Les mutations du gène MKRN3 sont fréquemment retrouvées dans les pubertés précoces centrales idiopathiques (PPC i) familiales

Les mutations du gène MKRN3 sont fréquemment retrouvées dans les pubertés précoces centrales idiopathiques (PPC i) familiales

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie (2015) 315–317 SFE Angers 2015 Communications orales SFE Mère ...

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ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie (2015) 315–317

SFE Angers 2015 Communications orales SFE

Mère et enfant夽

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Prise en charge nutritionnelle périnatale des femmes obèses ou en surpoids et risque d’obésité de l’enfant. L’étude randomisée ETOIG

Effet du diabète maternel sur la programmation fœtale des mécanismes de remodelage vasculaire chez le rat adulte

(Dr) a ,

(Dr) b ,

Baptiste c ,

(Dr) d ,

S. Parat V. Negre A. M.T. Tauber P. Valensi (Pr) e , A.M. Bertrand (Dr) f , M. Dabbas (Dr) g , C. Elie c , F. Lorenzini (Dr) d , E. Cosson (Pr) e,∗ a AP–HP, Port Royal, Paris, France b REPOP, hôpital Saint-Jacques, Besan¸ con, France c AP–HP, Necker, Paris, France d Hôpital Paul-Viguier, Toulouse, France e AP–HP, Jean-Verdier, Bondy, France f Hôpital Saint-Jacques, Besan¸ con, France g REPOP, AP–HP, Necker, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Cosson) Objectif Évaluer une prise en charge nutritionnelle par éducation thérapeutique de femmes enceintes sur le risque d’obésité de l’enfant. Patientes et méthodes Deux cent soixante-quinze femmes enceintes d’IMC > 25 (32,5 ± 5,4 kg/m2 ) ont été incluses avant 22 SA et randomisées en un groupe contrôle (n = 136 : suivi habituel avec au moins une consultation diététique) et un groupe interventionnel (n = 132 : éducation thérapeutique nutritionnelle avec 6 séances collectives ou individuelles, sans objectif pondéral). Le critère d’évaluation principal était la croissance pondérale infantile accélérée (> 0,67 DS) à l’âge de 2 ans, facteur de risque d’obésité infantile. Résultats Les événements pendant la grossesse ne différaient pas entre les 2 groupes, dont incidence du diabète gestationnel, gain de poids maternel et poids de naissance. Le taux de croissance pondérale infantile accélérée à 2 ans était semblable dans les 2 groupes : en ITT (59,1 vs 60,3 %, p = 0,84), en données disponibles (DD n = 206), en per-protocole (PP n = 177). À 2 ans, le surpoids avait plus souvent disparu dans le groupe interventionnel pour la mère (DD, n = 149 : 87,1 vs 96,2 %, p = 0,04) et était moins fréquent chez l’enfant (DD, n = 204 : 0 vs 6,8 %, p = 0,014 ; PP, n = 176 : 0 vs 6,4 %, p = 0,03). Discussion Une intervention par éducation thérapeutique nutritionnelle chez des femmes enceintes en surpoids n’a pas d’impact sur la croissance pondérale accélérée de l’enfant à 2 ans mais semble limiter le nombre de mères et d’enfants en surpoids à 2 ans. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

A. Dib (Dr) a,∗ , J. Bourreau a , L. Loufrani (Dr) a , D. Henrion (Pr) a , Z. Fajloun (Pr) b , C. Fassot (Dr) a a UMR CNRS 6214/Inserm U1083, Faculté de Médecine, rue haute de reculée, 49045 Angers, France b Centre Azm pour la recherche en biotechnologie et ses applications, école doctorale des sciences et technologie et faculté des sciences III, université libanaise, Tripoli, Liban ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Dib) L’environnement intra-utérin défavorable serait associé au développement des maladies à l’âge adulte. Ainsi les enfants nés de mères diabétiques ont un risque accru de développer des pathologies telles que l’hypertension artérielle (HTA), le remodelage artériel constrictif lié à cette HTA étant associé à l’apparition de maladies cardiovasculaires à plus long terme. Objectif Étudier les mécanismes de remodelage suite à l’exposition in utero au diabète maternel. Matériels et méthodes Rats soumis in utero à une hyperglycémie maternelle modérée (DMO), développant une HTA à 6 mois. Le remodelage des grosses et petites artères, en réponse à cette augmentation de pression, est étudié chez des rats mâles DMO âgés de 3 et 18 mois. Le remodelage en réponse à des variations de flux obtenues in vivo par ligatures d’artères mésentériques est étudié chez des DMO âgés de 3 mois. Résultats En réponse à l’HTA, les DMO ne présentent pas de remodelage des aortes et des artères mésentériques. Ces résultats s’expliquent par une augmentation des points d’ancrage des cellules musculaire lisses avec les lames élastiques. Face aux variations de flux obtenues après ligature, le remodelage expansif dû à l’augmentation de flux des artères mésentériques des DMO est maintenu, alors que le remodelage constrictif lorsque le flux diminue est absent. Dans ces artères « bas flux », nous observons une augmentation des activités eNOS et gp91 alors que l’expression de la transglutaminase-2 n’est pas modifiée. Conclusion Nos résultats démontrent que les mécanismes de remodelage sont modifiés par l’exposition in utero au diabète maternel. Déclaration d’intérêts L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) : protection de la mère et du fœtus de la complication de diabète maternel à court et à long terme. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.077

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.076 CO-018

夽 Résumés présentés lors du 32e congrès de la Société franc ¸ aise d’endocrinologie Angers 2015.

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Les mutations du gène MKRN3 sont fréquemment retrouvées dans les pubertés précoces centrales idiopathiques (PPC i) familiales

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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 315–317

D. Simon (Dr) a,∗ , I. Ba a , N. Mekhail (Dr) a , E. Ecosse a , A. Paulsen (Dr) a , D. Zenaty (Dr) a , M. Houang (Dr) b , M. Jesuran Perelroizen (Dr) c , G.P. De Filippo (Dr) d , M. Salerno (Pr) e , G. Simonin (Dr) f , R. Reynaud (Pr) f , J.C. Carel (Pr) a , J. Leger (Pr) a , N. De Roux (Pr) a a Hôpital Robert-Debré, Paris, France b Hôpital Trousseau, Paris, France c Centre d’endocrinologie pédiatrique, Toulouse, France d Hôpital Gaetano-Rummo, Benevento, Italie e Hôpital Federico-II, Naples, Italie f Hôpital de la Timone, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Simon) Introduction Des mutations dans le gène MKRN3 ont été rapportées dans des formes familiales de PPCi. Ce gène est soumis à l’empreinte maternelle et aurait un effet inhibiteur sur la sécrétion de GnRH. Le but de ce travail a été d’évaluer la fréquence des mutations de MKRN3 et de décrire le phénotype des patients mutés. Patients et méthodes Patients atteints avec PPCi définie par : Tanner Stade 2 avant 8 ans chez la fille et 9 ans chez le garc¸on ; pic de LH > 5 UI/L lors du test GnRH ; IRM cérébrale normale. Les formes familiales sont définies par : puberté précoce documentée et/ou ménarche ≤ 10 ans chez les apparenté(e)s. Résultats Quarante-six patients ont été inclus : 28 formes familiales et 18 formes sporadiques. Six mutations considérées comme pathogènes ont été retrouvées dans 13 familles (46 %) et 1 mutation faux sens hétérozygote dans 1 cas sporadique (0,05 %). L’analyse familiale a confirmé la transmission de l’allèle muté par le père. L’âge médian au début de la puberté était plus jeune chez les patients mutés que chez les non mutés (6 ans [5,4–6]) vs 7 ans [5,8–7], p = 0,02), le profil hormonal n’était pas différent entre les 2 groupes. Conclusion Les anomalies du gène MKRN3 sont actuellement à l’origine des causes génétiques les plus fréquentes des PPCi familiales, incitant à séquencer ce gène a fortiori en cas de PPC du côté paternel. La mise en évidence d’une mutation de MKRN3 permettra de dépister et de traiter plus tôt les membres de la fratrie possiblement porteurs. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.078 CO-019

Association entre le dosage génique sur le chromosome X et les pathologies congénitales et acquises dans le syndrome de Turner : analyse de la base de données du réseau franc¸ais sur les maladies rares D. Zenaty (Dr) a,∗ , E. Fiot (Dr) a , P. Boizeau b , J. Haignere b , S. Dos Santos a , J. Leger (Pr) a , Réseau franc¸ais syndrome Turnerc a Endocrinologie diabétologie pédiatrique, hôpital Robert-Debré, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, centre référence maladies rares croissance, université Paris Diderot, Paris, France b Unité épidémiologie clinique, hôpital Robert-Debré, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, université Paris Diderot, Paris, France c Réseau fran¸ cais syndrome de Turner, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Zenaty) Les nombreuses pathologies associées possibles illustrant la variabilité phénotypique du syndrome de Turner (ST) ont été largement rapportées. Cependant leurs mécanismes physiopathologiques restent mal connus. Les études analysant les relations phénotypes-caryotypes ont montré des résultats dissociés, mais soulèvent le rôle possible de l’haplo-insuffisance de gènes sur le chromosome X. Objectif Déterminer si le risque de pathologies associées est lié aux sousgroupe de caryotype dans le ST. Patients et méthodes Les pathologies congénitales et acquises, évaluées respectivement chez 1536 et 993 patientes ont été analysées en fonction des sous-groupes de caryotype, à un âge médian de 18,9 (16,1–25,3) ans dans cette étude observationnelle nationale.

Résultats Les malformations congénitales cardiaques et rénales étaient respectivement plus fréquentes chez les patientes 45X (27 vs 15 %) et 45X, XrX, isoXq (25 vs 14 %), en comparaison avec mosaïcisme 45X/46XX ou présence de Y. L’incidence cumulée des pathologies acquises augmentait avec l’âge et à 20 ans, la prévalence la plus forte était associée pour les dysthyroïdies autoimmunes aux patientes isoXq, [31 % (24 ;38)], pour la maladie cœliaque aux isoXq et XrX [10 % (6 ;17)], hypoaccousie aux isoXq, XrX et 45X [31 % (27 ;35)]. Les dyslipidémies étaient plus fréquentes chez les XrX ou présence de Y [24 % (17 ;34)], intolérance glucidique ou diabète type 2 chez les XrX [12 % (6 ;24)], début pubertaire spontané chez les mosaïques 45X/46XX et retard scolaire chez les XrX. Conclusion La survenue de pathologies associées dans le ST est liée au sousgroupes de caryotype, soulignant l’importance du rôle du dosage génique sur le chromosome X. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.079 CO-020

Syndrome de Kallmann (SK) familial causé par une mutation frameshift du gène codant pour le récepteur de type D de l’interleukine 17 J. Bouligand (Dr) a , A. Cartes (Dr) b , B. Francou (Dr) c , S. Salenave (Dr) d , D. Imanci (Dr) e , C. Habib f , A. Proust (Dr) g , A. Guiochon-Mantel (Pr) a , J. Young (Pr) a,∗ a Université Paris Sud, Inserm, AP–HP, hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France b Université Paris Sud, AP–HP, Paris, France c Université Paris Sud, AP–HP, Inserm, Le Kremlin-Bicêtre, France d Université Paris Sud, AP–HP, hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France e Université Paris Sud, hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France f Université Paris Sud, Inserm, hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France g Université Paris Sud, AP–HP, hôpital Paul-Brousse, Villejuif, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Young) Contexte Le SK est une maladie génétique hétérogène associant un retard pubertaire par déficit en LH et FSH et une perte de l’olfaction. Seuls 50 % des gènes responsables ont été identifiés. Patients et méthodes A été étudiée ici une famille avec 3 sujets Kallmann, transmise suivant un mode autosomique mais sans anomalie des gènes démontrés comme pathogènes qui coségrègent avec le phénotype. Cette analyse a été réalisée par un exome ciblé, créé dans notre centre pour le diagnostic des HHC/Kallmann (séquenceur Illumina MiSeq) et pouvant analyser simultanément 35 gènes validés au plan diagnostique et 35 gènes candidats. Résultats Nous avons mis en évidence une mutation frameshift p.(Lys72Glufs*6) du gène IL17RD, qui est formé de 13 exons et situé dans la région 3p14.3, (transcrit de référence : NM 017563.3 c.213dupG). Cette mutation originale délétère n’est pas rapportée dans la base de données EXAC (qui compile des données de 60 000 exomes). Lys72Glufs*6 co-ségrégeait dans cette famille avec le phénotype Kallmann. Par ailleurs l’analyse a révélé un variant intronique hétérozygote de FGFR1 (NM 023110.2 :c.1082-13C>T) chez un seul des patients atteints indiquant la possibilité d’un oligogénisme dans cette famille. La relation entre la mutation de IL17RD et l’audition des patients sera discutée au plan du conseil génétique ainsi que l’existence d’anomalie rénales et leur relation putative avec l’expression de rénale de IL17RD. Conclusion La découverte de cette nouvelle mutation perte de fonction du récepteur IL17RD renforce l’implication de ce gène dans la physiopathologie du Kallmann et donc son rôle essentiel sur la migration des neurones à GnRH. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.080