Ó 2015 CEO Published by / E´dite´ par Elsevier Masson SAS All rights reserved / Tous droits re´serve´s
Original Article Article original
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists valence de l’utilisation des minivis d’ancrage Pre par les orthodontistes fran¸cais Stephane BARTHELEMIa,*, Helene BEAUVALb a b
8-bis, place de l’ancien h^opital, 60200 Compiegne, France 83, boulevard des Belges, 76000 Rouen, France
Available online: 24 October 2015 / Disponible en ligne : 24 octobre 2015
Summary
sume Re
Since always, anchorage has raised frequent problems for orthodontists. Since the early 2000s, the use of anchorage miniscrews has spread on a vast scale among practitioners. For the first time, a broad epidemiological survey (733 exploitable responses) has looked into the habits of French orthodontists regarding the use of anchorage miniscrews. The survey reveals that the majority of French practitioners have adopted miniscrews in their daily practice (66%), particularly among those using the lingual technique. However, the number of patients concerned still remains small for most practitioners (fewer than 10 patients for 65% of users). Seventy-four percent of users are satisfied with their experience with miniscrews although a majority uses them exclusively in adults (64%). The movements most sought by miniscrew users are mesialization/distalization and intrusion/extrusion. Among non-users, 60% have never placed an anchorage miniscrew but are thinking about doing so, whereas 20% of practitioners have used them but have since abandoned them. Finally, 20% of non-users have never used anchorage miniscrews and do not intend to do so.
Ó 2015 CEO. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved
De tout temps, l’ancrage a souvent pose probleme en ortho dontie. Depuis le debut des annees 2000, l’utilisation des minivis d’ancrage s’est repandue a` grande echelle parmi ^ les praticiens. Pour la premiere fois une enquete emiologique epid a` grande echelle (773 reponses exploita bles) etudie les habitudes des orthodontistes fran¸c ais dans l’utilisation des minivis d’ancrage. Il en ressort qu’une majorite e l’utilisation des minivis d’ancde praticiens fran¸c ais a integr rage dans sa pratique (66 %), particulierement pour les praticiens faisant de l’orthodontie linguale. Le nombre de patients reste toutefois limite pour la majorite des praticiens concernes (moins de 10 patients pour 65 % des utlisateurs). Soixantequatorze pour cent des utilisateurs sont satisfaits de l’emploi des minivis, mais une majorite en reserve l’utilisation chez par les l’adulte (64 %). Les mouvements les plus recherches utilisateurs de minivis sont la mesialisation/distalisation et l’ingression/egression. En ce qui concerne les non-utilisateurs, 60 % n’ont jamais utilise de minivis d’ancrage mais songent a` y avoir recours alors que 20 % des praticiens les mais les ont abandonnees. ont utilisees Enfin, 20 % des nonutilisateurs n’ont jamais utilise de minivis d’ancrage et ne songent pas a` y avoir recours. Ó 2015 CEO. E´dite´ par Elsevier Masson SAS. Tous droits re´serve´s
Keywords
s Mots cle
·
Orthodontics.
·
Orthodontie.
* Correspondence and reprints / Correspondance et tires a` part : Stephane BARTHELEMI, Corresponding author. e-mail address / Adresse e-mail :
[email protected] (Stephane BARTHELEMI)
436
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461 http://dx.doi.org/10.1016/j.ortho.2015.09.011
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
·· ·
Anchorage. Miniscrew. Tooth movement.
·· ·
Ancrage. Minivis. Mouvement dentaire.
Introduction
Introduction
As Archimedes said: “Give me a fulcrum and I’ll move the world”. Anchorage is a basic notion around which orthodontists organize their treatment in order to achieve a successful outcome. It must be both efficient and reliable. In some clinical situations, anchorage is the source of real problems. In particular, it can turn out to be inadequate or dependent upon patient compliance. In such cases, miniscrews can provide a very useful alternative to conventional anchorage techniques. Skeletal anchorage, according to Melsen [1], supplies “extradental, intraosseous” anchorage. Historically, miniscrews derive from the osteosynthesis screws used in maxillofacial surgery. The first intraoral implants were made of VitalliumÒ and were tested in dogs by Gainsforth et al. [2]. In 1969, Linkow [3] inserted mandibular platform-type implants in a patient in order to retract the maxillary incisors using Class II elastics. His paper made no mention of the long-term stability of the implants. In 1983, Creekmore et al. [4] attempted to discover whether a small VitalliumÒ osseosynthesis screw could withstand, over a long period, a continuous force of sufficient amplitude to retract the entire maxillary anterior segment. The screw was inserted just below the anterior nasal spine. In 1997, Kanomi [5] became one of the first authors to use miniscrews as sole orthodontic anchorage in order to achieve an intrusive movement. He then applied force several months after implantation, once the screw was osteointegrated. In 1998, Melsen et al. [6] were the first to use zygoma ligatures to obtain anchorage in partially edentulous patients. In 1999, Park and Kim [7] described a skeletal anchorage system using titanium microscrew implants. The same year, Umemori et al. [8] used surgical miniplates as orthodontic anchorage. In 2003, Kyung et al. [9] developed a novel screw specially designed for use in orthodontics. The screw head contained holes, rather like a button, through which ties or elastics could be threaded.
de, « Donnez-moi un point d’appui et je Selon Archime verai l’univers ». soule L’ancrage est une notion fondamentale autour de laquelle ussir son l’orthodontiste s’organise pour mener a` bien et re ^tre efficace et fiable. traitement. Il se doit d’e Dans certaines situations cliniques, l’ancrage pose ritablement proble me. Il peut, notamment, e ^tre insuffisant ve pendant de la coope ration du patient. ou de sentent alors comme une alternative tre s Les minivis se pre ressante aux me thodes d’ancrage conventionnelles. inte L’ancrage squelettique est, selon Melsen [1], un ancrage « intraosseux extradentaire ». rivent des vis d’oste osynthe se Historiquement, les minivis de es en chirurgie maxillofaciale. Les premiers implants utilise te teste s chez le chien par intraoraux en VitalliumÒ ont e Gainsforth et al. en 1945 [2]. En 1969, Linkow [3] utilise, sur un patient, des implants de type « plate-forme », mandibu traction des incisives maxillaires avec laires pour effectuer la re lastiques de Classe II. Son rapport n’aborde pas la stades e a` long terme des implants. Creekmore et al., en 1983 [4], bilite terminer si une petite vis d’oste osynthe se en tentent de de riode, une VitalliumÒ peut supporter, durant une longue pe cessaire a` la re traction de force constante et d’amplitude ne rieur maxillaire. La vis est inse re e juste tout le secteur ante pine nasale ante rieure. Kanomi, en 1997 [5], est l’un sous l’e des minivis comme ancdes premiers auteurs a` avoir utilise rage orthodontique exclusif pour obtenir un mouvement s d’ingression. Il applique alors la force plusieurs mois apre o-inte gration de la pie ce. l’implantation, attendant l’oste Melsen et al. introduisent, en 1998 [6], l’usage de ligature zygomatique comme ancrage chez les patients partiellement dente s. En 1999, Park et Kim [7] de crivent un syste me d’ance rage squelettique utilisant des minivis implantaires en titane. ^me anne e, Umemori et al. [8] utilisent des miniplaques La me chirurgicales comme ancrage orthodontique. En 2003, Kyung veloppent une nouvelle vis spe cialement adapte e et al. [9] de ^te, semblable a` un bouton, a` l’usage en orthodontie dont la te e afin d’y glisser ligatures et e lastiques. est perce L’utilisation des minivis comme ancrage orthodontique offre de nombreux avantages : — utilisation et insertion simples. La pose d’une minivis est rapide et facile. Elle prend seulement quelques minutes. Le riel requis est simple ; mate ratoires be nignes, me ^me si une — conditions et suites ope e inflammation des tissus mous environnants est observe [10] ; — nombreux sites d’insertion possibles car les minivis ^tre employe es quasiment dans n’importe quel site peuvent e gion linguale mandibulaire ou` la ge ^ne a` l’exception de la re
Miniscrews used as orthodontic anchorage offer many advantages: — easy to use and insert, they can be placed quickly and simply. The procedure takes only a few minutes and little equipment is required; — uncomplicated postoperative conditions, even in the presence of inflammation of the surrounding soft tissues [10]; — numerous possible insertion sites since miniscrews can be inserted at almost any site with the exception of the
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
437
Stephane BARTHELEMI et al.
— they are easy to remove and are relatively inexpensive. The aim of this paper is to investigate, for the first time and on a large sample, how French orthodontists use anchorage miniscrews.
quence de la perte ont conduit a` l’abanpour le patient et la fre don des minivis dans ce site ; — les indications sont multiples (fermeture d’espaces, distalisialisation, ingression, e gression) mais ne cessitent sation, me canique ; toutefois une bonne connaissance de la biome , permet— elles fournissent un ancrage d’excellente qualite diate ; tant une mise en charge imme mes de coope ra— les minivis permettent de pallier les proble tion car elles peuvent se substituer au port de forces extraor est totalement inde pendante de la ales et leur efficacite ration du patient ; coope pose est aise e et le couˆt mode re . — la de tudier pour la premie re fois les habiCet article se propose d’e tudes des orthodontistes fran¸cais dans l’utilisation des minivis chantillon a` grande e chelle. d’ancrage sur un e
Materials and methods
riels et me thodes Mate
French orthodontists were surveyed by means of a questionnaire available only on line and hosted by the www.sondageonline.com site. An invitation to respond was sent out via e-mail. A first invitation was sent to 2232 addresses in October 2012. Non-responders were contacted by e-mail a second time, a little over 3 weeks after the initial invitation, on November 22, 2012. This second mail was sent to 1548 electronic addresses.
te interroge s par l’interLes orthodontistes fran¸cais ont e diaire d’un questionnaire accessible uniquement en ligne me berge par le site « www.sondageonline.com ». et he te faite par courriel. L’invitation a` participation a e re invitation a e te envoye e a` 2232 adresses en Une premie suite, ont octobre 2012. Les personnes, n’ayant pas donne te a` nouveau convie es le 22 novembre 2012, soit un peu e s la premie re invitation, par un nouplus de 3 semaines apre 1548 adresses veau courriel. Ce second courriel a concerne lectroniques. e cessitait environ 5 a` 10 minutes. La participation ne te clairement spe cifie aux praticiens, dans le courriel, de Il a e pondre qu’une seule fois au questionnaire me ^me s’ils y ne re te invite s plusieurs fois, par l’interme diaire de avaient e rentes adresses e lectroniques. diffe s au questionnaire a e te suspendu le 29 janvier 2013. L’acce
mandibular lingual region since patient discomfort and frequent lost screws have led to this site being abandoned; — a wide range of indications (space closure, distalization, mesialization, intrusion and extrusion) although a sound knowledge of biomechanics is required; — miniscrews provide excellent quality anchorage and allow immediate loading; — fewer problems of patient cooperation as they can replace headgear and are effective, whatever the level of cooperation;
The questionnaire took roughly 5 to 10 minutes to fill in. The practitioners were specifically instructed, in the e-mail, not to complete the questionnaire more than once, even if they had been invited to do so several times via different e-mail addresses. Access to the questionnaire was discontinued on January 23 2013. At that date, 817 questionnaires had been completed, of which 773 fully, i.e. a complete participation rate of 34.6%. In all, the questionnaire comprised 29 questions. However, due to the presence of the conditional branches, no practitioner answered all the questions (a maximum of 23 questions needed to be answered). Responders were automatically directed to certain questions according to their answers. Questions could be open or closed, and require single or multiples answers. Some questions had blank fields to be filled in freely. The aim of the first set of questions was to determine the respondent’s profile. The second set focused on miniscrews and sought to draw out the respondent’s view regarding them and their general feeling on this issue. The following question was designed to establish whether or not the respondent was a current miniscrew user in his/her
438
` cette date, 817 questionnaires avaient e te remplis dont 773 A re comple te soit un taux de participation comple te de de manie 34,6 %. au total de 29 questions mais Le questionnaire est compose diaire de branchements conditionnels, aucun prapar l’interme pond a` l’inte gralite des questions (au maximum ticien ne re ^tre comple te es). 23 questions doivent e vers certaines Le participant est automatiquement dirige ponses. questions en fonction de ses re ^tre ouvertes ou ferme es, a` re ponse Les questions peuvent e unique ou multiple. Certaines questions permettent le remplissage de champs libres. re se rie de questions a pour objectif de pre ciser le La premie profil du participant. me se rie permet d’introduire le sujet des minivis et La deuxie tat d’esprit et le ressenti ge ne ral du participant de connaıˆtre l’e matique. a` propos de cette the termine si le participant utilise ou non La question suivante de actuellement des minivis dans sa pratique. En fonction de la
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
ponse a` cette question, le participant est dirige diffe remre ment vers la suite du questionnaire.
practice. Depending on the answer to this question, the respondent was directed to one segment of the questionnaire or another. If the respondent declared him/herself to be a miniscrew user, her/she was requested to answer the questions relevant to the use of miniscrews. Otherwise, he/she was automatically redirected towards questions regarding their non-use of miniscrews. If the respondent had formerly used miniscrews but had ceased to do so, he/she was automatically requested to answer a set of specific questions. If the respondent was envisaging the use of miniscrews in the near future, he/she was automatically requested to answer a specific question. If the respondent did not plan to use miniscrews in the near future, he/she was automatically requested to answer a different set of questions. Following the last question, and whatever the path followed by the respondents within the questionnaire, he/she was informed that the questionnaire had been validated and that the survey was complete. They were thanked for their participation.
vers les questions qui Sinon, il est automatiquement redirige interrogent sur la non-utilisation des minivis. ja` utilise des minivis mais en a abandonne Si le participant a de a` re pondre a` une se rie l’usage, il est automatiquement invite cifiques. de questions spe Si le participant pense avoir recours prochainement aux mini a` re pondre a` une question vis, il est automatiquement invite re. particulie Si le participant ne pense pas avoir recours prochainement a` re pondre a` une aux minivis, il est automatiquement invite rie diffe rente de questions. se Quel que soit le cheminement au sein du questionnaire, le de la validation de ses re ponses et participant est informe ^te apre s la dernie re question et est remercie de la fin de l’enque de sa participation.
Results
sultats Re
All the responses to the survey were first analyzed in totally descriptive form. Then, the criteria specific to the practitioners and influencing their attitude to one aspect or another of miniscrews as presented in the questionnaire were analysed. The 773 fully completed questionnaires were exploited.
ponses apporte es a` l’enque ^te est donc tout L’ensemble des re sous une forme purement descriptive. d’abord analyse s les crite res propres au praticien, influEnsuite sont analyse maen¸cant son attitude vis-a`-vis des divers aspects de la the s au cours du questionnaire. Les tique des minivis aborde gralement renseigne s sont exploite s. 773 questionnaires inte
General features regarding the respondents
ristiques ge ne rales des participants Caracte
The question concerning the sex of the respondents
Question concernant le sexe des participants
Final respondents who answered the entire survey: 403 women, (52.13%) and 370 men, (47.87%)(fig. 1).
gralement re pondu au quesParticipations retenues ayant inte tionnaire : 403 femmes (52,13 %) et 370 hommes (47,87 %) (fig. 1).
Question regarding the respondents’ age
^ge des participants Question concernant l’a
30 to 39 years: 228 respondents (29.5%) (fig. 2). 50 to 59 years: 219 respondents (28.33%). 40 to 49 years: 175 respondents (22.64%). 20 to 29 years: 82 respondents (10.61%). Over 60 years: 69 respondents (8.93%).
De 30 a` 39 ans : 228 participants (29,5 %) (fig. 2). De 50 a` 59 ans : 219 participants (28,33 %). De 40 a` 49 ans : 175 participants (22,64 %). De 20 a` 29 ans : 82 participants (10,61 %). Plus de 60 ans : 69 participants (8,93 %).
Question on the practitioners’ treatment methods
Question concernant les habitudes de traitement des praticiens
As the practitioners were able to select several types of treatment, the total number of responses was greater than the number of participants surveyed (fig. 3). Seven hundred and sixty-nine respondents (99.48%) performed vestibular multibracket treatments.
lectionner plusieurs types de traitement Le praticien pouvait se de re ponses est donc supe rieur au (s) (le nombre cumule s) (fig. 3). nombre de participants interroge alisent des Sept cent soixante-neuf participants (99,48 %) re traitements multiattaches vestibulaires.
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
clare utiliser les minivis, il est invite Si le participant de pondre aux questions qui ciblent l’utilisation des minivis. a` re
439
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._1)TD$IG]
Fig. 1: Sex of the survey respondents. Fig. 1 : Sexe des participants au sondage.
[(Fig._2)TD$IG]
Fig. 2: Age of the survey respondents. ˆ ge des participants au sondage. Fig. 2 : A
Four hundred and sixteen respondents (53.82%) performed lingual multibracket treatments. Three hundred and eighty respondents (49.16%) used aligners during their treatments. As the respondents could use one or several types of treatment, 7 situations should be distinguished: — vestibular multibracket treatments alone (V): 222 respondents (28.72%); — lingual multibracket treatments alone (L): 3 respondents (0.39%); — vestibular and lingual multibracket treatments (V + L): 168 respondents (21.73%); — vestibular and lingual multibracket treatments and aligners (V + L + S): 244 respondents (31.57%);
440
alisent des traiteQuatre cent seize participants (53,82 %) re ments multiattaches linguaux. alisent des Trois cent quatre-vingt participants (49,16 %) re res. traitements par gouttie Le participant pouvant mettre en œuvre un ou plusieurs type (s) de traitement(s), il convient de distinguer 7 cas de figure : — traitements multiattaches vestibulaires uniquement (V) : 222 participants (28,72 %) ; — traitements multiattaches linguaux uniquement (L) : 3 participants (0,39 %) ; — traitements multiattaches vestibulaires et linguaux (V + L) : 168 participants (21,73 %) ; — traitements multiattaches vestibulaires et linguaux et par res (V + L + G) : 244 participants (31,57 %) ; gouttie
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
[(Fig._3)TD$IG]
Fig. 3: Type(s) of treatment performed by the survey respondents. V: vestibular; L: lingual; A: aligners. alise (s) par les participants au Fig. 3 : Type(s) de traitement(s) re re. sondage. V : vestibulaire ; L : lingual ; G : gouttie
— vestibular multibracket treatments and aligners (V + S): 135 respondents (17.46%); — lingual multibracket treatments and aligners (L + S): 1 participant (0.13%); — splints alone: no respondents.
res — traitements multiattaches vestibulaires et par gouttie (V + G) : 135 participants (17,46 %) ; res — traitements multiattaches linguaux et par gouttie (L + G) : 1 participant (0,13 %) ; res uniquement : aucun participant. — traitements par gouttie
Question on the degree of interest in miniscrews
re ^t porte au sujet des minivis Question sur l’inte
Miniscrews interested them (fig. 4): — moderately: 358 respondents (46.31%); — a lot: 289 respondents (37.39%); — little: 114 respondents (14.75%); — not at all: 12 respondents (1.55%).
Le sujet (fig. 4) : resse pluto ^t : 358 participants (46,31 %) ; — les inte resse beaucoup : 289 participants (37,39 %) ; — les inte resse peu : 114 participants (14,75 %) ; — les inte resse aucunement : 12 participants (1,55 %). — ne les inte
Question on the level of knowledge about miniscrews
Question sur le niveau de connaissance du sujet
“Your knowledge of the use of miniscrews in orthodontics is (fig. 5)”: — good: 422 respondents (54.59%); — poor: 292 respondents (37.77%); — very good: 59 respondents (7.63%).
« L’usage des minivis en orthodontie est un sujet que vous pensez connaıˆtre (fig. 5) » : — bien connaıˆtre : 422 participants (54,59 %) ; — mal connaıˆtre : 292 participants (37,77 %) ; s bien connaıˆtre : 59 participants (7,63 %). — tre
Question on the place given to miniscrews in their orthopedic treatment armamentarium
e aux minivis dans Question sur la place accorde rapeutique orthodontique l’arsenal the
”In your opinion, what place should miniscrews occupy in the treatment armamentarium of orthodontists practising today (fig. 6)?”: — major: 448 respondents (57.96%); — indisputable: 164 respondents (21.22%); — minor: 161 respondents (20.83%).
« Quelle place faut-il, selon vous, accorder aux minivis au sein rapeutique dont disposent les orthodontistes de l’arsenal the aujourd’hui (fig. 6) ? » Une place : — importante : 448 participants (57,96 %) ; — indiscutable : 164 participants (21,22 %) ; — anecdotique : 161 participants (20,83 %).
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
441
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._4)TD$IG]
Fig. 4: Degree of interest shown by survey respondents in the use of miniscrews. re ^ t des participants au sondage pour le sujet des minivis. Fig. 4 : Inte
Question concerning the anchorage devices used by respondents
Question sur les habitudes d’utilisation des dispositifs d’ancrage
“What type(s) of “conventional” anchorage devices do you use most frequently (several answers are possible) (fig. 7)?”
` quel(s) type(s) de dispositif d’ancrage “conventionnel” «A quemment recours (plusieurs re ponses avez-vous le plus fre possibles) (fig. 7) ? » Le praticien peut choisir un ou plusieurs types d’ancrage (le de re ponses est donc supe rieur au nombre de nombre cumule s). participants interroge Utilisation habituelle comme moyens d’ancrage, uniquement ou non : — des auxiliaires d’ancrage fixes (arc transpalatin, arc de Nance, arc lingual) : 617 participants (79,82 %) ; formations sur les arcs : 445 participants — des de (57,57 %) ; — des forces extraorales ou forces directionnelles : 255 participants (32,99 %) ; s dans le champ — d’autres moyens d’ancrage (renseigne libre) : 100 participants, soit 12,94 %.
Practitioners could choose one or several types of anchorage (the total number of responses was thus higher than the number of participants surveyed). Usual type(s) of anchorage used, alone or otherwise: — fixed anchorage auxiliaries (transpalatal arch, Nance arch, lingual arch): 617 respondents (79.82%); — archwire bends: 445 respondents (57.57%); — extraoral forces or directional forces: 255 respondents (32.99%); — other forms of anchorage (completed in the blank field): 100 respondents (12.94%).
[(Fig._5)TD$IG]
Fig. 5: Level of knowledge of the survey respondents. Fig. 5 : Niveau de connaissance des participants au sondage.
442
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
[(Fig._6)TD$IG]
Fig. 6: Role given to miniscrews by the survey respondents. e aux minivis par les participants au sondage. Fig. 6 : Place accorde
[(Fig._7)TD$IG]
Fig. 7: Use of miniscrews by survey respondents. Fig. 7 : Recours aux minivis des participants au sondage.
Question on respondents’ current use of miniscrews: “Are you currently using miniscrews in your treatments?”: — 513 respondents (66.36%) were currently miniscrews; — 260 respondents (33.64%) were not using them.
using
Question sur le recours aux minivis parmi les participants : « Avez-vous actuellement recours a` la pose de minivis dans vos traitements ? » : — 513 participants (66,36 %) ont actuellement recours aux minivis ; — 260 participants (33,64 %) n’y ont pas recours.
Results regarding the 513 miniscrew users
sultats concernant les 513 praticiens utilisant les Re minivis
Question on clinical hindsight
Question concernant le recul clinique
“How long have you been using miniscrews (fig. 8)?” — 1 to 5 years: 322 respondents (62.77%); — more than 5 years: 110 respondents (21.44%); — less than 1 year: 81 respondents (15.79%).
« Vous utilisez les minivis depuis » (fig. 8) : — 1 a` 5 ans : 322 participants (62,77 %) ; — plus de 5 ans : 110 participants (21,44 %) ; — moins de 1 an : 81 participants (15,79 %).
Question regarding level of satisfaction
Question concernant le niveau de satisfaction
The users were (fig. 9):
Les utilisateurs sont (fig. 9) :
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
443
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._8)TD$IG]
Fig. 8: Clinical hindsight regarding miniscrews on the part of the survey respondents who used them. Fig. 8 : Recul clinique, concernant les minivis, des participants au sondage les utilisant.
[(Fig._9)TD$IG]
Fig. 9: Level of satisfaction concerning the use of miniscrews on the part of the survey respondents who used them. Fig. 9 : Niveau de satisfaction de l’usage des minivis des participants au sondage les utilisant.
— satisfied with their experience of 382 respondents (74.46%); — not very satisfied with their experience of 66 respondents (12.87%); — very satisfied with their experience of 64 respondents (12.48%); — dissatisfied with their experience of 1 respondent (0.19%).
miniscrews:
— satisfaits de cette utilisation : 382 participants (74,46 %) ;
miniscrews:
— peu satisfaits de cette utilisation : 66 participants (12,87 %) ; s satisfaits de cette utilisation : 64 participants — tre (12,48 %) ; — insatisfait de cette utilisation : 1 participant (0,19 %).
miniscrews: miniscrews:
Question on everyday management of miniscrews
Question concernant la gestion au quotidien
“How would you evaluate the everyday management of miniscrews (fig. 10)?” Users judged miniscrew management to be: — occasionally rather difficult: 308 respondents (60.04%); — simple: 180 respondents (35.09%); — difficult: 25 respondents (4.87%).
ciez-vous la gestion des minivis au quoti« Comment appre dien (fig. 10) ? » Les utilisateurs jugent la gestion au quotidien : — parfois un peu difficile : 308 participants (60,04 %) ; — simple : 180 participants (35,09 %) ; — difficile : 25 participants (4,87 %).
444
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
[(Fig._10)TD$IG]
Fig. 10: Assessment of the degree of difficulty in daily management of miniscrews on the part of the survey respondents who used them.
de gestion au quotidien Fig. 10 : Evaluation du niveau de difficulte des minivis par les participants au sondage les utilisant.
Question on the number of patients treated with miniscrews
Question concernant le nombre de patients s a` l’aide de minivis traite
“How many patients have you treated with miniscrews (fig. 11)?” User responses: — fewer than 5 patients: 180 respondents (35.09%); — between 5 and 10 patients: 153 respondents (29.82%); — between 10 and 20 patients: 94 respondents (18.32%); — between 20 and 50 patients: 57 respondents (11.11%); — more than 50 patients: 29 respondents (5.65%).
« Combien de vos patients en ont re¸cu (fig. 11) ? »
Question regarding frequency of miniscrew usage
quence d’utilisation des Question concernant la fre minivis
“Relative to the number of patients treated, how often do you use miniscrews (fig. 12)?” Users esteem they use miniscrews: — infrequently: 299 respondents (58.28%); — exceptionally: 153 respondents (29.82%); — frequently: 51 respondents (9.94%); — very frequently: 10 respondents (1.95%).
au nombre de patients traite s, quel est votre « Rapporte recours aux minivis (fig. 12) ? » rent leur recours aux minivis comme : Les utilisateurs conside quent : 299 participants (58,28 %) ; — peu fre — exceptionnel : 153 participants (29,82 %) ; quent : 51 participants (9,94 %) ; — fre s fre quent : 10 participants (1,95 %). — tre
Question regarding the age of the patients concerned
^ge des patients concerne s Question concernant l’a
Users placed miniscrews in the following categories of patients (fig. 13): — mainly adults: 306 respondents (59.65%); — adolescents as well as adults: 47 respondents (28.65%); — mainly adolescents: 60 respondents (11.7%).
Les utilisateurs recourent aux minivis pour des patients (fig. 13) : — majoritairement adultes : 306 participants (59,65 %) ; — adolescents aussi bien qu’adultes : 47 participants (28,65 %) ; — adolescents le plus souvent : 60 participants (11,7 %).
Question regarding patient feedback
Question concernant le ressenti des patients
“Generally speaking, how did your patients react to the miniscrews?” Patients of miniscrew users found the miniscrews to be:
gle ge ne rale, comment vos patients conside rent-ils la « En re sence des minivis ? » pre rent la pre sence des miniLes patients des utilisateurs conside vis comme :
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Pour les utilisateurs : — moins de 5 patients : 180 participants (35,09 %) ; — entre 5 et 10 patients : 153 participants (29,82 %) ; — entre 10 et 20 patients : 94 participants (18,32 %) ; — entre 20 et 50 patients: 57 participants (11,11 %) ; — plus de 50 patients : 29 participants (5,65 %).
445
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._1)TD$IG]
Fig. 11: Number of patients concerned by the use of miniscrews according to the survey respondents who used them. s par l’utilisation des minivis Fig. 11 : Nombre de patients concerne selon les participants au sondage les utilisant.
[(Fig._12)TD$IG]
Fig. 12: Frequency of miniscrew usage on the part of the survey respondents who used them. quence d’utilisation des minivis des participants au Fig. 12 : Fre sondage les utilisant.
^nante : 375 participants (73,1 %) ; peu ge ^nante : 82 participants (15,98 %) ; absolument pas ge ^nante : 56 participants (10,92 %) ; ge s ge ^nante : aucun participant ; tre
— slightly troublesome: 375 respondents (73.1%); — no trouble at all: 82 respondents (15.98%); — troublesome: 56 respondents (10.92%); — very troublesome: no respondent.
— — — —
Question on the placement of the miniscrews
Question concernant la gestion de la pose
“Who performed the miniscrew placement (fig. 14)?” Users: — delegated placement to an external general practitioner: 326 respondents (63.55%); — performed placement themselves: 166 respondents (32.36%); — delegated placement to a qualified dentofacial orthopedist in same office: 18 respondents (3.51%); — delegated placement to a general practitioner in same office: 3 respondents (0.58%).
e la pose des minivis (fig. 14) ? » « Par qui est effectue Les utilisateurs : le guent la pose a` un omnipraticien exte rieur a` leur — en de cabinet : 326 participants (63,55 %) ; ^mes la pose : 166 participants — en effectuent eux-me (32,36 %) ; le guent la pose a` un praticien qualifie en orthope die — en de dentofaciale de leur cabinet : 18 participants (3,51 %) ; le guent la pose a` un omnipraticien de leur cabinet : — en de 3 participants (0,58 %).
446
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
[(Fig._13)TD$IG]
Fig. 13: Age of the patients concerned by miniscrew usage according to the survey respondents who used them. ˆ ge des patients concerne s par l’utilisation des minivis Fig. 13 : A selon les participants au sondage les utilisant.
Question regarding position of the miniscrews
Question concernant la localisation des minivis
“Where do you position the miniscrews you place (fig. 15)?”
es (fig. « Dans votre pratique, ou` situez-vous les minivis utilise 15) ? » Les utilisateurs recourent : quemment a` l’arcade maxillaire qu’a` l’arcade man— aussi fre dibulaire : 250 participants (48,73 %) ; — majoritairement a` l’arcade maxillaire : 222 participants (43,27 %) ; — majoritairement a` l’arcade mandibulaire : 41 participants (7,99 %).
Users placed their miniscrews: — as frequently in the maxillary as in the mandibular arch: 250 respondents (48.73%); — mostly in the maxillary arch: 222 respondents (43.27%); — mostly in the mandibular arch: 41 respondents (7.99%); Question regarding the desired movement using miniscrews
a` l’aide Question concernant le mouvement recherche des minivis
“For which movement(s) do you use miniscrews (several answers are possible) (fig. 16)?” Users placed miniscrews to obtain the following movements:
« Pour quels mouvements utilisez-vous les minivis (plusieurs ponses possibles) (fig. 16) ? » re Les utilisateurs recourent aux minivis pour des mouvements :
[(Fig._14)TD$IG]
Fig. 14: Operator placing the miniscrews according to the survey respondents who used them. rateur effectuant la pose des minivis selon les particiFig. 14 : Ope pants au sondage les utilisant.
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
447
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._15)TD$IG]
Fig. 15: Location of the miniscrews according to the survey respondents who used them. Fig. 15 : Localisation des minivis selon les participants au sondage les utilisant.
[(Fig._16)TD$IG]
Fig. 16: Desired movements for which miniscrews were placed according to the survey respondents who used them. s gra ^ ce aux minivis selon les partiFig. 16 : Mouvements recherche cipants au sondage les utilisant.
— mesialization and/or distalization: 446 respondents (86.94%); — intrusion and/or extrusion: 359 respondents (69.98%); — retraction: 271 respondents (52.83%); — uprighting: 254 respondents (49.51%); — other purposes (completed in the blank field): 35 respondents (6.82%). As the respondents could use miniscrews for one or several of the 5 clinical usages proposed, 31 different situations were possible. Among them, we chose to present only the 3 following situations as being the most frequent: — 18.91% of users adopted miniscrews for the 4 following clinical situations: mesialization and/or distalization, intrusion and/or extrusion, uprighting and during retraction phases;
448
sialisation et/ou de distalisation : 446 participants — de me (86,94 %) ; gression : — d’ingression et/ou d’e 359 participants (69,98 %) ; traction : 271 participants (52,83 %) ; — de re — de redressement : 254 participants (49,51 %) ; s dans le champ libre) : — autres usages (renseigne 35 participants (6,82 %). Le participant pouvant avoir recours aux minivis pour une ou es, 31 cas de plusieurs des 5 utilisations cliniques propose figures sont possibles. Parmi eux, nous ne retiendrons que quentes : les 3 situations suivantes, les plus fre — 18,91 % des utilisateurs recourent aux minivis pour les 4 utilisations cliniques suivantes : des mouvements sialisation et/ou de distalisation, d’ingression et/ de me gression, de redressement et lors de phases de ou d’e traction ; re
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
— 14.42% of users adopted miniscrews for the 3 following clinical usages: mesialization and/or distalization, intrusion and/or extrusion and during retraction phases; — 11.89% of users adopted miniscrews for the 3 following clinical usages: mesialization and/or distalization, intrusion and/or extrusion and uprighting.
— 14,42 % des utilisateurs recourent aux minivis pour les 3 utilisations cliniques suivantes : des mouvements de sialisation et/ou de distalisation, d’ingression et/ou me gression et lors de phases de re traction ; d’e — 11,89 % des utilisateurs recourent aux minivis pour les 3 utilisations cliniques suivantes : mouvements de sialisation et/ou de distalisation et d’ingression et/ou me gression et de redressement. d’e
Question regarding ways of improving miniscrews
res d’ame lioration des Question concernant les crite minivis
“What improvements could be made and what research undertaken to improve miniscrew performance (several answers are possible) (fig. 17)?” Users wished to see the following improvements:
tres doivent, selon vous, faire l’objet « Quels parame liorations ou de recherches afin d’optimiser l’usage d’ame ponses possibles) (fig. 17) ? » des minivis (plusieurs re Les utilisateurs souhaiteraient que fassent l’objet liorations : d’ame ristiques de la te ^te des minivis : 398 participants — les caracte (77,58 %) ; s lors de la pose des minivis (tournevis, — les auxiliaires utilise foret) : 136 participants (26,51 %) ; — la longueur des minivis : 114 participants (22,22 %) ; tre des minivis : 105 participants (20,47 %). — le diame
— the characteristics of the miniscrew head: 398 respondents (77.58%); — the auxiliaries used during miniscrew placement (screwdriver, drill bit): 136 respondents (26.51%); — the length of the miniscrews: 114 respondents (22.22%); — the diameter of the miniscrews: 105 respondents (20.47%).
Results regarding the 260 practitioners currently non-miniscrew users
sultats concernant les 260 praticiens n’utilisant Re actuellement pas les minivis Question concernant la situation des praticiens n’utilisant pas les minivis
“You are currently not using miniscrews. What is your position in their regard (fig. 18)?” Non-miniscrew users: — never used miniscrews but were considering using them soon: 155 respondents (59.62%); — had already tried miniscrews but had given up using them: 54 respondents (20.77%);
[(Fig._17)TD$IG]
« Vous qui n’utilisez pas de minivis, dans quelle situation vous situez-vous (fig. 18) ? » Les non-utilisateurs : de minivis mais pensent biento ^t y avoir — n’ont jamais utilise recours : 155 participants (59,62 %) ; ja` utilise des minivis mais en ont abandonne l’usage : — ont de 54 participants (20,77 %) ;
Fig. 17: Miniscrew parameters requiring improvement according to the survey respondents who used them. tres devant faire l’objet d’ame liorations selon les Fig. 17 : Parame participants au sondage utilisant les minivis.
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
449
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._18)TD$IG]
Fig. 18: Attitude of the survey respondents not using miniscrews. Fig. 18 : Situation des participants au sondage n’utilisant pas les minivis.
— had never used miniscrews and considered they were never likely to do so: 51 respondents (19.62%).
de minivis et pensent ne jamais y avoir — n’ont jamais utilise recours : 51 participants (19,62 %).
Practitioners who had given up using miniscrews (former users)
l’usage des minivis (exPraticiens ayant abandonne utilisateurs)
“You have ceased using miniscrews. What major reason led you to do so (fig. 19)?” Practitioners could choose one or several items (the total number of answers was therefore higher than the number of respondents surveyed).
l’utilisation des minivis, quel est « Vous qui avez abandonne le ment majeur qui vous a fait y renoncer (fig. 19) ? » Le l’e le ments (le nombre praticien peut choisir un ou plusieurs e de re ponses est donc supe rieur au nombre de particumule s). cipants interroge l’usage des minivis : Les ex-utilisateurs ont abandonne — a` cause d’un trop grand nombre de pertes : 25 participants (46,3 %) ; taient de c¸ us de leur utilisation : 24 participants — car ils e (44,44 %) ; leve : 18 participants — a` cause de leur couˆt trop e (33,33 %) ; dans le champ libre : — pour un autre motif, renseigne 12 participants (22,22 %) ; — a` cause d’une trop lourde gestion au quotidien : 8 participants (14,81 %) ; ances e manant de — a` cause d’un trop grand nombre de dole leur patient : 7 participants (12,96 %). Le participant pouvant invoquer un ou plusieurs des 6 motifs s, de nombreux cas de figure sont possibles. Parmi propose eux, nous ne retiendrons que les 4 situations suivantes, les quentes. plus fre l’usage des minivis : Les ex-utilisateurs ont abandonne — uniquement a` cause d’un trop grand nombre de pertes de minivis : 12,96 % ; ception quant a` leur usage : — uniquement a` cause d’une de 11,11 % ;
Former miniscrew users gave up using them: — because they lost too many screws: 25 respondents (46.3%); — because they were disappointed by the results: 24 respondents (44.44%); — because miniscrews are too expensive: 18 respondents (33.33%); — for another reason (details given in the free text field): 12 respondents (22.22%); — because of excessive daily management: 8 respondents (14.81%); — because they received too many complaints from patients: 7 respondents (12.96%). As respondents could cite one or several of the 6 suggested reasons, many situations were possible. We will quote only the 4 most frequent situations. Former users gave up using miniscrews: — only on account of the excessive loss of miniscrews: 12.96%; — only on account of their disappointment with the results: 11.11%;
450
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
[(Fig._19)TD$IG]
Fig. 19: Reasons for giving up the use of miniscrews on the part of survey respondents no longer using them. s par les participants au Fig. 19 : Motifs d’abandon des minivis invoque l’usage. sondage en ayant abandonne
[(Fig._20)TD$IG]
Fig. 20: Main events which could lead former users among the survey respondents to start using them again. e nement principal pouvant motiver les participants au Fig. 20 : Ev s abandon. sondage a` utiliser de nouveau les minivis apre
— on account of the excessive loss of miniscrews and disappointment with the results: 11.11%; — for a variety of reasons outlined in the free text field: 18.92%.
— a` cause d’un trop grand nombre de pertes de minivis et ception quant a` leur usage : 11,11 % ; d’une de es, renseigne es dans le champ — pour des raisons varie libre : 18,92 %.
Question concerning a possible return to using miniscrews
ventuelle reprise de Question concernant une e l’utilisation des minivis
“What major event might lead you to reconsider your position (fig. 20)?” Former users might reconsider their position regarding their decision to cease using miniscrews: — if they took a practical workshop: 22 respondents (40.74%); — under no circumstance: 18 respondents (33.33%); — in the event of improvements to their technical characteristics: 7 respondents (12.96%);
ve nement principal pourrait vous faire revoir votre « Quel e position (fig. 20) ? » Les ex-utilisateurs pourraient revoir leur position quant a` l’abandon des minivis a` l’occasion : — d’une formation pratique : 22 participants (40,74 %) ;
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
ve nement : 18 participants (33,33 %) ; — aucun nouvel e lioration des caracte ristiques techniques du — d’une ame riel : 7 participants (12,96 %) ; mate
451
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._21)TD$IG]
Fig. 21: Events inducing survey respondents to take up miniscrews in the near future.
e nements motivant les participants au sondage a` recourir Fig. 21 : Ev prochainement aux minivis.
— if the cost of miniscrews was to decrease: 7 respondents (12.96%).
riel : 7 participants — d’une baisse du couˆt du mate (12,96 %).
Question concerning practitioners not using miniscews but wishing to adopt them shortly (potential future users)
Question concernant les praticiens n’utilisant pas les ^ t recours minivis mais souhaitant y avoir biento (potentiels futurs utilisateurs)
“You are considering using miniscrews in the future. What main event led you to this decision (fig. 21)?”
38 respondents
ventuel futur recours aux minivis, « Vous qui envisagez un e le ment principal vous a fait de cider en ce sens quel e (fig. 21) ? » Le praticien peut choisir une ou plusieurs raisons (le nombre de re ponses est donc supe rieur au nombre de particumule s). cipants interroge Les potentiels futurs utilisateurs envisagent le recours prochain aux minivis a` la suite : s, de lectures ou d’ateliers : — d’une formation, d’un congre 118 participants (76,13 %) ; s de gestion de l’ancrage par me thode conven— de difficulte tionnelle dans leur propre exercice : 76 participants (49,03 %) ; changes confraternels : 38 participants (24,52 %). — d’e
Practitioners not using miniscrews and not considering using them
Praticiens n’utilisant pas les minivis et n’envisageant pas d’y avoir recours
“You are not thinking about adopting miniscrews. What was the main reason, which led you to adopt this position (fig. 22)?” These non-users were not considering adopting miniscrews in the near future because: — they were afraid a refusal or reticence on the part of their patients: 18 respondents (35.29%);
le ment « Vous qui n’envisagez pas d’utiliser des minivis, quel e cider en ce sens (fig. 22) ? » principal vous a fait de
The practitioner could choose one or several reasons (consequently, the total number of responses was greater than the number of respondents surveyed). Potential future users would consider returning to miniscrew usage following: — a training course, conference, reading or workshop: respondents (76.13%); — problems involving conventional anchorage in their own practice: 76 respondents (49.03%); — discussions (24.52%).
452
with
other
colleagues:
Ces non-utilisateurs n’envisagent pas de recourir prochainement aux minivis car : ticence, un refus de leurs patients : — ils craignent une re 18 participants, soit (35,29 %) ;
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
[(Fig._2)TD$IG]
Fig. 22: Main reason cited by survery respondents for choosing not to use miniscrews. par les participants au sondage n’envisageant pas le Fig. 22 : Motif principal invoque recours aux minivis.
— they did not encounter appropriate indications: 16 respondents (31.37%); — they were afraid of not mastering the technique: 6 respondents (11.76%); — they were afraid this may disrupt their daily practice: 4 respondents (7.84%); — they were afraid of not knowing how to use them: 4 respondents (7.84%); — they found them too expansive: 3 respondents (5.88%).
— ils n’en rencontrent pas l’indication : 16 participants (31,37 %) ; — ils craignent de ne pas en maıˆtriser la pose : 6 participants (11,76 %) ; — ils craignent que cela ne perturbe au quotidien leur exercice : 4 participants (7,84 %) ; — ils craignent de ne pas en maıˆtriser l’utilisation : 4 participants (7,84 %) ; rent le couˆt trop e leve : 3 participants — ils en conside (5,88 %).
Question regarding arguments which might possibly revive their interest in miniscrews
le ment pouvant e ventuellement Question concernant l’e re ^t envers les minivis susciter un regain d’inte
“What major consideration might induce you to review your position (fig. 23)?” Non-users who were not considering using miniscews in the near future believed that: — improved technical features might lead them to change their mind: 25 respondents (49.02%); — a training course might lead them to change their mind: 22 respondents (43.14%); — lower prices might lead them to change their mind: 4 respondents (7.84%).
ve nement principal pourrait vous faire revoir votre « Quel e position (fig. 23) ? » Les non-utilisateurs n’envisageant pas l’utilisation prochaine de minivis estiment que : lioration des caracte ristiques techniques pourrait — une ame leur faire revoir leur position : 25 participants (49,02 %) ; — une formation pourrait leur faire revoir leur position : 22 participants (43,14 %) ; riel pourrait leur faire revoir leur — une baisse du couˆt du mate position : 4 participants (7,84 %).
Discussion
Discussion
Variations linked to sex and age
es au sexe et a` l’a ^ge Variations lie
The participants in the survey were characterized as follows: 48% males and 52% females. This mirrors the overall gender distribution of orthodontists in France. In a similar study published in 2015, Bock and Ruf found 46% male orthodontists and 54% females in response to their survey [11].
ristiques des participants au sondage sont les Les caracte suivantes. Il s’agit de 48 % d’hommes et 52 % de femmes sente globalement la re partition des orthodonce qui repre tude similaire publie e en 2015, tistes en France. Dans une e Bock et Ruf trouvent 46 % d’hommes et 54 % de femmes en ponse a` l’enque ^te [11]. re
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
453
Stephane BARTHELEMI et al.
[(Fig._23)TD$IG]
Fig. 23: The main event which could lead survey respondetns to change their mind about not wishing to take up miniscrews.
e nement principal pouvant faire changer de position les Fig. 23 : Ev participants au sondage n’envisageant pas le recours aux minivis.
Proportionately more males considered they were knowledgeable regarding miniscrews as compared with women. Among the 513 current miniscrew users responding to our survey, we numbered 247 females and 266 males. Thus, 51.85% of our user-respondents were male and 48.15% of our user-respondents were female. The Bock and Ruf study [11] also reported a preponderance towards miniscrew usage among male practitioners. Among them, 61.29% of the females responding to the questionnaire placed miniscrews compared with 71.89% of the male responders. Hence, irrespective of gender, a majority of respondents used miniscrews. The user-responders, male and female, declared they had inserted miniscrews only infrequently. Proportionally, twice as many males as females used miniscrews frequently or very frequently. The youngest respondents comprised the age group, which considered most frequently that they had inadequate knowledge of miniscrews. Age had an impact on the place given to miniscrews. Practitioners over 50, in comparison with the other age groups, considered most frequently that miniscrews had only a minor role to play (26.09%). The proportion of users increased with age up to the 40–49-year old group, then gradually declined, with the exception of the over 60 age group where, strangely, the proportion increased again. The 40–49 years age group constituted the largest proportion of users with three practitioners out of 4 using miniscrews (73.71%). The 50–59 years age group presented the largest proportion of non-users with only 1 practitioner out of 3 using them (39.27%).
454
Les hommes sont proportionnellement plus nombreux a` estimer mieux connaıˆtre le sujet par rapport aux femmes. Parmi les 513 participants utilisateurs actuels de minivis de notre nombrons 247 femmes et 266 hommes, sondage, nous de donc 51,85 % de nos participants utilisateurs sont des hommes et 48,15 % de nos participants utilisateurs sont des tude de Bock et Ruf [11] une pre ponde rance femmes. Dans l’e de l’utilisation des minivis par les praticiens hommes est galement retrouve e. e pondu au questionAu total, 61,29 % des femmes ayant re naire posent des minivis tandis que 71,89 % des hommes pondu au questionnaire posent des minivis. Donc, ayant re quel que soit leur sexe, les participants ont majoritairement recours aux minivis. Les participants utilisateurs, hommes rent majoritairement ne recourir comme femmes, conside quemment aux minivis. Les hommes sont proporque peu fre tionnellement 2 fois plus nombreux que les femmes a` y re fre quente ou tre s fre quente. recourir de manie sentent la tranche d’a ^ge Les plus jeunes des participants repre re la plus fre quente mal connaıˆtre les qui estime de manie ^ge influence la place accorde e; les praticiens a ^ ge s minivis. L’a rant plus fre quemment que les de plus de 50 ans conside ^ge que les minivis occupent une place autres tranches d’a anecdotique (26,09 %). La proportion d’utilisateurs augmente ^ge jusqu’a` la tranche des 40–49 ans puis diminue avec l’a ensuite progressivement, sauf pour la tranche des plus de trangement, la proportion 60 ans au sein de laquelle e remonte. ^ge 40–49 ans pre sente la plus grande proporLa tranche d’a tion d’utilisateurs, a` hauteur de presque 3 praticiens sur 4 (73,71 %). ^ge 50–59 ans pre sente la plus grande proporLa tranche d’a tion de non-utilisateurs, a` hauteur de plus de 1 praticien sur 3 (39,27 %).
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
Interest shown in anchorage miniscrews
re ^t du sujet des minivis d’ancrage Inte
This first presentation of the responses supplied by participants in our survey highlights a number of interesting features. Firstly, it emerges that miniscrews are of greatest interest to those respondents who integrate them fully into their current orthodontic therapeutic armamentarium. It also appears that the majority of responders use miniscrews in their daily practice since 2/3 of them declared themselves to be users (66% versus 34%). These results are similar to those reported by Bock and Ruf in 2015 (61.9% users, 38.1% non-users) [11]. Most respondents using miniscrews considered they had a good knowledge of the technique whereas the majority of non-user-respondents considered they had only a poor knowledge. Whether responders were users or non-users, a majority of them considered miniscrews to have an important role. However, and logically, there were proportionately three times fewer practitioners using miniscrews who considered them to be “minor” (11.7%) and more than twice as many who thought them to play an indispensable role (27.9%).
re pre sentation des re ponses apporte es par les Cette premie ^te fait apparaıˆtre plusieurs e le ments participants a` notre enque ressants. Tout d’abord, il apparaıˆt que le sujet des minivis inte resse majoritairement les participants qui leur accordent inte ritable place au sein de l’arsenal the rapeutique orthoune ve galement que la majorite des dontique actuel. Il apparaıˆt e participants utilisent les minivis dans leur exercice puisque clarent utilisateurs (66 % contre les 2/3 d’entre eux se de sultats sont e quivalents a` ceux trouve s par 34 %). Ces re Bock et Ruf en 2015 (61,9 % d’utilisateurs, 38,1 % de nonutilisateurs) [11]. Les participants utilisant les minivis conrent majoritairement bien connaıˆtre le sujet tandis que side rent majoritaireles participants ne les utilisant pas conside ment mal le connaıˆtre. Que les participants soient utilisateurs ou non utilisateurs, ils accordent majoritairement une place importante aux minivis. Cependant, de fa¸con logique, les praticiens utilisant les minivis sont proportionnellement 3 fois moins nombreux a` leur accorder une place anecdotique (11,7 %) et plus de 2 fois plus nombreux a` leur accorder une place indiscutable (27,49 %).
Users
Utilisateurs
It would seem logical to deduce that miniscrew users are more interested in this topic and therefore respond more eagerly to a survey on this issue as opposed to practitioners who do not use them. This could constitute a bias when evaluating the proportion of users vs. non-users.
Il paraıˆt logique de penser que les utilisateurs de minivis accor re ^ t au sujet et re pondent alors plus dent un plus grand inte ^te portant sur ce the me par rapport volontiers a` une enque aux praticiens qui ne les utilisent pas ce qui peut constituer valuation de la proportion utilisateurs/nonun biais dans l’e utilisateurs. De grandes tendances dans les habitudes d’utilisation peu^tre de gage es. vent e re uniquement les participants utilisaLorsque l’on conside rteurs, les praticiens, quel que soit leur recul clinique, conside ent majoritairement bien connaıˆtre le sujet. re logique, les praticiens, utilisant les minivis depuis De manie sentent la majeure partie (2/3) des utilisaplus de 5 ans, repre ^te conside rant bien connaıˆtre le sujet teurs de notre enque liore donc (Tableau I). Le sentiment de connaissance s’ame e du recul clinique. La majorite des logiquement avec la dure tude utilisent les minivis depuis 1 a` 5 ans avec praticiens de l’e un bon taux de satisfaction.
Some major trends in miniscrew usage can be deduced. Regarding user-respondents alone, the majority of practitioners, whatever their degree of clinical hindsight, considered they had a good knowledge of this subject. Logically, practitioners who had been using miniscrews for more than 5 years constituted the majority (2/3) of the users in our study who considered they had a good knowledge of the topic (Table I). Logically, therefore, perception of one’s level of knowledge increased according to the extent of the practitioner’s clinical experience. Most practitioners in the survey had been using miniscrews for 1 to 5 years with a high level of satisfaction. Most user-respondents, both male and female, outsourced the placement of their miniscrews to an external general practitioner, irrespective of the age of the respondents. Only 32% of them placed the miniscrews themselves. This rate was much higher than that found by Bock and Ruf [11] in their survey in which only 2% of practitioners placed their miniscrews themselves. Nonetheless, younger practitioners, proportionately speaking, placed their miniscrews themselves. Proportionately, nearly 3 times more males than females placed their own screws.
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Les participants utilisateurs, hommes et femmes, confient majoritairement la pose de leurs minivis a` un omnipraticien rieur a` leur cabinet, et ce quel que soit l’a ^ge de exte l’utilisateur ; ils ne sont que 32 % a` poser leur minivis eux^mes. Ce taux est bien supe rieur a` celui retrouve dans me tude de Bock et Ruf [11] dans laquelle seulement 2 % des l’e ^mes. Toutefois, les utilisapraticiens posent leur vis eux-me teurs les plus jeunes sont proportionnellement les plus nom^mes leurs minivis. Les hommes sont breux a` poser eux-me s de 3 fois plus nombreux a` assurer proportionnellement pre ^mes la pose que les femmes. eux-me
455
Stephane BARTHELEMI et al.
Table I
Tableau I
Impact of clinical experience on knowledge of the subject.
Influence du recul clinique sur la connaissance du sujet.
Level of knowledge/
Less than 1 year (%)/
1 to 5 years (%)/
More than 5 years (%)/
Niveau de connaissance Poor/Mal Good/Bien bien Very good/Tres
Moins de 1 an (%)
1 a` 5 ans (%)
Plus de 5 ans (%)
Good or very bien good/Bien ou tres
45.68 50.62 3.70 54.32
Proportionately, almost twice as many respondents who had been using miniscrews for over 5 years (48.18%) placed their miniscrews themselves as opposed to those using them for less than 1 year (25.93%). The majority of user-respondents acknowledged that everyday management of miniscrews can sometimes be problematic since only 35% of the people surveyed found them easy to use, 60 slightly difficult and 5% difficult. In the study by Bock and Ruf [11], the number of practitioners judging miniscrew management to be easy was higher (48.3%). Users aged between 50 and 59 years were proportionately the most numerous to have found management difficult. Usage of miniscrews among user-respondents remained marginal (less than 5 patients) and was considered by these respondents themselves to be an infrequent procedure. In the study by Bock and Ruf [11], 3% of practitioners used miniscrews frequently and 18.6% regularly, whereas 31.6% of users used them occasionally and 46.8% seldom.
Generally speaking, the number of patients concerned increased with the age of the user. Nevertheless, the use of miniscrews was considered to be infrequent by all age groups. The number of patients concerned increased therefore simply, perhaps, on account of the increasing number of patients treated by the practitioner. The majority of users placed both maxillary and mandibular miniscrews in patients of either sex. The majority of responders who had used miniscrews for more than 5 years estimated that they placed miniscrews more frequently in the maxillary arch, whereas the majority of users with less than five years’ experience declared that they placed as many in the maxillary arch as in the mandibular arch. Cross-referencing different criteria revealed no category of practitioners using mainly mandibular miniscrews. These findings are consistent with the current consensus, which recognizes the slightly greater difficulty of inserting miniscrews in the mandibular arch, given the anatomic
456
23.91 70.50 5.59 76.09
1.82 65.45 32.73 98.18
Total (%) 22.61 66.28 11.11 77.39
Les participants, utilisant les minivis depuis plus de 5 ans, sont proportionnellement presque 2 fois plus nombreux (48,18 %) ^mes leurs minivis que ceux les utilisant depuis a` poser eux-me moins de 1 an (25,93 %). que la Les participants utilisateurs reconnaissent en majorite gestion des minivis au quotidien est parfois un peu difficile s en trouvent l’utilisation puisque seulement 35 % des sonde tude simple, 60 % un peu difficile et 5 % difficile. Dans l’e e par Bock et Ruf [11], le nombre de praticiens estimant mene leve (48,3 %). Les utilisala gestion comme facile est plus e ^ ge s de 50 a` 59 ans sont proportionnellement les plus teurs a nombreux a` estimer cette gestion difficile. Le recours aux minivis des participants utilisateurs reste re majoritairement marginal (moins de 5 patients) et conside ^mes, comme peu fre quent. Dans majoritairement, par eux-me tude de Bock et Ruf [11], 3 % des praticiens utilisent les l’e quente, et 18,6 % de fa¸con re gulie re alors minivis de fa¸con fre que 31,6 % des utilisateurs les utilisent de fa¸con occasionnelle et 46,8 % de fa¸con rare. s augmente globalement Le nombre de patients concerne ^ge de l’utilisateur. avec l’a Toutefois, le recours aux minivis reste majoritairement con re comme peu fre quent par toutes les tranches d’a ^ge. Le side s augmente donc peut-e ^tre simnombre de patients concerne plement parce que le nombre de patients pris en charge par le praticien augmente. Les utilisateurs ont recours majoritairement a` des minivis maxillaires aussi bien que mandibulaires, quel que soit leur sexe. Les participants, utilisant les minivis depuis plus de 5 ans, estiment, majoritairement, avoir recours a` des minivis plus quemment situe es a` l’arcade maxillaire tandis que les utilifre rieur a` 5 ans pensent, majoritairesateurs ayant un recul infe ment, en placer autant a` l’arcade maxillaire qu’a` l’arcade manres ne fait apparaıˆtre une dibulaire. Aucun croisement de crite gorie de praticiens utilisant majoritairement des minivis cate mandibulaires. rent avec le consensus actuel reconnaissant une Cela est cohe d’utilisation des minivis un peu supe rieure au sein de difficulte gard notamment aux particularite s l’arcade mandibulaire, eu e
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
characteristics of this location and their impact in terms of positioning and stability of the devices [12]. This observation appears to be confirmed by the tendency of the more experienced user-respondents in our survey to give preference to maxillary miniscrews and, particularly perhaps, by the introduction of palatal anchorage devices [13] which were not included in this survey. Whatever the user’s sex, the movements most often looked for using anchorage miniscrews were mesialization-distalization (86.87%) followed by intrusion-extrusion (70.04%), retraction (52.45%), uprighting of tipped teeth (49.36%) and, finally, various other more minor anecdotal usages (4.62%). These movements match the miniscrew applications most commonly used in the literature [14–17]. A majority of users wanted to see improvements to the characteristics of the screw head (more than 3 user-respondents over 4). This is the issue, which crops up most. In this regard, the development of miniscrews with a threaded terminal section allowing different types of head to be used can facilitate the task of practitioners using this kind of anchorage [18].
Whatever type of treatment they performed, a majority of respondents agreed that miniscrews hold a major place within the current therapeutic armamentarium. A majority of userrespondents mainly used miniscrews in the treatment of adults (59.65%). A very large majority of respondents who performed only lingual multibracket treatments even attributed miniscrews an indisputable (66.95%) or major place (33.05%) in their practice and were proportionately the most satisfied subgroup. The lingual orthodontic technique raises various anchorage problems. The presence of bonded devices on the inside surface of the tooth crowns as well as the demand by patients choosing this type of treatment for maximum discretion make the use of conventional anchorage devices (transpalatal arch, extraoral force) extremely tricky and encourage the clinician to turn to miniscrews. The difficulties arise alongside the other anchorage problems commonly encountered in the lingual technique, notably during en masse retraction. In effect, although posterior teeth anchorage is superior in the lingual technique as opposed to the vestibular approach [19], the en masse retraction of the six anterior teeth for esthetic and mechanical reasons related to the manufacture of the archwires draws heavily on this posterior anchorage [20]. Regarding the type of treatment, the number of respondents performing only lingual multibracket treatments was proportionately higher among those who had used miniscrews for more than 5 years. Moreover, it is likely that an understanding of the biomechanical subtleties specific to lingual appliances,
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
quences en anatomiques de cette localisation et leurs conse des dispositifs [12]. terme de positionnement et de stabilite par la tendance des participants Cet aspect semble confirme rimente s de notre enque ^te a` privile utilisateurs les plus expe ^tre particulie regier l’usage de minivis maxillaires et peut-e nement des dispositifs avec ancrage palatin ment par l’ave taient pas re pertorie s dans l’e tude. [13] qui n’e Quel que soit le sexe de l’utilisateur, les mouvements les plus s gra ^ce a` l’utilisation des minivis d’ancrage sont la recherche sialisation-distalisation (86,87 %) suivi de l’ingressionme gression (70,04 %), de la re traction (52,45 %), du redressee es (49,36 %) et enfin, d’autres utilisations ment de dents verse diverses plus anecdotiques (4,62 %). Ces mouvements corment utilise s dans la respondent a` ceux les plus commune rature a` l’aide de minivis [14–17]. litte risLes utilisateurs souhaitent majoritairement que les caracte ^te soient le parame tre qui fasse l’objet tiques de la te liorations (plus de 3 participants utilisateurs sur 4). d’ame galement le the me qui revient le plus fre quemment C’est e ^te de Bock et Ruf concernant les ame liorations dans l’enque a` apporter aux minivis [11]. A` ce titre, la mise au point de minivis avec un filetage sur la partie terminale, permettant ^tes avec une me ^me minivis, l’utilisation de plusieurs types de te peut conforter les praticiens dans l’utilisation de ce moyen d’ancrage [18]. Quel(s) que soi(en)t le ou les type(s) de traitement(s) qu’ils alisent, les participants accordent, majoritairement au re moins, une place importante aux minivis, au sein de l’arsenal rapeutique actuel. Les participants utilisateurs recourent the majoritairement aux minivis dans le cadre de traitement de l’adulte (59,65 %). alisant uniquement des traitements multiLes participants re ^me, tre s majoritairement, attaches linguaux leur attribuent me une place indiscutable (66,95 %) ou importante (33,05 %) et ^tre tre s sont proportionnellement les plus nombreux a` en e satisfaits. La pratique de l’orthodontie linguale confronte les s d’ancrage reve ^tant diffe rents praticiens a` des difficulte sence de dispositifs colle s sur la surface aspects. La pre interne des couronnes dentaires ainsi que l’exigence en terme tion des dispositifs, e manant des patients ayant de discre recours a` ce type de traitement, rendent l’utilisation des dispositifs d’ancrage conventionnels (arc transpalatin, force licate et encouragent a` recourir aux extraorale) plus que de s d’ancrage comminivis. Ceci est en accord avec les difficulte ment rencontre es en technique linguale notamment lors mune traction en masse. En effet, si l’ancrage des dents de la re rieures est meilleur en technique linguale par rapport poste tracter « en a` la technique vestibulaire [19], le fait de re rieures pour des raisons esthe masse » les six dents ante caniques de construction des arcs, sollicite beautiques et me rieur [20]. coup cet ancrage poste ressons au type de traitement re alise , il Si nous nous inte alisant que des traitements apparaıˆt que les participants ne re multiattaches linguaux sont proportionnellement les plus nombreux a` utiliser les minivis depuis plus de 5 ans. De plus, nous cificite s pouvons supposer que la connaissance des spe
457
Stephane BARTHELEMI et al.
in particular the forces created relative to the center of resistance of the teeth, makes practitioners more aware of the sensitive biomechanics to which miniscrews give access. Among respondents performing exclusively vestibular multibracket treatments (27.81%) or using aligners (26.61%), a proportionately larger number considered miniscrews to be of minor importance. Irrespective of the type of treatment they performed, a majority of respondents were satisfied with their experience using miniscrews. The level of satisfaction may appear to be correlated with frequent usage of miniscrews since the degree of satisfaction (mean rate: 74.46%) increased with clinical hindsight. This finding is quite comparable with that reported by Bock and Ruf [11] in 2015 (70.75%). Nevertheless, we might suspect that practitioners dissatisfied with miniscrews frequently gave up using them altogether. Consequently, they no longer belong to the category of the more experienced practitioners and therefore influence that result. The one respondent dissatisfied with the use of miniscrews performed only vestibular multibracket treatments. An inquiry conducted in 2008 into patient perception showed that the majority of patients compared miniscrew insertion with replacement of an orthodontic archwire or a dental filling [21]. Our own survey assessed the perception of the practitioner (and not that of the patient) regarding possible discomfort experienced and expressed by patients during usage of miniscrews. Users, both male and female and in all age groups, reported that the majority of their patients considered that the presence of miniscrews involved little discomfort (73.1%).
caniques propres aux appareillages linguaux, notambiome es par rapport au centre ment la situation des forces engendre sistance des e le ments dentaires, rendent les praticiens de re canique que permet le plus sensibles a` la finesse de la biome recours aux minivis. alisant des traitements multiattaches vesLes participants, re res tibulaires uniquement (27,81 %) ou avec gouttie (26,61 %), sont proportionnellement les plus nombreux a` leur accorder une place anecdotique. Quel(s) que soi(en)t le ou les alisent, les participants sont type(s) de traitement(s) qu’ils re majoritairement satisfaits de l’usage des minivis. le a` l’habitude Le niveau de satisfaction peut paraıˆtre corre d’utilisation puisqu’il augmente avec le recul clinique et son taux moyen est de 74,46 %. Ce taux est tout a` fait comparable dans l’e tude de Bock et Ruf en 2015 [11] qui a` celui retrouve anmoins, nous pouvons supposer que les est de 70,75 %. Ne praticiens insatisfaits des minivis en abandonnent plus volonsente s au sein de la tiers l’usage. Ils ne sont alors plus repre gorie des praticiens les plus expe rimente s, influen¸cant cate sultat. donc ce re L’unique participant insatisfait de l’usage des minivis ne alise que des traitements multiattaches vestibulaires. re ^te, mene e en 2008 sur le ressenti des patients, Une enque d’entre eux comparent l’insertion de indique que la majorite minivis au changement d’un arc orthodontique ou d’une obturation dentaire [21]. ^te permet d’e valuer le sentiment du praticien (et Notre enque ^ne potentiellement non pas du patient) vis-a`-vis de la ge e par ses patients, lors du recours aux ressentie et exprime minivis. Les utilisateurs, hommes comme femmes et quelle que soit la gorie d’a ^ge, estiment que leurs patients conside rent cate sence des minivis comme peu ge ^nante majoritairement la pre (73,1 %).
Non-users
Non-utilisateurs
Most non-user-respondents thought they would soon adopt miniscrews (6 over 10) whereas, in the Bock and Ruf study [11], there were only 21.4% of non-users who were thinking of adopting them. The current non-users who were thinking of adopting them (future users) decided to do so mainly following a training course, a conference, a paper in a scientific journal or a workshop devoted to this topic.
La majeure partie des participants non utilisateurs de minivis ^t y avoir recours (6 sur 10) alors que dans pensent biento tude de Bock et Ruf [11], il n’y a que 21,4 % de non-utilisal’e teurs qui envisagent d’y avoir recours. ^t y Les actuels non-utilisateurs de minivis qui pensent biento avoir recours (futurs utilisateurs) se sont principalement cide s en ce sens apre s une formation ou un congre s ou de une lecture d’article scientifique, ou encore un atelier abordant me. ce the ja` utilise es et Parmi ces non-utilisateurs certains les ont de es (ex-utilisateurs). abandonne Un trop grand nombre de pertes de minivis (46,3 %) ainsi ception quant a` leur usage (44,4 %) sont les deux qu’une de tude de Bock et Ruf [11], principaux motifs d’abandon. Dans l’e voquent a` 56,2 % la perte comme raison les non-utilisateurs e de non-utilisation. Les hommes sont proportionnellement plus l’usage des nombreux que les femmes a` avoir abandonne minivis. Le motif de la perte de la vis est assez surprenant
Among these non-users, some had already used them and had given up (ex-users). The two main reasons for which they gave up were the excessive loss of miniscrews (46.3%) and their disappointing experience with them. In the Bock and Ruf study [11], 56.2% of non-users cited microscrew losses as their main reason for not using them. Males were proportionately more numerous than females to have given up using miniscrews. The reason invoked (lost miniscrews) is rather surprising given that,
458
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
according to various studies [22,23], the loss rate for these devices is relatively moderate, ranging from 7 to 16.4% for miniscrews and from 6 to 10.5% for palatal implants. In addition, it is easy to place a new miniscrew in the event of losing one. Respondents performing both vestibular multibracket treatment, lingual treatment and aligner-based treatment were proportionately more numerous to have abandoned the use of miniscrews (nearly 1 over 3). A proportionately higher number of respondents aged between 40 and 49 years had ceased using miniscrews (more than 3 current non-users in this age group over 10). A majority of these ex-miniscrew users considered that a hands-on training course might provide the trigger to stimulate them into placing them again. However, males who had given up using miniscrews were proportionately twice as numerous as females in their intention not to use them again. Respondents performing vestibular multibracket treatments alone and who had given up using miniscrews were proportionately more numerous in thinking that no new event would incite them to use miniscrews again. A majority of current non-users, both male and female, claimed they would never use miniscrews given that they did not encounter the appropriate indications (31.4% versus 51% in the Bock and Ruf study [11]) or that they were afraid their patients would refuse or show reticence (35.3% versus only 9.8% in the Bock and Ruf study [11]. They considered that improvements to the technical characteristics (51%) or a training course were the two main events, which might lead them to change their minds (41.5%). Only 7.5% of non-users would feel encouraged by a reduction in the cost of miniscrews versus 12.2% in the Bock and Ruf study [11]). The females who had never used miniscrews and who did not plan to use them were proportionately three times more numerous than the males in this same situation of not wishing to use miniscrews for fear of not mastering the placement technique. A majority of respondents who performed both vestibular and lingual multibracket treatments and who had never used miniscrews and did not plan to do so were afraid this technique might disrupt their everyday practice. A majority of respondents aged between 20 and 29 years were proportionately more numerous in believing they would use miniscrews in the near future (more than 9 current non-users in this age group over 10). Also, in this age group, no non-user believed he/she would not use miniscrews in the near future. Respondents aged over 60 years were proportionately more numerous in believing they would never place miniscrews (more than 3 current non-users in this age group over 10). Respondents performing only vestibular multibracket treatments were proportionately more numerous in considering they would never use miniscrews (close on 1 over 4).
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
re : de 7 quand on sait que ce taux est relativement mode a` 16,4 % pour les minivis et de 6 a` 10,5 % pour les implants tudes [22,23]. De surcroıˆt, il est aise de palatins suivant les e poser une nouvelle minivis en cas de perte. alisant a` la fois des traitements multiatLes participants re taches vestibulaires, des traitements linguaux et des traiteres sont proportionnellement les plus nomments par gouttie l’utilisation (pre s de 1/3 d’entre breux a` en avoir abandonne eux). ^ ge s de 40 a` 49 ans sont proportionnellement Les participants a l’usage des minivis (plus les plus nombreux a` avoir abandonne ^ge sur 10). de 3 non-utilisateurs actuels de cette tranche d’a Ces ex-utilisateurs de minivis estiment majoritairement qu’une ve nement qui pourrait les faire formation pratique serait l’e envisager d’y avoir de nouveau recours, mais les hommes l’usage des minivis sont proportionnelleayant abandonne ment 2 fois plus nombreux que les femmes a` ne pas vouloir envisager de les utiliser a` nouveau. Les participants ne alisant que des traitements multiattaches vestibulaires et re l’usage des minivis sont proportionnelleayant abandonne ve nement ment les plus nombreux a` penser qu’aucun nouvel e ne pourrait les faire de nouveau recourir aux minivis. , les actuels non-utilisateurs qu’ils soient hommes En majorite ou femmes pensent ne jamais avoir recours aux minivis conrant ne pas en rencontrer l’indication (31,4 % contre 51 % side tude de Bock et Ruf [11]) ou craignant un refus, une dans l’e ticence de leurs patients (35,3 % contre seulement 9,8 % re tude de Bock et Ruf [11]). Ils conside rent qu’une dans l’e lioration des caracte ristiques techniques (51 %) ou une ame ve nements principaux qui pourraient formation sont les deux e les faire changer d’avis (41,5 %). Seulement 7,5 % des nonutilisateurs seraient sensibles a` une baisse du couˆt des minivis tude de Bock et Ruf [11]. contre 12,2 % dans l’e Les femmes n’ayant jamais eu recours aux minivis et n’en envisageant pas l’usage sont proportionnellement 3 fois plus ^me situation a` ne nombreuses que les hommes dans cette me pas souhaiter avoir recours aux minivis par crainte de ne pas en maıˆtriser la pose. alisant a` la fois des traitements multiatLes participants re taches vestibulaires et linguaux et n’ayant jamais eu recours aux minivis et n’en envisageant pas l’usage craignent majoritairement que cela ne perturbe au quotidien leur exercice. ^ ge s de 20 a` 29 ans sont proportionnellement Les participants a les plus nombreux a` penser avoir recours prochainement aux minivis (plus de 9 non-utilisateurs actuels de cette tranche ^ge sur 10) et dans cette tranche d’a ^ge, aucun non-utilisad’a teur pense ne pas avoir recours aux minivis dans un avenir proche. ^ge s de plus de 60 ans sont proportionnelleLes participants a ment les plus nombreux a` penser ne jamais avoir recours aux minivis (plus de 3 non-utilisateurs actuels appartenant a` cette ^ge sur 10). tranche d’a alisant que des traitements multiatLes participants ne re taches vestibulaires sont proportionnellement les plus noms de 1 sur 4). breux a` penser ne jamais en avoir l’usage (pre
459
Stephane BARTHELEMI et al.
Conclusion
Conclusion
Over the past 10 years, anchorage miniscrews have been adopted by orthodontists in their daily routine. This study confirms their increasing role as sources of anchorage in current dentofacial orthopedic practice in France. This type of device can now be considered to play an integral role in orthodontic treatments. Nonetheless, miniscrews are seldom used by the majority of practitioners in terms of the number of patients concerned. These conclusions concord with the findings of the Bock and Ruf study [11].
es dans l’exercice Alors que les minivis d’ancrage sont entre es, quotidien des orthodontistes depuis une dizaine d’anne tude a permis de confirmer leur place grandissante cette e comme moyen d’ancrage au sein de l’exercice actuel de die dentofaciale en France. Ce type de dispositif peut l’orthope sormais e ^tre conside re comme faisant partie inte grante de de la mise en œuvre des traitements orthodontiques. Toutefois quent chez la plupart l’usage en est majoritairement peu fre s. Ces concludes praticiens en terme de patients concerne sultats de l’e tude de Bock et sions sont en accord avec les re Ruf [11]. ponses de 34,6 % au questionnaire, il est Avec un taux de re des re ponses mallicite de se poser la question de la validite le nombre important de questionnaires complets remplis gre tudes similaires ont e te publie es : une (773). A` ce jour, deux e alise aux Etats-Unis ponse de re en 2008 avec un taux de re 3 % [24] et une en Allemagne en 2015 avec un taux de ponse de 48 % [11]. Toutefois des e tudes ont montre que re ponses est souvent relativele biais induit par le taux de non-re ponses prises en ment faible [25] et qu’avec le nombre de re ration, cette e tude est une cartographie des habitudes conside des orthodontistes fran¸cais concernant l’utilisation des minivis d’ancrage. tude a mis en exergue tant des opinions et des habiCette e es par les praticiens en terme tudes largement partage re ^ t, de connaissance ou d’usage que des spe cificite s d’inte es au praticien lui-me ^me (a ^ge, sexe, statut, type d’utilisation lie de traitement).
Given the 34.6% response rate to the survey, questions may legitimately be raised regarding the validity of the responses despite the large number of complete questionnaires returned (773). To date, two similar studies have been published: one in the United States in 2008 with a response rate of 3% [24] and one in Germany in 2015 with a response rate of 48% [11]. Nevertheless, studies have shown that the bias induced by the rate of non-responses is relatively small [25] and that the number of valid responses is sufficient to establish this study as a map of the professional practices of French orthodontists regarding their use of anchorage miniscrews. The present study highlighted the fact that both opinions and usual practices were largely shared by practitioners in terms of their interest in miniscrews and their level of knowledge or experience. It also pinpointed the specific features related to the use of these devices by the practitioners themselves (age, sex, status, type of treatment). In view of the intentions expressed by the practitioners not currently using miniscrews, it seems very likely that placement of these devices will become even more widespread within our profession. If one also bears in mind the responses gathered from the younger respondents, there can be little doubt that miniscrews are ensured of a bright future.
gard aux intentions exprime es par les praticiens n’utilisant Eu e ment suscepactuellement pas les minivis, leur usage est aise ne raliser encore davantage au sein de notre tible de se ge profession. ponses recueillies Si a` cela, nous associons la teneur des re s des participants les plus jeunes, nous pouvons e ^tre aupre convaincus que les minivis sont promises a` un bel avenir.
Disclosure of interest
claration de liens d’inte re ^ts De
The authors declare that they have no competing interest.
clarent ne pas avoir de liens d’inte re ^ ts. Les auteurs de
460
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
Prevalence of the use of anchorage miniscrews among French orthodontists
valence de l’utilisation des minivis d’ancrage par les orthodontistes fran¸cais Pre
References/References 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25.
Melsen B. Le systeme d’ancrage Aarhus, une solution alternative. Ormo News 2004;30:11–6. Gainsforth BL, Highley LB. A study of orthodontic anchorage possibilities in basal bone. Am J Orthod Oral Surg 1945;31:406–17. Linkow LI. The endosseous blade implant and its use in orthodontics. Int J Orthod Milwaukee 1969;7(4):149–54. Creekmore TD, Eklund MK. The possibility of skeletal anchorage. J Clin Orthod 1983;17:266–9. Kanomi R. Mini-implant for orthodontic anchorage. J Clin Orthod 1997;31:763–7. Melsen B, Petersen JK, Costa A. Zygoma ligatures: an alternative form of maxillary anchorage. J Clin Orthod 1998;32(3):154–8. Park HS, Kim JB. The use of titanium microscrew implant as orthodontic anchorage. Keimyung Med J 1999;18(4):509–15. Umemori M, Sugawara J, Mitani H, Nagasaka H, Kawamura H. Skeletal anchorage system for open-bite correction. Am J Orthod Dentofacial Orthop 1999;115(2):166–74. Kyung HM, Park HS, Bae SM, Sung JH, Kim IB. Development of orthodontic microimplants for intraoral anchorage. J Clin Orthod 2003;37(6):321–8. Sebbar M, Bourzgui F, Badre L, El Quars F. Anchorage miniscrews: a histologic study of peri-implant soft tissue. Int Orthod 2012;10(1):85–95. Bock NC, Ruf S. Skeletal anchorage for everybody? A questionnaire study on frequency of use and clinical indications in daily practice. J Orofac Orthop 2015;76(2):113–28. Park HS, Jeong SH, Kwon OW. Factors affecting the clinical success of screw implants used as orthodontic anchorage. Am J Orthod Dentofacial Orthop 2006;130(1):18–25. Ludwig B, Glasl B, Bowman SJ, Wilmes B, Kinzinger GS, Lisson JA. Anatomical guidelines for miniscrew insertion: palatal sites. J Clin Orthod 2011;45(8):433–41. Grauer D, Wiechmann D, Swift Jr. EJ. Current status of skeletal anchorage dental applications in orthodontics, part I. J Esthet Restor Dent 2014;26(1):5–13. Wiechmann D, Grauer D, Swift Jr. EJ. Current status of skeletal anchorage dental applications in orthodontics, part II. J Esthet Restor Dent 2014;26(2):79–87. Derton N, Perini A, Giordanetto J, Biondi G, Siciliani G. Orthodontic partial disimpaction of mandibular third molars prior to surgical extraction. Int Orthod 2009;7(2):181–92. Derton N, Derton R, Perini A. Forced eruption with miniscrews; inter-arch method with vertical elastics versus intra-arch method using the Derton-Perini technique: two case reports. Int Orthod 2011;9(2):179–95. Wilmes B, Drescher D. A miniscrew system with inter-changeable abutments. J Clin Orthod 2008;42:574–80. Takemoto K. Anchorage control in lingual orthodontics. In: Romano R. (Ed.), Lingual orthodontics. BC Decker, Ontario, 109–16 1998. Alexander CM, Alexander RG, Gorman JC, et al. Lingual orthodontics: a status report. Part 5: lingual mechanotherapy. J Clin Orthod 1983;17:99–115. Lee TC, McGrath CP, Wong RW, Rabie AB. Patients’ perceptions regarding microimplant as anchorage in orthodontics. Angle Orthod 2008;78(2):228–33. Schatzle M, Mannchen R, Zwahlen M, Lang NP. Survival and failure rates of orthodontic temporary anchorage devices: a systematic review. Clin Oral Implants Res 2009;20:1351–9. Takaki T, Tamura N, Yamamoto M, et al. Clinical study of temporary anchorage devices for orthodontic treatment–stability of micro/mini-screws and mini-plates: experience with 455 cases. Bull Tokyo Dent Coll 2010;51(3):151–63. Buschang PH, Carrillo R, Ozenbaugh B, Rossouw PE. 2008 Survey of AAO members on miniscrew usage. J Clin Orthod 2008;42(9):513–8. Groves RM, Peytcheva E. The impact of nonresponse rates on nonresponse bias. Public Opin Q 2008;72:167–89.
International Orthodontics 2015 ; 13 : 436-461
461