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Les complications thromboemboliques au cours des cancers digestifs
A118
75e Congrès franc¸ais de médecine interne – Brest, 14, 15 et 16 juin 2017 / La Revue de médecine interne 38S (2017) A110–A225
chez 3 patients. Le scanner a été demandé chez 39 de nos patients (63 %) [thoraco-abdomino-pelvien : 26 %, cérébral (13 %), uro scanner (7 %) et cervical (5 %)]. Il a révélé des anomalies chez 33 patients (87 %) avec une prédominance nette pour les adénopathies (13 patients : 39,3 %). La contribution de l’échographie abdominale, pelvienne et du scanner ont été respectivement de 23 %, 30 % et 84 %. Conclusion L’échographie abdominale et pelvienne devrait faire partie du bilan systématique demandé dans le cadre de l’enquête étiologique de TVP étant donné son caractère anodin. Par contre, la réalisation du scanner restera orientée selon les données du bilan initial vu qu’il s’agit d’un examen non dénué de risque ayant un coût relativement élevé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2017.03.135 CA018
Thromboses veineuses ovariennes : à propos de 3 cas
I. Rachdi ∗ , H. Zoubeidi , Z. Aydi , I. Naceur , F. Daoud , B. Ben Dhaou , F. Boussema Service de médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Rachdi) Introduction La thrombose de la veine ovarienne (TVO) est une entité rare classiquement décrite en post-partum. Faisant partie des thromboses veineuses de siège insolite, elle impose un bilan étiologie exhaustif à la recherche d’une cause sous-jacente. L’objectif de notre travail était d’illustrer la diversité étiologique des TVO à travers trois observations différentes. Observation Observation 1 : une patiente âgée de 54 ans était admise pour exploration de douleurs lombaires gauches. Dans ses antécédents, on trouvait la notion de thromboses veineuses profondes survenues en post-partum. Elle était hospitalisée auparavant pour une embolie pulmonaire dont le bilan étiologique avait conclu à un adénocarcinome pancréatique traité par chirurgie et chimiothérapie. L’examen physique était normal. La TDM abdomino-pelvienne montrait une thrombose étendue de la veine rénale gauche avec une TVO ipsilatérale. Vu le contexte, l’origine paranéoplasique était retenue. Une anticoagulation était prescrite. Observation 2 : une patiente âgée de 30 ans était admise pour des douleurs lombaires droites. L’interrogatoire révélait la notion de contraception œstroprogestative. L’examen physique et la biologie étaient normaux. La TDM abdominale montrait une TVO droite. Le bilan de thrombophilie était normal. Les anticorps antinucléaires et les antiphospholipides étaient négatifs. Il n’y avait pas d’arguments en faveur d’une maladie de Behc¸et ou d’un néoplasie. Le dosage de l’homocystéine montrait un taux à 21,91 mol/L (VN < 13,5). Une TVO favorisée par la contraception orale et secondaire à l’hyperhomocystéinémie était retenue. Une anticoagulation était prescrite. Observation 3 : une patiente âgée de 24 ans était admise en post-partum pour fièvre. La biologie montrait un syndrome inflammatoire biologique. Une endométrite et une appendicite étaient éliminées. L’examen cytobactériologique des urines isolait un E. coli et une antibiothérapie était prescrite. La TDM montrait une TVO droite. Le bilan étiologique de cette thrombose était négatif en dehors d’une positivité des APL de type antiprothrombine contrôlés à 12 semaines d’intervalle. Une thrombose compliquant un syndrome des antiphospholipides était retenue. Une anticoagulation était prescrite. Conclusion La TVO est à évoquer devant un syndrome abdominal douloureux fébrile non septique volontiers devant un contexte clinique évocateur tel que le post-partum. Ses étiologies sont différentes allant d’un simple facteur favorisant telle qu’une contraception oestroprogestative à un néoplasie sous-jacente ou une
thrombophilie. Elle demeure grave notamment par la possibilité d’extension vers la veine cave inférieure avec le risque d’embolie pulmonaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2017.03.136 CA019
Les complications thromboemboliques au cours des cancers digestifs
H. Hassine ∗ , A. Labidi , N. Ben Mustapha , M. Serghini , M. Fekih , J. Boubaker , A. Filali Service de gastro-entérologie A, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Hassine) Introduction Les cancers se compliquent fréquemment de thrombose ce qui aggrave le pronostic. La thrombose peut également constituer la première manifestation du cancer. Le but de notre travail était de décrire les particularités démographiques et cliniques des patients ayant présenté un accident thromboembolique en rapport avec un cancer digestif et d’étudier les caractéristiques de ces cancers. Patients et méthodes Nous avons étudié de fac¸on rétrospective les dossiers des patients hospitalisés dans notre service pour un cancer digestif durant une période de 5 ans [janvier 2011–décembre 2015]. Nous avons relevé les données démographiques, cliniques et radiologiques. Résultats Nous avons colligé 252 patients, d’âge moyen 60,9 ans [17–91] repartis en 143 hommes et 109 femmes. Le cancer le plus fréquent était le cancer colorectal dans 52,7 % suivi par le cancer de l’estomac (20,2 %) et celui du pancréas (17,4 %). Une complication thromboembolique a été objectivée chez 16 patients (6,3 %). Il s’agissait de 11 hommes et 5 femmes, d’âge moyen 62,2 ans [47–70]. Il s’agissait d’une embolie pulmonaire dans 9 cas, thrombose du tronc porte dans 3 cas, de la veine mésentérique inférieure et du tronc spléno-mesaraique chacune dans un cas, dans ces cas, la complication était découverte à l’imagerie au cours du bilan d’extension de la néoplasie. Dans deux cas, la maladie thromboembolique était révélatrice et le cancer a été diagnostiqué dans le cadre du bilan étiologique d’une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs (TVP). Les tumeurs étaient respectivement : gastrique (n = 6), pancréatique (n = 4), colique (n = 3), cholangiocarcinome, tumeur de œsophage et du grêle (n = 1). La tumeur était localement avancée dans 7 cas, métastasée dans 5 cas. Un traitement par antivitamine K a été décidé chez les 2 patients ayant la TVP. Conclusion Notre série confirme la fréquence des complications thromboemboliques au cours des cancers digestifs. Il s’agit de deux pathologies qui s’aggravent mutuellement ce qui souligne l’intérêt d’une anticoagulation prophylactique précoce dès le diagnostic de la tumeur notamment en présence d’autres facteurs de risque de survenue de thrombose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2017.03.137 CA020
Les thromboses veineuses au cours des vascularités
B.A. Tayssir ∗ , S. Toujani , T. Larbi , Z. Meddeb , A. El Ouni , S. Hamzaoui , K. Bouslema , S. M’rad Médecine interne, CHU Mongi Slim, La Marsa, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : tayssir [email protected] (B.A. Tayssir)
75e Congrès franc¸ais de médecine interne – Brest, 14, 15 et 16 juin 2017 / La Revue de médecine interne 38S (2017) A110–A225
chez 3 patients. Le scanner a été demandé chez 39 de nos patients (63 %) [thoraco-abdomino-pelvien : 26 %, cérébral (13 %), uro scanner (7 %) et cervical (5 %)]. Il a révélé des anomalies chez 33 patients (87 %) avec une prédominance nette pour les adénopathies (13 patients : 39,3 %). La contribution de l’échographie abdominale, pelvienne et du scanner ont été respectivement de 23 %, 30 % et 84 %. Conclusion L’échographie abdominale et pelvienne devrait faire partie du bilan systématique demandé dans le cadre de l’enquête étiologique de TVP étant donné son caractère anodin. Par contre, la réalisation du scanner restera orientée selon les données du bilan initial vu qu’il s’agit d’un examen non dénué de risque ayant un coût relativement élevé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2017.03.135 CA018
Thromboses veineuses ovariennes : à propos de 3 cas
I. Rachdi ∗ , H. Zoubeidi , Z. Aydi , I. Naceur , F. Daoud , B. Ben Dhaou , F. Boussema Service de médecine interne, hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Rachdi) Introduction La thrombose de la veine ovarienne (TVO) est une entité rare classiquement décrite en post-partum. Faisant partie des thromboses veineuses de siège insolite, elle impose un bilan étiologie exhaustif à la recherche d’une cause sous-jacente. L’objectif de notre travail était d’illustrer la diversité étiologique des TVO à travers trois observations différentes. Observation Observation 1 : une patiente âgée de 54 ans était admise pour exploration de douleurs lombaires gauches. Dans ses antécédents, on trouvait la notion de thromboses veineuses profondes survenues en post-partum. Elle était hospitalisée auparavant pour une embolie pulmonaire dont le bilan étiologique avait conclu à un adénocarcinome pancréatique traité par chirurgie et chimiothérapie. L’examen physique était normal. La TDM abdomino-pelvienne montrait une thrombose étendue de la veine rénale gauche avec une TVO ipsilatérale. Vu le contexte, l’origine paranéoplasique était retenue. Une anticoagulation était prescrite. Observation 2 : une patiente âgée de 30 ans était admise pour des douleurs lombaires droites. L’interrogatoire révélait la notion de contraception œstroprogestative. L’examen physique et la biologie étaient normaux. La TDM abdominale montrait une TVO droite. Le bilan de thrombophilie était normal. Les anticorps antinucléaires et les antiphospholipides étaient négatifs. Il n’y avait pas d’arguments en faveur d’une maladie de Behc¸et ou d’un néoplasie. Le dosage de l’homocystéine montrait un taux à 21,91 mol/L (VN < 13,5). Une TVO favorisée par la contraception orale et secondaire à l’hyperhomocystéinémie était retenue. Une anticoagulation était prescrite. Observation 3 : une patiente âgée de 24 ans était admise en post-partum pour fièvre. La biologie montrait un syndrome inflammatoire biologique. Une endométrite et une appendicite étaient éliminées. L’examen cytobactériologique des urines isolait un E. coli et une antibiothérapie était prescrite. La TDM montrait une TVO droite. Le bilan étiologique de cette thrombose était négatif en dehors d’une positivité des APL de type antiprothrombine contrôlés à 12 semaines d’intervalle. Une thrombose compliquant un syndrome des antiphospholipides était retenue. Une anticoagulation était prescrite. Conclusion La TVO est à évoquer devant un syndrome abdominal douloureux fébrile non septique volontiers devant un contexte clinique évocateur tel que le post-partum. Ses étiologies sont différentes allant d’un simple facteur favorisant telle qu’une contraception oestroprogestative à un néoplasie sous-jacente ou une
thrombophilie. Elle demeure grave notamment par la possibilité d’extension vers la veine cave inférieure avec le risque d’embolie pulmonaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2017.03.136 CA019
Les complications thromboemboliques au cours des cancers digestifs
H. Hassine ∗ , A. Labidi , N. Ben Mustapha , M. Serghini , M. Fekih , J. Boubaker , A. Filali Service de gastro-entérologie A, hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Hassine) Introduction Les cancers se compliquent fréquemment de thrombose ce qui aggrave le pronostic. La thrombose peut également constituer la première manifestation du cancer. Le but de notre travail était de décrire les particularités démographiques et cliniques des patients ayant présenté un accident thromboembolique en rapport avec un cancer digestif et d’étudier les caractéristiques de ces cancers. Patients et méthodes Nous avons étudié de fac¸on rétrospective les dossiers des patients hospitalisés dans notre service pour un cancer digestif durant une période de 5 ans [janvier 2011–décembre 2015]. Nous avons relevé les données démographiques, cliniques et radiologiques. Résultats Nous avons colligé 252 patients, d’âge moyen 60,9 ans [17–91] repartis en 143 hommes et 109 femmes. Le cancer le plus fréquent était le cancer colorectal dans 52,7 % suivi par le cancer de l’estomac (20,2 %) et celui du pancréas (17,4 %). Une complication thromboembolique a été objectivée chez 16 patients (6,3 %). Il s’agissait de 11 hommes et 5 femmes, d’âge moyen 62,2 ans [47–70]. Il s’agissait d’une embolie pulmonaire dans 9 cas, thrombose du tronc porte dans 3 cas, de la veine mésentérique inférieure et du tronc spléno-mesaraique chacune dans un cas, dans ces cas, la complication était découverte à l’imagerie au cours du bilan d’extension de la néoplasie. Dans deux cas, la maladie thromboembolique était révélatrice et le cancer a été diagnostiqué dans le cadre du bilan étiologique d’une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs (TVP). Les tumeurs étaient respectivement : gastrique (n = 6), pancréatique (n = 4), colique (n = 3), cholangiocarcinome, tumeur de œsophage et du grêle (n = 1). La tumeur était localement avancée dans 7 cas, métastasée dans 5 cas. Un traitement par antivitamine K a été décidé chez les 2 patients ayant la TVP. Conclusion Notre série confirme la fréquence des complications thromboemboliques au cours des cancers digestifs. Il s’agit de deux pathologies qui s’aggravent mutuellement ce qui souligne l’intérêt d’une anticoagulation prophylactique précoce dès le diagnostic de la tumeur notamment en présence d’autres facteurs de risque de survenue de thrombose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2017.03.137 CA020
Les thromboses veineuses au cours des vascularités
B.A. Tayssir ∗ , S. Toujani , T. Larbi , Z. Meddeb , A. El Ouni , S. Hamzaoui , K. Bouslema , S. M’rad Médecine interne, CHU Mongi Slim, La Marsa, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : tayssir [email protected] (B.A. Tayssir)