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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304
et coxo-fémorale moins sévère chez la femme par rapport à l’homme. L’activité clinique et biologique est plus élevée chez les femmes. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-049
La spondyloarthrite à début juvénile S. Haid* (1) ; I. Megateli (1) ; D. Teniou (1) ; F. Rahal (1) ; A. Abdessemed (1) ; N. Brahimi (1) ; A. Ladjouze-Rezig (1) (1) Rhumatologie, EHS Ben Aknoun, Alger, Algérie *Auteur correspondant :
[email protected] (S. Haid) Introduction. – La présentation clinique des SpA pourrait dépendre de l’age de début de la maladie, Ainsi deux formes sont individualisées, celle a début juvénile, et celle débutant chez l’adulte. Le début juvénile a été considéré par plusieurs auteurs comme étant prédictif de forme sévère. Le but de notre travail est de comparer le profil des spondyloarthrites a début juvénile de celle débutant chez l’adulte Patients et Méthodes. – L’étude est rétrospective, mono centrique, menée au service de rhumatologie de l’EHS BEN AKNOUN, ayant concerné des patients suivis pour spondyloarthrite répondant aux critères ASAS entre la période de septembre et décembre 2015.nous avons défini deux groupes, le 1er représentait les malades ayant eu un début avant 16 ans. Nous avons noté les particularités cliniques, biologiques, et radiologiques des patients. Nous avons comparé ce groupe a un deuxième formé par des patients atteints de spondyloarthrite ayant débuté après 18 ans. Résultats. – 138 patients ont été colligés.65à début juvénile, 73 débutant à l’âge adulte. La durée d’évolution de la maladie était comparable dans les deux groupes. Les résultats de l’analyse sont comme suit entre la forme a début juvénile (DJ) et celle débutant chez l’adulte (DA). L’antécédent familial a été retrouvé dans (12.3 % des cas vs 21.9 % ; p 0.08). une prédominance masculine dans les formes à DJ (76.9 % vs 47.9 ; p < 0.01). Les modes de début (axial, périphérique, coxite) sont comparables dans les deux groupes. La raideur cervicale (84.9 %) et lombaire (91.8 %) prédominent dans les formes à DA (p < 0.001). l’atteinte de la paroi antérieure du thorax se voit plus dans les formes à DA (40 % vs 57.5 % ; p < 0.01). La coxite est plus fréquente dans les formes à DJ (73.9 % vs 12.3 % ; p < .001) elle est bilatérale dans 56.9 %. l’atteinte structurale est plus sévère dans les formes à DJ avec : une ankylose Sacroiliaque dans 100 % des cas, rachidienne (colonne bambou) (36.9 % vs 17.3 % ; p < 0.05) Discussion. – Nous notons une atteinte essentiellement axiale au début de la maladie (47.6 %) contrairement à la littérature. L’atteinte cervicale et lombaire étaient au premier plan. Des féssalgies symptomatiques de l’atteinte sacroiliaques ont été notées dans 95 % des cas. Cette atteinte axiale était fréquemment associée à une atteinte périphérique (29 %). Les arthrites prédominaient aux membres inférieurs (chevilles, genoux, hanches). Et se présentaient sous forme polyarticulaire surtout26 %. nous ne notons pas de forme érosive contrairement a 5cas observés dans le groupe a début tardif. L’atteinte de la hanche est inaugurale dans 14.5 % des cas. Elle était plutôt bilatérale. Les enthésopathies sont représentées par une atteinte du talon 49 % des cas. Les manifestations générales et systémiques (uvéites, atteinte pulmonaire, atteinte rénale) sont peu fréquentes et sont comparables dans les deux formes. Sur le plan biologique, le syndrome inflammatoire est présent de façon égale dans les deux groupes. L’atteinte sacroiliaque était plus sévère dans la forme a début juvénile. L’atteinte du rachis était sévère dans 21.5 % des cas. mais comparable dans les deux groupes Conclusion. – L’évolution des spondyloarthrites a début juvénile est comparable a celle de l’adulte. néanmoins, l’atteinte de la hanche domine le pronostic fonctionnel en raison de la fréquence des atteintes bilatérales, et l’évolution vers la coxite destructrice. L’atteinte rachidienne s’associe à une raideur. Conflit d’intérêt. – aucun
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Particularités du myélome multiple du sujet âgé en milieu rhumatologique A. Bachali (1) ; H. Sahli* (2) ; R. Tekaya (3) ; I. Mahmoud (3) ; R. Khalfallah (2) ; O. Saidane (3) ; L. Abdelmoula (3) (1) Bioc, hopital mohamed taher maamouri, nabeul, Tunisie ; (2) rhumatologie, hopital mohamed taher maamouri, nabeul, Tunisie ; (3) rhumatologie, Hopital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (H. Sahli) Introduction. – Le myélome multiple (MM), hémopathie lymphoïde B, est la 2e hémopathie maligne en terme de fréquence après les lymphomes. Il s’agit d’une maladie typiquement gériatrique dont l’incidence augmente avec l’âge. Le but de notre travail est de déterminer les particularités cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives du myélome multiple chez le sujet âgé. Patients et Méthodes. – Nous avons mené une étude rétrospective, dans le service de rhumatologie de l’hôpital Charles Nicolle sur une période de 14 années, portant sur 30 dossiers de patients âgés de 65 ans ou plus et suivis depuis au moins 3 mois pour un MM. Nous avons recueilli les données cliniques, para-cliniques, thérapeutiques et évolutives. Résultats. – L’âge moyen était de 70,9 ans (65-85 ans) chez 13 hommes et 17 femmes avec un délai moyen de consultation de 10,23 mois. La symptomatologie inaugurale était dominée par les douleurs osseuses (90 %), les signes généraux (80 %), le syndrome anémique (13,3 %) et le syndrome hypercalcémique (10 %). Des lésions ostéolytiques étaient notées dans 22 cas, des fractures pathologiques dans 17 cas, une déminéralisation osseuse dans 13 cas et une tumeur osseuse dans 2 cas. L’insuffisance rénale et l’atteinte hématologique étaient notées dans 17 cas (56 %) et l’hypercalcémie dans 6 cas (20 %). L’Ig G était l’isotype le plus fréquent (56 %) ; des chaines légères sériques étaient présentes dans 2 cas et une protéinurie de Bence-Johnes dans 7 cas (23,3 %). Le pourcentage d’infiltration médullaire était en moyenne de 38 %. Quarante pour cent des patients étaient classés stade III de Durie et Salmon. Au moins un facteur de mauvais pronostic était noté chez 28 patients (93,3 %) au moment du diagnostic. La chimiothérapie était pratiquée chez 23 patients et la radiothérapie chez 4 patients. Les complications infectieuses étaient notées chez 14 patients et l’amylose AL chez un patient. Vint-trois patients étaient décédés avec un délai moyen de suivi de 37 mois. Conclusion. – Le MM du sujet âgé se caractérise par l’importance des signes osseux et généraux, la fréquence des facteurs de mauvais pronostic et la mortalité élevée. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-051
Les complications hématologiques des biothérapies au cours des rhumatismes inflammatoires chroniques O. Saidane (1) ; S. Bouden* (1) ; I. Mahmoud (1) ; R. Tekaya (1) ; L. Abdelmoula (1) (1) Rhumatologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (S. Bouden) Introduction. – Les biothérapies ont révolutionné la prise en charge de plusieurs rhumatismes inflammatoires chroniques. Bien que leur efficacité n’est plus remise en doute, certains effets indésirables ont été rapportés tels que des complications hématologiques. Patients et Méthodes. – Une étude rétrospective monocentrique a été menée. Les patients diagnostiqués polyarthrite rhumatoïde (PR) ou spondyloarthrite (spA) entre 1992 et 2016, et traités par biothérapies ont été inclus. Les données cliniques et relatives au
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traitement, notamment les effets indésirables hématologiques, ont été étudiés. Résultats. – Quatre vint et un patients ont été inclus. 29 hommes et 52 femmes. L’âge moyen était de 49 ans (22-75 ans). Quarante sept ont été diagnostiqués PR. Trente quatre spA (13 spondylarthrite ankylosante, 11 spondyloarthrite associée à une MICI et 10 rhumatisme psoriasique). 28 patients ont été traités par infliximab (34,6 %), 20 par etanercept (24,7 %), 11 par adalimumab (13,5 %), 20 par rituximab (24,7 %) et 2 par tocilizumab (2,5 %). Sept cas de complications hématologiques ont été rapportés (8,6 %) : 2 cas de thrombopénie et 5 cas de leucopénie (3 cas de neutropénie et 2 cas de lymphopénie). Cinq de ces patients étaient traités par infliximab, 1 par adalimumab et 1 par rituximab. Le délai moyen d’apparition était de 8 mois (1-24). Dans 1 cas l’arrêt de l’infliximab et le switch vers l’etanercept s’est accompagné d’une normalisation de la NFS. Dans les autres cas, le traitement a été poursuivi moyennant une surveillance régulière. Conclusion. – La perturbation de la numération formule sanguine n’est pas un phénomène rare sous traitement biologique, rapportée dans 8,6 % dans cette série. Elle est surtout observée chez les patients sous infliximab. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-052
Les infections virales : complications des biothérapies dans les rhumatismes inflammatoires chroniques S. Bouden* (1) ; O. Saidane (1) ; I. Mahmoud (1) ; R. Tekaya (1) ; L. Abdelmoula (1) (1) Rhumatologie, hôpital Charles Nicolle, Tunisie *Auteur correspondant :
[email protected] (S. Bouden) Introduction. – Les biothérapies sont largement répandues comme traitement des rhumatismes inflammatoires chroniques tels que la polyarthrite rhumatoïde (PR) et les spondyloarthrites (spA). Plusieurs études ont rapporté un risque accru de survenue d’infections opportunistes telles que la tuberculose, les infections parasitaires et virales. Patients et Méthodes. – Une étude rétrospective monocentrique a été menée. Les patients diagnostiqués polyarthrite rhumatoïde (PR) ou spondyloarthrite (spA) entre 1992 et 2016, et traités par biothérapies ont été inclus. Les données cliniques et relatives au traitement, notamment les complications virales ont été étudiées. Résultats. – Quatre vint et un patients ont été inclus. 29 hommes et 52 femmes. L’âge moyen était de 49 ans (22-75 ans). Quarante sept ont été diagnostiqués PR. Trente quatre spA (13 spondylarthrite ankylosante, 11 spondyloarthrite associée à une MICI et 10 rhumatisme psoriasique). 28 patients ont été traités par infliximab, 20 par etanercept, 11 par adalimumab, 20 par rituximab et 2 par tocilizumab. Quatre épisodes d’infections virales ont été rapportés (4,9 %) : un cas de zona, un cas d’infection par herpes simplex et 2 cas de réactivation d’une hépatite B. tous ces patients étaient sous anti TNF alpha : 3 infliximab et 1 etanercept. Ces infections ont été diagnostiquées après une moyenne de 36 mois du début du traitement par biothérapies (6-60 mois). Le cas de zona a été guéri après interruption de l’etanercept et mise sous acyclovir. L’infection par herpes simplex a été contrôlée par acyclovir et le traitement par infliximab a pu être repris 2 semaines après. Les 2 cas d’hépatite B ont été contrôlés par traitement antiviral. Conclusion. – Les infections virales ont été rapportées dans 4,9 % des patients traités par biothérapies. Ces dernières étaient dans tous les cas des anti TNF alpha. Conflit d’intérêt. – aucun
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PE.Di-053
Thrombose cave sup et inf : évolutivité depuis l’introduction des immunosuppresseurs F. Aboudib* (1) ; M. Benzakour (1) ; K. Zaim (1) ; F. Alaoui (1) ; M. Mina (1) ; K. K. echchilali (1) ; W. Bouissar (1) ; H. El Kabli (1) (1) Médecine interne, CHU Ibn Rochd Casa, Casablanca, Maroc *Auteur correspondant :
[email protected] (F. Aboudib) Introduction. – La maladie de behcet est une maladie systémique à tropisme vasculaire. Tous les vaisseaux peuvent être atteints. Les thromboses veineuses sont les atteintes vasculaires les plus fréquentes. Parmi ses localisations, les thromboses caves (TC) sont rares, mais peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Le but de ce travail est de préciser la fréquence des TC au cours de la maladie de behcet, leurs particularités épidémiologiques, cliniques et les modalités thérapeutiques. Patients et Méthodes. – Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série de 1572 cas de maladie de behcet, menée au service de médecine interne du chu ibn rochd durant une période de allant de 1980 à 2015. Tous nos patients répondent aux critères diagnostique du groupe international d’étude de la maladie de behcet. Résultats. – 52 patients ont été colligés durant cette période soit une fréquence de 3,30 %. 47 hommes et 4 femmes. Leur age moyen est 35 ans (17-54 ans). Le diagnostic de la TC et de MB est concomitant dans 10 cas et survenu au cours de l’évolution de la maladie dans 42 cas avec un délai moyen de 6 ans. Sur le plan topographique, la TC inférieur est la plus fréquente observée chez 32 patients dont 15 cas de budd chiari. La TC supérieur est notée chez 24 patients. La localisation était la veine cave supérieure et inférieure chez 5 patients. La thrombose de la veine cave est associée à une thrombose veineuse profonde au niveau des membres inférieur dans 24 cas et un anévrysme dans 7 cas. Sur le plan thérapeutique, 41 patients étaient sous anticoagulant, 45 patients ont reçu des corticoides et 51 patients étaient sous immunosuppresseurs. Le profil évolutif était nettement amélioré après l’introduction des immunosuppresseurs (après l’année 2006). Conclusion. – Les TC au cours de la maladie de behcet restent une pathologie grave par ses complications qui mettent en jeu le pronostic vital et fonctionnel. Par des mesures préventives, un diagnostic précoce et un traitement efficace on parviendra à réduire ses risques. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-054
Anévrismes artériels au cours de la maladie de behcet F. Aboudib* (1) ; M. Benzakour (1) ; K. Zaim (1) ; F. Alaoui (1) ; M. Mina (1) ; K. K. echchilali (1) ; W. Bouissar (1) ; H. El Kabli (1) (1) Médecine interne, CHU Ibn Rochd Casa, Casablanca, Maroc *Auteur correspondant :
[email protected] (F. Aboudib) Introduction. – La maladie de behcet est une vascularite systémique à tropisme surtout veineux. L’atteinte artérielle est peu fréquente (1 %) représentée essentiellement par les anévrysmes et peut mettre en jeu le pronostic vital. Patients et Méthodes. – Nous avons analysé rétrospectivement tous les cas de maladie de behcet (1 572 cas), diagnostiqués dans le service de medecine interne au chu. Ibn. rochd sur une période de 35 ans entre 1980 et 2015. Nous nous sommes proposés de déterminer le profil épidémiologique, différentes manifestations cliniques, et de discuter leur pronostic et leur traitement. Résultats. – 37 patients, 32 hommes et 5 femmes, ont présenté une atteinte artérielle à type d’anévrysme, soit une fréquence de 2,35 %. L’age moyen de nos patients était de 32 ans (17-54 ans). cette atteinte a été révélatrice de MB chez 2 cas, concomitante chez