au Sénégal : difficultés de la prise en charge en milieu hospitalier africain

Les cancers bronchiques primitifs au Sénégal : difficultés de la prise en charge en milieu hospitalier africain

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 392 Les cancers bronchiques primitifs au Sénégal : difficulté...

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18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 392

Les cancers bronchiques primitifs au Sénégal : difficultés de la prise en charge en milieu hospitalier africain A. Niang a , I. Diédhiou a , P.S. Ba a , A. Mbengue b , M. Mbaye Sagna c , Y. Diop d , I. Cissé Diakhaté b , K. Ba Fall a , P.S. Mbaye c a Service de pathologies infectieuses et pneumologie, hôpital Principal de Dakar, Dakar, Sénégal b Service de radiologie, hôpital Principal de Dakar, Dakar, Sénégal c Service de médecine interne, hôpital Principal de Dakar, Dakar, Sénégal d Laboratoire anatomie pathologie, hôpital Principal de Dakar, Dakar, Sénégal Introduction.— Les cancers bronchiques primitifs (CBP) sont fréquents et posent de réels problèmes de prise en charge (PEC) dans nos pays. Nos objectifs étaient de décrire les difficultés de la PEC en rapportant les aspects diagnostiques et évolutifs des cas de cancers admis dans notre structure. Malades et méthodes.— Étude rétrospective réalisée entre janvier 2007 et décembre 2012 à l’hôpital Principal de Dakar, incluant tous les hospitalisés avec un CBP confirmé. Résultats.— Étaient inclus 64 patients (55 H et 9 F), d’âge moyen 57,3 ans [35—73]. Dix-sept avaient une comorbidité et 50 (78,1 %) étaient des fumeurs ou ex-fumeurs avec 26,4PA en moyenne. Les principaux signes révélateurs étaient : douleurs thoraciques, toux chronique, hémoptysie et/ou amaigrissement toujours associés à des anomalies radiologiques. Les patients étaient : PS1 (12 cas) ; PS2 (27 cas) et PS3 ou PS 4 (25 cas). Les types histologiques étaient : 31 adénocarcinomes, 17 carcinomes épidermoïdes, 10 carcinomes indifférenciés et 6 cancers à petites cellules. Les patients étaient classés stade IIA (4 cas) ; stade IIIB (18 cas) et stade IV (42 cas). Seuls 37 patients avaient rec ¸u une chimiothérapie ; associée à une radiothérapie (4 cas) et une 2e ligne (1 cas). Leur survie variait de 1 à 28 mois. Commentaires.— Notre série confirme, le diagnostic souvent tardif. La PEC est problématique, du fait du coût élevé de la chimiothérapie, d’une radiothérapie presque inexistante et d’une chirurgie thoracique à ses débuts. L’amélioration de la PEC passe par une réduction des délais diagnostiques, la mise en place de standards thérapeutiques adaptés au contexte socioéconomique africain et la lutte anti-tabac. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.438 393

Oligométastases pulmonaires : la radiothérapie stéréotaxique robotisée comme une nouvelle option ? G. Janoray , S. Chapet , A. Ruffier-Loubière , G. Bernadou , I. Barillot , G. Calais Centre Henry-S.-Kaplan, CHRU de Tours, Tours, France

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La réponse était évaluée selon les critères RECIST v1.1, le contrôle local défini comme l’absence de progression tumorale. La toxicité était évaluée selon la CTCAE v4.0. Résultats.— Le suivi médian était de 10,6 m (mini : 1,3 m, maxi : 36,1 m). Un contrôle local a été obtenu dans 93,3 % des cas (98/105 lésions), 72,4 % de RC, 19,4 % de RP et 8,2 % de SD. Le contrôle local à 1 an était de 90 %. La survie globale et la survie sans récidive à 1 an étaient de 86 % et 48 %, respectivement. Il n’a pas été observé de toxicité aiguë grade 3 ou 4. Une pneumopathie radique grade 2 a été observée chez 2 patients, nécessitant une corticothérapie courte. Conclusion.— La RSR est bien tolérée, permettant un taux de contrôle local élevé. Des études prospectives sont nécessaires afin de déterminer la place de la RSR dans la prise en charge des patients oligométastatiques pulmonaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.439 394

Tumeur neuro-ectodermique primitive thoracique : à propos de 8 cas S. Alihalassa , L. Baough , N. Zidouni Pneumologie, Alger, Algérie Introduction.— La TNEP est une tumeur rare, de pronostic très péjoratif. L’atteinte thoracique est le site de prédilection de ces sarcomes. Le diagnostic de ces tumeurs nécessite la contribution de l’histopathologie et de l’immuno-histochimie. Patients et observations.— Nous avons mené une étude rétrospective sur 13 ans incluant 8 cas hospitalisés dans le service de pneumophtisiologie, CHU Issad Hassani à Alger. Nous avons analysé les aspects cliniques, radiologiques, anatomopathologiques et thérapeutiques de ces tumeurs. Résultats.— Sur les 8 cas colligés, le sex-ratio H/F était de 3/2. L’âge moyen était de 33 ans. Dans les 8 cas, la douleur thoracique était le maître symptôme. L’examen clinique a objectivé dans trois cas des signes d’envahissement locorégional. Le diagnostic histologique a été posé dans 5 cas par une biopsie transpariétale. Une radiochimiothérapie a été indiquée chez tous les cas. Une résection chirurgicale a été réalisée dans 1 cas. Quatre patients ont été adressés au service d’oncologie dont l’évolution reste inconnue. Une rémission partielle a été notée chez un patient avec un recul de 13 mois. Trois patients sont encore sous-traitement. Conclusion.— La TNEP thoracique est exceptionnelle et pose un problème diagnostique vue sa localisation profonde et son aspect histopathologique difficile. Le diagnostic positif n’est souvent possible qu’après des prélèvements laborieux et repose principalement sur l’immuno-histochimie qui permet souvent de la distinguer des autres tumeurs à petites cellules rondes. Le pronostic auparavant très mauvais a connu une nette amélioration avec l’introduction de nouveaux protocoles thérapeutiques. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.440 395

Introduction.— Les oligométastases pulmonaires posent une nouvelle problématique dans la prise en charge de patients fragiles ne pouvant bénéficier d’une thérapeutique validée telles que la chimiothérapie, la chirurgie ou la radiofréquence. L’objectif de cette étude rétrospective est de montrer l‘efficacité et la tolérance de la radiothérapie stéréotaxique robotisée (RSR) pour le traitement des métastases pulmonaires (MP). Méthodes.— De juillet 2010 à juin 2013, 75 patients ont été traités pour 105 MP. Les primitifs les plus fréquents étaient colorectaux (27 patients) et ORL (18 patients). Après acquisition des images de référence par 2 scanners, la RSR a été réalisée avec tracking en temps réel de la tumeur et synchronisation respiratoire. La prescription était de 36 Gy (5/105), 45 Gy (15/105) ou de 60 Gy (85/105) en 3 fractions.

Réirradiation des tumeurs thoraciques par CyberKnife® : faisabilité et tolérance O. Bylicki a , A. Gaumier b , I. Martel-Lafay b , C. Carrie b , M. Perol c , L. Claude b a Service de pneumologie, HIA Desgenettes, Lyon, France b Département de radiothérapie, centre Léon-Berard, Lyon, France c Département de médecine, centre Léon-Berard, Lyon, France Les patients (pts) atteints de lésions thoraciques en territoire irradié ont peu d’options thérapeutiques locales. Le CyberKnife® (CK), appareil de radiothérapie (RT) stéréotaxique, peut être utile pour la