A192 *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Parm ; Fonctionnement Mots cle Introduction.— La population fait de plus en plus souvent appel au centre 15, aussi bien pour des proble `mes de permanence des soins que pour l’aide me ´dicale d’urgence (activite ´ multiplie ´e par 1,5 en 8 ans dans notre de ´partement). Pour autant, les appelants connaissent-t-ils le fonctionnement du service qu’ils sollicitent et en particulier la fonction de permanencie `re ? ´riel et me ´thodes.— Nous avons re Mate ´alise ´ une e ´tude prospective, descriptive par rappel a ` un mois de l’appel initial. L’ensemble des reque ´rants ayant sollicite ´ notre centre 15 (hors transfert du 18) un dimanche de 2008 ont e ´te ´ contacte ´s (ont e ´te ´ exclus les patients de ´ce ´de ´s ou au pronostic incertain). L’enque ˆte comportait 10 questions ouvertes sur l’objet de l’appel, les compe ´tences et le ro ˆle du premier re ´pondant (la Parm). ´sultats.— Au total 241 personnes ont e Re ´te ´ jointes, seul 5 ont refuse ´ de re ´pondre. La majorite ´ des appelants ont te ´le ´phone ´ pour un membre de leur famille (54,7 % 8,5) puis pour eux-me ˆme (23,3 % 5,5) ; leur demande e ´tant tout d’abord une demande de conseil me ´dical (33,1 % 6,1) ou une visite de me ´decin (32,6 % 6,1). Plus de 70 % des personnes passant l’alerte n’ont aucune formation dans le domaine de la sante ´, seulement 8,1 % ` noter, 30 personnes ( 3,7) posse `dent un diplo ˆme de secourisme. A (14,8 %) sont des professionnels de sante ´ (me ´decin ou infirmier). Seul 10,6 % ( 4,1) des appelants savent que la personne qui de ´croche au 15 est une permanencie a une `re alors que 36,9 % pensent avoir affaire ` standardiste et 35,2 % a ` un me ´decin ou une infirmie `re. Pour les reque ´rants, la fonction premie `re de la permanencie `re serait la gestion des moyens de secours et l’e ´valuation du degre ´s d’urgence (45,3 % et 42,8 %) a `e ´galite ´ avec la transmission des informations au me ´decin (43,2 %). La saisie des informations administratives (nom, adresse d’intervention. . .) n’est cite ´e que par 32,2 % des gens. Au total, si pour 75,8 % ( 5,6) des gens la permanencie `re apporte un plus a ` la re ´gulation me ´dicale, elle repre ´sente une perte de temps pour pre `s de 20 % des patients. Conclusion.— Cette e ´tude met en avant la me ´connaissance de la population du me ´tier de Parm et plus ge ´ne ´ralement du fonctionnement d’une re ´gulation me ´dicale. En effet, un cinquie `me des personnes ayant appele ´ ne comprennent toujours pas l’utilite ´ d’une permanencie `re comme auxiliaire de re ´gulation aupre `s du me ´decin. Ceci confirme encore l’inte ´re ˆt de campagne de sensibilisation du public sur le ro ˆle et le fonctionnement des centres 15. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.058
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´ceptionne ´s Les motifs de recours (MDR) des appels re par les Parm sont-ils comparables ? N. Bentouhami a, F. Bollerot b, F. Berthier b, P. Goldstein a, V. Hamel b, N. Assez a,* a ˆle d’urgence et de re ´animation pre ´hospitalie `re, Samu 59, po CHRU de Lille, Lille, France b ˆle d’urgence, Ho ˆtel-Dieu, CHU de Nantes, Nantes, France Samu 44, po *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Appels ; Motifs de recours ; Codage Mots cle Introduction.— Le Parm qui re ´ceptionne l’appel au Samu doit e ˆtre capable ; par un bref interrogatoire, d’identifier rapidement le motif de recours (MDR) exprime ´ par le reque ´rant. Ce MDR peut e ˆtre renseigne ´ en texte libre ou faire l’objet d’un codage sur un DRM informatise ´. La commission qualite ´-e ´valuation de la SFMU propose une nouvelle grille de MDR a ` partir d’une e ´chelle de triage canadienne afin d’homoge ´ne ´iser le codage pour l’ensemble des Samu.
Re ´sume ´s ´riel et me ´thodes.— Nous l’avons teste Mate ´e simultane ´ment dans 2 Samu. L’e ´tude a e ´te ´ mene ´e du 13 au 31 aou ˆt 2008, 113 Parm y ont participe ´. Durant cette pe ´riode, 91 230 DRM ont e ´te ´ enregistre ´s. Les Parm ont code ´ 5930 DRM (65 %) a ` l’aide des 144 MDR. Leurs commentaires ont e a ´te ´ recueillis par questionnaires « ouverts » ` l’issue de l’e ´tude. ´sultats.— Les principaux MDR sont communs aux 2 Samu. La Re cardiologie (n = 1392), la gastroente ´rologie et les intoxications couvrent 50 % des e ´tiologies. La cate ´gorie « divers » repre ´sente 9 %. La traumatologie couvre 8,8 % des appels et ne constitue plus l’essentiel des appels au Samu. Dans chaque cate ´gorie, les MDR sont identiques pour les 2 Samu. Le malaise est le 1er MDR (14,2 %), suivi de la douleur thoracique (7 %). La de ´pression constitue un MDR fre ´quent (2,6 %) et le pourcentage des intoxications volontaires est identique pour les 2 de ´partements (5 %). Les proble `mes sociaux ne repre ´sentent que 2 %. Les Parm trouvent ce nouveau codage satisfaisant (89 %), mais le codage pe ´diatrique leur pose des proble `mes, 9 % des DRM sont code ´s en « conseil me ´dical » a ` de ´faut d’un meilleur codage. Certains MDR, trop rares (agression sexuelle) ou difficiles ` a identifier (perte d’autonomie) n’ont jamais e ´te ´ code ´s. Il ne semble donc pas indispensable de les faire figurer dans ce nouvel outil. Tandis que d’autres « douleurs SP, suicide, HDT, PRPA, relevage, re ´gulation des transferts » manquent. Discussion.— Le codage contribue ` a l’analyse e ´pide ´miologique globale. Cette e ´tude montre que les MDR de 2 de ´partements sont superposables et en concordance. Apre `s une pe ´riode d’apprentissage et quelques modifications, les Parm sont pre ˆts a ` adopter ce nouvel outil. La capacite a qualifier leur activite a ´a ` coder leurs appels contribue ` ´ et ` valoriser leur fonction d’auxiliaire de re ´gulation me ´dicale. Conclusion.— Une re ´flexion commune doit e ˆtre mene ´e pour homoge ´ne ´iser et ame ´liorer le codage des MDR. En effet, unanimement, les Parm pensent qu’une formation commune au langage me ´dical faciliterait leur pratique. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.059
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´tier ` ´velopper ? Re ´sultats et impact Parm : un me a de `s d’une intervention en psychologie du travail aupre des Parm du Samu 77
V. Thomas a,*, M. Litim b, M. Franc¸a b, A. Malhebe b, G. Fernandez b, S. Hamidi a, V. Marcherat a, P. Mazella a, C. Vulquin a, V. Briffaud a, G. Le Cardinal a, L. Goix a, K. Tazarourte a a ˆpital Marc-Jacquet, Melun, France Samu 77, ho b´ ´, centre de recherche sur le travail et Equipe clinique de l’activite ´veloppement, Conservatoire national des arts et me ´tiers le de (CNAM), Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Psychologie du travail ; Autoconfrontation ; Souffrance au Mots cle travail Objectifs.— Une intervention en psychologie du travail a e ´te ´ conduite par l’e ´quipe du CNAM au sein de la re ´gulation du Samu 77. Les objectifs e a comprendre l’origine ´taient de chercher ` professionnelle de certains dysfonctionnements : absente ´isme important, turnover, de ´lai de de ´croche ´, afin d’identifier les mesures pouvant ame ´liorer la satisfaction au travail des Parm et l’efficacite ´ collective du service. ´thode.— L’intervention a dure Me ´ 1 an et a repose ´ essentiellement sur la me ´thode d’autoconfrontation croise ´e. Elle s’est de ´roule ´e en 3e ´tapes : une phase d’observation, une phase d’analyse de l’activite ´ et une phase de travail de restitution collective. Cette me ´thodologie a implique ´ de filmer certaines situations choisies et de les travailler en les confrontant aux professionnels filme a ´s (autoconfrontation) et ` d’autres professionnels (autoconfrontation croise ´e).