SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 345–377 antithyroïdien de synthèse et bêtabloquant. Le diagnostic retenu était un trouble psychotique dû à une thyréotoxicose avec idées délirantes. L’évolution était favorable. Discussion.– Les symptômes psychotiques de nature délirante dans l’hyperthyroïdie ont été rapportés dans de rares cas. Les arguments en faveur de l’origine thyroïdienne sont la sévérité et l’ancienneté de l’hyperthyroïdie, le lien chronologique entre les troubles ainsi que l’évolution rapidement favorable des symptômes psychotiques sous-traitement antithyroïdien. Ces causes sont dans la plupart des cas curables et de bon pronostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.481 P1-335
La tuberculose thyroïdienne : à propos de 6 cas A.E.M. Haddam a , N.S. Fedala b , S. Khalfi a , R. Djekaoua a , N. Fafa a , S. Ouahid a , L. Kedad a , F. Chentli b , D. Meskine a a Service endocrinologie, EPH Bologhine, Alger, Algérie b Service endocrinologie, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie Introduction.– La tuberculose thyroïdienne est une localisation rare de la maladie, plus fréquemment retrouvée dans les zones d’endémie tuberculeuse, sa fréquence est rare : 0,15–0,2 % des examens anatomopathologiques systématiques de la glande thyroïde, nous rapportons à ce propos 6 observations. Observations.– Il s’agit de 6 patients originaires d’une zone d’endémie goitreuse, d’âge moyen 52 ans, porteurs d’un goitre nodulaire de type II euthyroïdien, compressif (paralysie récurrentielle) évoluant dans un contexte fébrile dans 1 cas, associé à des adénopathies cervicales. Le diagnostic de tuberculose thyroïdienne est posé à l’examen cytologique et histologique avec un IDR à la tuberculine positive. Le bilan d’extension tuberculeux ne retrouve pas d’autres localisations. Les patients sont mis sous-traitement antibacillaire pendant 6 mois avec une bonne évolution ainsi qu’une opothérapie substituant l’hypothyroïdie postopératoire. Discussion et conclusion.– La tuberculose thyroïdienne se présente parfois comme une thyroïdite, on un cancer thyroïdien qui conduit parfois à une exérèse chirurgicale sans cytoponction préalable. La rareté de la tuberculose au niveau thyroïdien semble dû à l’effet protecteur de la capsule, du réseau vasculaire lymphatique et du pouvoir bactéricide de l’iode et des hormones thyroïdiennes certains facteurs prédisposent la glande à l’atteinte tuberculeuse tels des nodules compressifs. La recrudescence actuelle de la tuberculose devrait nous faire penser à cette pathologie même en présence d’un nodule thyroïdien en apparence banal et isolé. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.482
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Opothérapie : traiter ne consiste pas à corriger un chiffre !
Y. Hasni ∗ , S. Graja , M. Jemal , H. Marmouch , H. Sayadi , I. Khochtali Service d’endocrinologie, EBS Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– Ce travail est inspiré à partir de la constatation que certains patients hypothyroïdiens réclament la non amélioration malgré équilibration de leur TSH. Son objectif est de déterminer le degré d’amélioration des signes accompagnant l’hypothyroïdie après équilibration du bilan et évaluer les facteurs influenc¸eants. Patients et méthodes.– Étude prospective colligeant 40 patients consultants pour hypothyroïdie périphérique, contrôlés après 6 mois d’une opothérapie bien substituée à l’aide d’un même questionnaire et l’analyse statistique était faite par SPSS. Résultats.– L’âge moyen est de 40,37 ± 11 ans. Il existe une prédominance féminine le sex-ratio H/F est de 0,14. Une asthénie avec fatigabilité est constatée dans tous les cas et qui a persisté après l’équilibration du bilan dans 62,5 %, elle était physique dans 68 % des cas, psychique 88 % des cas, au stade de dépression dans 4 cas et intellectuelle dans 100 % des cas. La persistance de cette asthénie était corrélé de fac¸on significative (p < 0,05 %) avec la ménopause et un niveau social et intellectuel moyen à bas et aussi les femmes au foyer. La constipation s’est améliorée dans 90 % cas. Conclusion.– Le principal apport de ce travail est de souligner la dimension de la qualité de vie dans l’évaluation d’une pathologie chronique quantifiable par un dosage hormonal correcte. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.483 P1-337
Les patients et l’utilisation des réseaux sociaux B. Bartès Association vivre sans thyroïde, Léguevin, France Enquête (printemps 2012) sur l’utilisation que les patients font des réseaux sociaux, à la recherche d’informations « santé », en prenant pour exemple les différents médias proposés par l’association Vivre sans Thyroïde : forum Internet, page Facebook, groupe Facebook, compte Twitter, compte YouTube. . . À l’aide d’un questionnaire publié en ligne sur le forum « Vivre sans Thyroïde », enquête sur la fac¸on dont les patient ont connus l’association, de quelle fac¸on ils se servent des réseaux sociaux que nous mettons à leur disposition, en quoi cela a amélioré (ou non) leur prise en charge, leurs connaissances etc. Présentation des résultats (plus de 250 réponses) sous forme de poster. http://www.doctors20.com/wp-content/uploads/2011/07/poster.jpg. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.484