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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.527 268
Profil étiologique des DDB dans une population tunisienne W. Feki , N. Ayadi , N. Bahloul , N. Kammoun , H. Ayadi , S. Kammoun Service de pneumologie CHU Hédi Chaker, SFax, Tunisie Introduction La dilatation des bronches (DDB) est caractérisée par une anomalie de calibre et de la fonction des bronches. Malgré la facilité du diagnostic positif, la DDB pose encore un problème de diagnostic étiologique. But Déterminer le profil étiologique des dilatations des bronches chez des patients tunisiens. Patients et méthodes Étude rétrospective intéressant des patients atteints de DDB, suivis au service de pneumologie de l’hôpital Hédi Chaker de Sfax (Tunisie). Résultats Cinquante patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen de nos patients a été de 54 ans avec des extrêmes de 20 à 93 ans. La majorité des patients étaient de sexe féminin (58 %). Les DDB étaient bilatérales dans 70 % des cas. Tous les patients ont bénéficié d’un scanner thoracique permettant de confirmer le diagnostic. Un bilan étiologique a comporté selon l’orientation clinique un bilan immunologique et une fibroscopie bronchique. Les étiologies retrouvées étaient représentés par les pathologies infectieuses notamment les séquelles de tuberculose (28 %), les infections à l’enfance (22 %), la dyskinésie ciliaire primitive (2 %) et la mucoviscidose (2 %). Les DDB diffuses, étaient surtout le résultat des séquelles de TBC. Malgré un bilan étiologique exhaustif, 46 % des DDB sont dites idiopathique. Conclusion Malgré la généralisation de la vaccination en Tunisie, la DDB post-infectieuse reste fréquente en rapport surtout avec la fréquence de la tuberculose. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.528 269
Les facteurs prédictifs de sortie sous OLD chez les BPCO hospitalisés pour exacerbation aiguë H. Snène , H. Daghfous , S. Ben Saad , M. Ben Khalifa , F. Tritar Pavillon C, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunis, Tunisie Introduction Les exacerbations aiguës (EA) des bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) sont responsables de surmortalité et d’augmentation des coûts de santé. L’évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique (IRC) et l’oxygénothérapie de longue durée (OLD) constitue une dépense supplémentaire pour la caisse nationale d’assurance maladie. But Déterminer les facteurs prédictifs de sortie sous OLD après une hospitalisation pour EA. Méthodes Étude rétrospective menée sur 5 ans incluant des patients hospitalisés au pavillon c pour une EA de BPCO. Tous les patients déjà sous OLD ont été exclus. Les données recueillies ont été analysées par le logiciel StatView pour déterminer les facteurs prédictifs de sortie sous OLD. Résultats Quatre-vingt-quatre patients ont été colligés. L’âge moyen était de 67 ± 10 ans. Soixante-six pour cent des patients avaient une BPCO évoluée (stades 3 et 4) et 28,5 % avaient une comorbidité cardiovasculaire associée. L’origine infectieuse était incriminée dans 94 % des cas des EA. Une étude cytobactériologique des crachats a été réalisée chez tous les patients. Une ventilation non invasive (VNI) était indiquée dans 20 % des
cas (durée moyenne = 15 jours). La durée moyenne d’hospitalisation était de 16 ± 12 jours. Quatorze patients (16,7 % des cas) étaient sortis sous OLD. Cette prescription d’OLD était corrélée aux antécédents d’insuffisance cardiaque, au traitement par VNI et à sa durée d’utilisation ainsi qu’à la durée d’hospitalisation (p < 0,01). Par ailleurs, l’infection à Moraxella catarrhalis et à Acinétobacter baumanii était aussi prédictive de sortie sous OLD. Conclusion Les EA de BPCO constituent un tournant évolutif de la maladie surtout lors de l’évolution vers l’IRC et l’OLD. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.529 270
L’anémie facteur prédictif de sévérité et d’exacerbation de BPCO H. Snène , H. Daghfous , S. Ben Saad , M. Ben Khalifa , F. Tritar Pavillon C, hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunis, Tunisie Introduction L’érythropoïèse est modifiée au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Plusieurs études récentes ont démontré que l’anémie est aussi fréquente que la polyglobulie au cours de la BPCO et ont évoqué une interaction entre ces 2 pathologies. But 1) Déterminer l’incidence de l’anémie dans une population de patients atteints de BPCO. 2) Étudier l’impact de l’anémie sur la sévérité et l’évolution de la BPCO. Patients et méthodes Étude rétrospective comparative sur dossiers de patients hospitalisés pour exacerbation aiguë (EA) de BPCO subdivisés en 2 groupes : G1 = BPCO sans anémie (n = 51) ; et G2 = BPCO avec anémie (n = 39). Résultats L’incidence de l’anémie était de 46 %, parmi eux 12,8 % d’anémie sévère (hémoglobine < 10 g/dL). L’âge moyen était de 65 ± 10 ans dans le G1 versus (vs) 70 ± 10 ans dans le G2. Au moment de l’hospitalisation, le VEMS moyen était comparable entre les 2 groupes : 44,95 % (G1) vs 44,7 % (G2). La durée d’hospitalisation pour EA était comparable entre les 2 groupes : 16,4 jours (G1) vs 15,8 jours (G2). Le transfert en réanimation était noté dans 3,9 % dans le G1 vs 2,6 % dans G2 sans différence statistiquement significative. Par contre, l’anémie était corrélée à la sévérité de la dyspnée. Une dyspnée stade 3 selon la classification de NYHA était notée dans 10,8 % du G1 vs 16,1 % du G2. De plus, l’anémie était aussi corrélée aux infections respiratoires à germes virulents type Acinétobacter baumanii et Moraxella catarrhalis (p < 0,05). Conclusion L’anémie est susceptible d’aggraver la dyspnée et de favoriser les EA au cours BPCO. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.530 271
Décompensation de la BPCO et antibiothérapie : intérêt de la procalcitonine K. Khaleq , B. Sallak , F.-Z. Mahboub Service de réanimation, hôpital CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction La BPCO est une maladie chronique lentement progressive. Elle est classée comme étant la 4e cause de mortalité au monde et elle devrait devenir la 3e en 2020. Cette maladie est très fréquente, caractérisée par des épisodes d’exacerbations d’intensité variable. Elle est responsable d’une mortalité élevée et d’une consommation d’antibiotiques excessive. Le but de ce travail est d’évaluer la pertinence de prescription d’antibiotiques dans