E’autcur de ces Ii nes commence par raccor er Hesdeux termes sawir la morphologie moderne dont le point de vue est structur norms ckssiques qui semblent constituer des systkmes resgecti logic (structurale) en definissant ses no qu’il ent 2nd par mwp onologie, de sCmarAque structurale, de cbsse premibre, de -semantique, de r&gle~ocventionnelle, de syntaxe, de p de SCmant c me, S’indCpendance, de coordination de s-abo &pendance, de subordination indirecte, de so&e s&man ,,sorte de mots”. 11 dinit par appliquer la m&hode de la morphologic naoderne telle qu’il la conGoit aux significations pronor&laIes attiques et Iatines en csmparant non seulement I’attique et lieIatin classiques jliu2 avec ?‘autre mais aussi leurs systbmes pronominaux avec ceux du frangais, de li’angG.s, du neerlandais modernes et u grec ionien. 11se r&re A six tableaux des systhmes mentionnks.
premiers chapitres, sine
70 universelles, en admettant cpe l’hypothke thiiorique soit vkrifike pa r le:; cleseri p tions empiriques,. Ce sont les (:at &pries universelles de:: langues humaines qui font l’objet de la llinguislique g6nkrale. La signification est une de ces cat&glories universelles. Nous ne pouvons pas dbfinir la signification comme cat6gorie universelle. 11 semble qu’elle est ind&finissable. cC:ependant cette cat&go& nkst pas indbfinic. Nous concwons une signification pronominale comme un seul tout identique, &~&al, conwntionncl qui appartient & une sorte semantique grkc % son s&mant&me indkpendant et qui s’oppose Q ses congen&res au rno~~en d’un nomblrc restreint de &mant&me:; dkpendants qui sont identiques, gkn&:aux, conventionnels et bien ordonnes suivant dcs r+gles conventionnelles. Ce tout est distinguk davec les siS;nes qui Ie I: e&tent, d”;wec ses fonctions syntaxiclues, d’avec %essens qu’il a seron Ies circcns:ances. Si notre notion de signification pror,.ommale est un peu coPnpl.iqu4e, c’est qu’ellc implique la notion de la langue coimme un nonnbre de systimes d’oppositions conventionnelles de M. F. de Saussure, la notion d’opposition birtaire de M. R. Jakcbson, la notion de dew: Iclasses de M. K. Biihler , Ia ncltion du tout identiqtle semantique de 14. A. J. B. N. Reichling, la notion de g&n&alit@ siimant:iq*uc de M. H. 1. Pas, la notion de semantkmc de M. J. Vendryes, la notion de 1”ordre hi6rarchique des sknantemes dc M. A. W. cte Groot. MM. A. IV, de Groat et L. Njelmsle\* ant don& des critks perme t tan t de d6finir cet ordre. Enfin nous awns joint au crit&e de Ia, distinction de 1’Ec:ole de Prague cclui de la r&k convcntionnclle, c’est-A-d.ire sur-individuelle et non-univcrselle. Comrnenqons par definir la langue: Est langue tout systemc de trois ou quatre classes de signes (convcntionnels) elt de deux classes de significations (con-vl~nl~ionr,elk,s). En fran$ais le phonhme fi cst un signe de premike claw, le morph&me pkre e,st un signe de deuxi@mc classe, le mot grand-$&e cst un signe de troisi&me classe) la phrase Legrand-p&e est maJade es-t un signe de quatri&mc classe; la signification de grand-j&e est une signification de premi&re claw, celle de le grand-pdre est mnlade lest unc sIignifkation de deuxi&me classe. Le franqais est un sys%me de quatre clasws de signes et de deux classes de significations. Les langues de trois C~;ISS~C* .) de signcs sent appeks abusivement , ,mwosyllabiques”. &pendant ck nc sont ni polysv’iabiques ni .
71 monosyllabiques. L’opposition monosyllabe / poly:lyllabe y manque, & plUs forte raison, elle n’y est pas pertinente. Dans 2ne langue de trois classes de signcs la premiere classe consist32 en phon6mes et eventuellement en tefs prosodemes qu’on pourrait appeler writes toniques; la seconde en sigws qui sont en mGme temps ties syllabr3s, des morphemes, des ni les uns r,iI1es autres, mais que nous appelons bri&vement, pour le bcsoin de la cause, ,,mots” ; la trois &me ciasse consiste en phrases. Darns unc !angue de quake classes la premiere consiste en phonknes, en prosodemes savoir types de syllabes et (ou) eventuellement unit 6s t oniques J la deuxikne en morphemes, la troisieme cn mats, la quatrieme en phrases. Un phoneme, url prosod!me - soit un type de syllabe soit une unite tonique - et un morph&me son% des signes, de mSme qu’un mot et une phrase. Tandis que le nombre de classes de signes vari: de trois B quatre, chaque langue compte deux classes de significations. Est classe prerniltre la classe d.ont les membres ont eux-memes la fonction de faire par-tie d’un membre d’une autre classe J mais ne sent pas marques par un nombre de membres d’une autre classe. Est c1:1ssc derniere (en fait deuxieme), la classe dont les membres n’ont pas la fonction de faire partip d’un membre cl’une autre classe, mais sont marques par un nomb-e ile membres d’une autre classe. L f signe aussi bicn que la signification ~2 03311itionne Skplusieurs egards. C’est un tout dont la totalitb, la non-separabiiite est condicio sine qua non. Et il n’existe qu’3L la condition qu’il figure dans un systeme individuei, c’est-&-dire qu’un individu l’identific et le distin cn meme temps d’avec 1es autres membres de la rn&,le classe qui partiennent A son fonds au stade de son evolution d’individu parlant. Si pamri ceux qui ont appris le neerlandais conmun comme lan premiitre (, ,maternelle”) les uns ne distinguent pas le o assourdi avec presence de 1a qualit acoustique qu’on appelfe faute de twit” / le o assourdi avec absence de cette qualit& que les autres distinguent nettement -) si les uns distinguent le w ,,labioden / le rti ,,bilabial” pour ainsi dire, que les autres i de tifient -7 si, e les uns ont les phon&mes d’emprunt qui sont m:wquees par la durke et qui manquent aux syst&mes des autres ---) ce sont l& des dive;-gences de systemes individuels. En ce qui concerne lc systeme de signes de premiike classe, on pourrait considerer de pareiks divergences comme c cas-limites phonologiques. Mais il y a ~kz. m&J
cm
plut6t
in
ividucks, soit de nature pureme3lt pbonaIogi_ soit de nature pure ent Ijr2mantique, sibit de !es ~6’113 rang de la classe. &se classe phoncbgique) mes de mats (avant-derni&e cEaze phouses que celles des systCmes nologique), qui A lteur tour son8 ;pliusnom ue dtans une langue de f&me &we phone es de signes de premibre des divergences individuell.es s classes concerne n0n seukment I’objet de 1 signe, qui est cowcntio;nneli, mais surtlout ue strzcturale, savck fa sigrklication, s
divergences
;
signes et surtout
ce21.ede leur struc-
es significations de preis que la syntaxe recherche xi4m.e classe, Et 0n pourrait rapports du signe et de onobgie, si elle se l&se e vendre son %me B I’esprit n’est pas la psychologie
A confondre le
ourrait
se servir pour
73 conventionnel,tout ce
quia une
vi4i it& sur-individuelle et non-universelle. lus, pour constater la nature conw mtionnel n&e on peut appli uer ce crithre : ne rhgle donn6e est nnelle, si sa validi est restreinte par ses psopres exceptions.
i&x-ecllasse doit di:-
our qu’on pllisse Ba for
trois catbgories de nwts (signes de troisihe ciasse) : a. Bes synonymes; b. Ies homonyrnes; c. les mats vid~s de signification. par
bpendent
hne
directement
.
t mot
vide, tout .mot
sig~ificati~~~ ue now ne
zt s$labique mais leur structure la m&me structure phodmatique verbale n’est pas identique. C’cst que l’individu qui prononce telle phrase emploie t&5 ots oistincts et non pas tels autres et que l’entendeur identifie Xes mots de la phrase comme tels msts distincts et non pas c~mme tels autres pQex. commit3 a + 7zumtfmais non comme &T~Z + aimp e0mme qui + la mai ni cornme qzri -+ ZE -+ tk ni comme q2tZ‘-+-la $- a ni comme q,lce+ ik + u, comme Les -t_ 2wze5 mais non comme Iez + azcnes, comme &es$- zyew (cf. zywter) mais non comme ke.z+ yetix. La phrase neerlandaise de iwlen lkie de ~~~tiw omhelst au contraire compte le meme nombre de mots Sdentiques tandis qu’elle ut signift er J’homme qui embrasse la femme” et ,,‘?‘homme qu’emasse la femme”. Ce n’est pas 1;~m$me chose au point de vue purernent syntzkque. Le nkerlandais distingue nettement le swujet / ie predicat : I’ohjet. Gr$ee A ses exceptions Ia regle disant qu’une seule signification de deuxieme classe doit dkpendre directement d’une seule rase a en nberlandais commun. une validite restreinte, done elle est ventiornelle. On peut deriver de cette regle lrs wit&e suivant: dans la plllpart oes cas une oppositio:l Anantique don&e est condition&e pztr une opposition phonologique don&e et rkipr~~quement , suppos6 que les deux oppositions soient conventionnellec;. B.&enque la morphonologie ait d&j& appliquci ce cri&*e awe succes, elk !‘a pouss6 just-$A ~(1sdernikes consequerces CG qui, d’apres un proverbe alleand, conduit au diablt, C’est qu’elle ZInt5glige un pw trop liedew&me oes c.Sws suivants dont pourrait se servir le c,hercheur qui veut vk=ific,r son soupc;on d’avoir affaire a une opposition de nature conwntiow-kc:lle : 1. he opp35ition donnitc cs;t conventionn~4lc sl ses t~mcs ont ou wuvcnt avoir la fonction de tlistinguzr deux mernbres d’une memc classe. 2. Une opposition don& e5t conv~~ntionnelle si ses tcrmes s’cmdoient d ‘apres des regles con\,~entionnelles. Est grammairc la science qu:i emhrasse ‘loutes ks recherches du mlnamu-rn de convergenccs individuelles propres k ceux qui parlent la m+me iangue. CC minimum c.onditionne I’identi e6 de la 1angu.e. II for ne la limtte de w qui est grammatical et de ce qui n’est pas grammaticai. C’es?: pourquoi les 3,categories grammaticales33 font aussi l’objet de la grammaire, ct plus spkia li3ment de la morphologie en tant qu’elle fait - artie dti la &mantiye vraimcnt gramruaticale. Car
peutentendre
ar ,,catkgorie” aussi I’&ment (= la e) chne signification de p mike zlasse. Une signification est un convenT&t tionnel qui contient un nombre d’&ments q i Jle cara&$&-ent. marque est commune A tel nombw de significations mais oppose en meme temps ce nombre A un autre no bre de significations p_ ex. le / la, ten i tine. Si nous prktendions, au nom du sujet plarlant, ces ,,catCgories” grammaticales son t communes B l’universalit6 langues humaines, nous nous rendrions coupzbles d’une contradiction, pukque tout ce qui appartient A une langrie est de nature conventionnelle c’est-A- ire sur-individuel ,e et non-universelle. pour I‘amou ‘univzrsalitk de la science et plus spki stique g&A-ale que nous pr@fitrons la dPafini&ion celle de la I dit que catkgorie morphoiogique est. tout fait morph01 0g.i g6n6ra.l et que plusieurs faik spkiaux impliquent. Ccsnskque IWemcnt de Bit.signification de premiere classe est, coAmmef’ait morphologiqueJ g&&i al, done une catkgoric morphologique dans ce sens ax-6 taglottologique. Et on pourrait se wrvir du terme &mant&ne dkgner tout klkment d’une signification de premike classe qui est grammatical. Ce changement de wns semble in6vatablc $2:; que la phonologic s’est servi du terme n,orpMme XI.r dksig:l:er tsus lies totalitit cbst con 5igne: qui font respectivement un ‘:out dont sine qua non s r%‘unm0l p, ex. re et ui a ia fonction t!. Autrefois on mmd de mbre & signes tJmant&mes” au deuxiCme clas ICS cn confondant l’&ment II:e signification qui est Gmantiquc par Mirtition avw 1’616mcnt de mot. Une pareille difficult@: se wncontr: A 1Xgard des sortes (espkes) dc mots. Le terme ,,sorte de mot” compwnd k ckssifications suivanks en ne les distinguant pas nettement : A 1. la classification structurale ex. monosy: labe I polysyllahe; 2. la clasc;ificanature phonoldgique tion fonlctionncllc de nature phonclogiqne pl ex. la fa=:tb da s’e mme seul mot de phrase (monorkme) / l’abww de cett%efaplayer 1. la classification structwale dp nature ~~~~a~~t~qu~ cult6 ; e qualit i’ sknanti? s6mantkme de substance / s&nanGme temps; 2. la classification fonctionnelle de nature sitmantique p. ex. la facultt: de s’employer commz pritdicat / l’absence de cette facultk Ia classificatior L structurak de significations dc C’est pr&zis&nc ous SUpgCiSOnS 1) qui appelle notre attwtion. ~rcmi&x claw 0 1
76 ronominaux dans ce sens pourrait in-bksnmire et reciproquement. CakyI’intfqxb ronominale!; envisage tout e monde et Pe ue du sujet comme sujet parlant sa langue i lui, done & un des points de vue possibles. s si l’interpr&e de telle langue joue le riile: de sujet parlant, c’est de pouvoir dkrire, en tant que penseur, aussi objectivement que possible, une r&alit4 qui surpasse sa pens&e de sujet pensant et plus encore l’expression de sit p&e. Nous choisissons cornme exemyles les systbmes pronominaux de l’attique et du latin classiques qu’on pourrait appJer les langues rnatern&s de la sychologie et de Ia linguistique. Cependant notre dt%nition de lang et les w&es que nous proposons impliquent A’*I**+ a3c Cl tct;imPc= prfinnminmi~ Q’ii“une comparaison avec d gSubrUJJ.VrJc.,LIIyu _.IyII ._____ .cera in& . vitabk. Notre thbme a l’awantage que tous les semantemes qui marquent les significations pronominales sont d’ordre grammatical. Les divergences individuelles pourraient etre consid&es comme caslimites dans ce domaine. :En ce qui concerne les categories de l’independance, de la subordination, de l’interd&en.&nce, du rapport indirect, qui int&essl universalitk des sciences et ulus spki~lement la grammake, nous ; querons les ctiiteres suivarks pour d&emliner Ia nature d’un rag a -+ b: Nous disons que a est independant, :si a peut s’employer separement. ous disons que a et b; sont coordornCs, si a et b peuvent s’employer 1’un sans l’autre. Nous d.isons que tl dkpend de a, si 12 peut s’employer sans b maiis b non pas sans a. Nous disons que a et b sont inants, si rz ne peut pas s’employer sans b et rkiproquement. c’ depend indirectement de a, si c depend d’un A qui ors nous disons que a est primaire, de premier rang, b secondaire, de dertxi&e rang et ainsi de suite, suppose que a soit independant. la recherche des syst&mes
77 I1 L'APP~ICATPON Le systhe
pronominal
due latin classique
le r&k d’bcouteur-mu&
vos nos Ilf3m0
2. la disjonczion
alterum aliud
2. la disjonction
ke sys :hne pronominal VOUS
nous
----ti
+
4. le rapprochemernt _ 3.
la rCduplicaGon
3. le non-fhnirh
cd 5S FH,: *a (3 *=I positive . 8 E.3;_3 -~9 Q+$j *4 ma 1 ntSgative -Apassive
-
--
___ .--
ceci ce
se P -_1_1 le eautrui per sonne .-autre we
Le systhme pronominal cfu grec attique
--
.a $3 3. relatif’ & l’$couteur-muet EL8 4. Nloignement aJ WQ) .c, 4. le rapprochement m 3. relative B l’Cc&teur-m&et
---II
3. la r6duplir:ation -
-_.
3. Is r6dupiicattion I_-2. la disjonction
ii
_-- --_
~-
8 w5, arid ds’hxrjxa i!TQOV tin0
2. la disjonction
X6T~pOV
Le systitme pronomirra’ du grec ionien 3. la personnificatlon
1 4. le r61e d’bcouteur-muet
i)FE’iG
/
4&i
4. relatif
B hkouteur-muet
TOG-0
4. 1’Cloignement -4. le rapprochement
II I
7-6
Q) > 1 3. la r&duplication .M c, 1 2. la disjonction 8 * c I 2. la disjonction
7&?EpOU
-
Est sorte semantique un nombre de significations de wemi&re claw qui sont marquees par un m&me &mant&me indkpendact. Les interjections dCsig:nent 3llllrie le sujet pcrlant fait appel a vous. C’est kur s4manteme indeperldant. Car elles ne dkignent point clue le sujet parkIt traite quellque chose comme objet. L”interjttctiw ah ou zarT:a’iT veut dire ,,Attentio,n, le sujet parlatnt socffre!” sans que le sujet parlant CM sa diouleur soient nommes comme objet. Si les pronoms ne d3signaient que cet appel, les interiectiors et les pronoms ne seraknt . cp’tme seule sort;. Mais tous les pronoms ddsignent que le sujet parlant traite que!que chose comme objet. C’est l& lc sknant&me indCpendrult de la sorte pro:lominale. On pourr& objecter que ce s4mantPlme marque non seulement les pronoms, mais aussi les substantifs, les adjectifs les adverbf:s qualificatifs, les verbes. En effet, tous les noms et verbes designent clue quelque chose est trait6 comme objet. Mais le sknanteme independant de la sorte pronomfnale nomme, mais ne d&-it pas d’une maniere objective ce qui est traiti: comme objet. Le skmanteme indbpendant du substantif nomme la substance qui est d&rite d’une man&e objective p. ex. dem, homo, anzmul, yes. Celui de l’adjectif et de l’adwrbe qualificatif nomme la qualitC qui est dkite d’une manike objective p. ex:. bow-m, bene, me&us, optimzmz, optrime, w~~gnwn, m&m. Et le verbe nomme et dkrit d’une man&e objective le rapport temporel p. ex. fieri, f&se, fore. Le semant&me indCpen&tnt qui ma]-que les significations pronominales en fait une sorte distinc:te parce qu’il designe que le sujet parlant traite comme objet ce qu’il s’abstlent de d&ire, i le figurer, de qualifier J de rep&enter, de symboliser d”une man&e objective. C’est le seul &mant&me de i’indefini q&d ou 4, tandis que id on ~6 en attique ou 1&& compte deux semantc!mes : 1. le traitement objectif sans description objective ; Ii!. l’indication comme telle. Le deuxi&me semanthme est dCjQ plus spkial que le premier, L’indication active, l’acte dCict;que est I’expression, la manifestation. la r6velation du sujet parlant. Montrer quelque chose, c’est ;i la foii le traiter comme objet et nous manifester en nous revelant comme sujet parlant, comne la personne qui s’adresse & vous, qui fait appel & votre oreille. Pourtant ce s& man t&me n’est pas trifs spkial, parce qu’il ne dhsigne point que le sujet qui dit id ou, en attique, ~6 ou aflrb traite ce qu’ll. indique comme quclque chose qui soit de nature locale ou temporelle. Comme le pre mkr s4mant&me peut s’employer sCpar4ment J done sans 1~ dew&
81 me, mais -+e le deuxikne ne pas s’employer sans le premier, le premier e St prim&e et le d ixi&me secondaire dans les struc?ures pareilles a id, ~6, 0~5~6. Les significations pronominales du latin et de I’attiquc sont class&es en deux gr~upes. L’w embrasse tout .cf” qu’on a appelC demonstktif, personnel possessif, r&lexif, ditenninatif, y compris le relatif et: l’artitle atticiues. L’autre tout ce qu’on a appelC interrogatif, ind6fini ainsi que le relatif latin et le soi-disant nom de nombre wwwz ou 8~. Le premkr groupe a le s&mant&me secondaire de id ou 4, C&IT&que nous app{tIons le groupe d&ctique, Ie deuxibme nt’ I?a pas, c”est-%-dire l’indication active y manque wmme semant&me. Commc n$ons par les signif ications deictiques personnclles. Elless c-.-m+ -*- 1i*.. 3~11L 41~~11 k&esPZlitiOk s6maniemes: i . k craitement dbjectif; 2. l’indication; 3. la personnification. $&‘est-ce que la personne? Si now somrnes absorb& par quelque recherche purement scientifique, soit thk-ique soit empkiquc, nous aspirons $ la connaissance aussi objzctivr que possible d’une r&.l.it~ qui surpasse notre recherche. Si nous C’&ou\rons des v&it&s de catCgories 017de f e si nous exane rencontrerons jamais et nulle part la pers minons notre corps, nolre vie, notre esprit, corps, qu’une vie, see, soit notre langue, nous ne trwverons ier cornme le n6tre qu’un esprit, mais now ne pourrons pas l’i dkouvrir nousou cornrae now-m$mes. News ne m*mes aussi longtemps que nous qui est Ce nature purement objective trait4 ccmme objet impersonnel. Au point de vue biologique, le sujet parlant n’existe pas. Ce n’est qu’un organisme dont tels organes tionnenf. de telle maniere, ainsi que l’auditeur n’est dont d’wtres organes fonctionnent autrement. Ni le la pessonne a qui il s’adresse n:i le sujet qu’on koute ni n’est identifib comme te1, n’l;st personnifik Ce n’ hermtkut ique. L’art de l’interpr&ation est une jectives. L’interprhte commence par dewnir 1’ parlant le latin ou I’attique qu’il &zoute. Mais a polar&!. I1 prend le role et le masque, ~ewwta, ~~t5aoxav des mains du sujet parlank Si l’interprete joue son rile comme il faut, alors iI s’identifiera lui-meme, en jcuant sails r&e rve, avec la persorme qui s’adresse B vous. Gr$ke % 1”interprCtation ~~ono~o~que on sait que 6
la substance des phon&mes, des morphkmes, des mats, des phrases cst en grande pairtie de nature acoustique n’en d4plaise & la phonktique behavioriste qui lui a p&k sa terminologie. Mais, malgr6 cek., ce n’est pas I’interprktation d.e tout ce qui se passe dans l’esprit de f’audience qui fait comprendre ce que la langue dCsigne. L’interprktation des significations p:ronominales nous enseigne que le point de vue de la langue n’est identique qu’8 celui du sujet parlant, c’est-A-dire ck la personne q-ui fait appel A l’oreille de celui & qui eEle s’adr?sse. La personne n’cst qu’un masque collectif sans physionomie propre. Lcs proprik% de telle ou telle voix fbminine ou masculine, enfantinc, adulte, ou $g&z n’ont pas de pertinence phonologique. Elles ne s’emplvient ni A distinguer deux signes ni d’aprk des rt%glcsconventionnelles. La signification de I’anglais somebody manque A l’attique et au latin ainsi qu’au fran(Fais. Cette signification est marquke par le skmantkme de personnification mais elle n’est pas marquke par le s6mant&me d’indication, le &mant&me dktique. L’anglais poss&de les deux rCgles suivantes : a) le sPmanG1ne de personnification peut s’employer sans le s&mant@me d&ctique, b) le s&mant&me dbictique peut s’emplayer sans la &mant&me de personnification p. cx. tlze, it. C’est pourquoi nous disons que le s6manteme dktique et le skmantkne de personnilication z qui dbpendent du s4mantkne de traitement ohjectif, sont coordonn& et du deuxidme rang, secondaires dans kimself, Gnr, he, hersdf, her, she, myself, we, I, yowself, ym, owself, l&s, we. D’autre part la r@le suivante a une valid22 conventionnellc en latin ct en at tique ainei qu’en fran$ais : Ic s&ma&me de personnification ne peut pas s’enaployer sans Ie &mant&-ne dktique. Mais dans 2 ou rb et ad& le &mant&me dbictique s’emploie sans celui de personnification. Done le sbmanteme de personnification d6pend directement du skslant&me dbictique et indirectement de celui de traitement objectif dans nos et +E; et Ies autres significations d&ctiques personncBfes latines et attiqucs. Let;; significations a@ .aiscs himself ( herself, him / her, he / she manquent ?i I’attiqcc, au latin, au fran$ais. Toutes ces significations anglaises sont marquses pdr ces skmant&mes: I. le traitement objectif; 262. l’indication, b. la perso miflcation; 3. le rGEe de sourd-muet. Zest CGqu’on app!:lle la troisi&me personne. La troisieme, c’est la personne qui est de la partie, @ce A Vindication, mais qui ne prend pas qart au ‘
83 jeu polaire des deux partenaires, savoir celui qui park et celui & qui il adresse la parole. Ee r6le de sourd-muet est de nature nkgatjve. Ce r6le n’est pas dPsignt5 par somebody, one,oneself, qui sont in&f& rents 5 I’opposition de non-polarit / pDlarit& Ee &mant$me de nonpolarit& savcir le Se de sourd-muet net peut s’employer en anglais tp.~'avecl’indication. De plus ccs significations rrspcctives UtiAl r it-* L rllal --qubes par le s4mant4me de sexualit& positive, qui est du quatrihme rang: le masculin hhseZf / him / he //le fkminin he’irse!// her / she. Les s&manthes respectifs de r4du lication, de cas non-sujet, (origine du rapport temporel) y dbpendent directement des s&mant&mes d’indkaticn et de pr~rsonnification ainsi que dans m:ysekj / me 1 o*tlrself/ US/ we. IF;_ 21nberlandais rich, hem et h, hj et a’enc ddsignent, pas plus qu’en franGiGs soi et se, Eui et Ze, 2, la personnification. Mais $ l’lencontre de la, elk, ce sent haar et (d)‘r, zij et ze qui dhignent personnification ainsi que herself, her, she bicn que bon nomhe de Nherlandais krivent ham et zij dans un sens impersonnel quand ils ne traitent que de chases purement objectives, comme 1’Anglais qui parle de son navire en disant she. Tandis que bzac~ret (d)‘r, zij et ze dhignent le f6min.h comme herself, her, she, c’est le non-f6minin qui est dhsignh par hem et ‘m, hij et ie ainsi qu’en fa-,n;a+s la non-sexualit& et plus spkialement le non-f6minin est d&igrG par le, il rcspchvement le non-masculin par La, ek En derlandais les skmant6mcs d;x fkminin et du r6le de sourde-rnuette sont interdkpendants. C’est aussi l’opposition on / autrui qui manquc A l’attiquc, au htin. En franCais on et a&m’ dksignent : 1. Itl traitement objectif; 2. Il’indicLMais on dkigne l’indication positive, tion ; 3. la personnification. a&ui dhigne l’indication nbgative, la n&ation de l’indicatioq. ais ils ne dhignent pas que la per:;onne plus on dksigne lt? cas sujet. soit identique avec le su rlant ou avec celui A qui it s’adre5se ou. avec celui qui j ouerait r6ile de sourd-Snuet qu’ignore le franqais. La signification de autrzci manque aussi a l’anglais, h l’allcm~nd, au nberlandais qwi distinguent bkn oneself et oPte, wu L’anglais oppose nobody d.irectement B someb anque au frant;ais. Mais les oppos6s de peYsoti?iesont autrui et on. La signification Elk pronominale de persowze dthigne la personnification nbgatib objectif; 2. l’indication compte trois s4mantGmes: 1. Ie traitement negative; 3. la personnificatlon nhgative. La signification de PWSON~ s’oppose done directement Q celle de autrui et indirectement % celle
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de QH. C’est que le s&nant&ue frant#s de personnification nt: peut pas s’c-mployzr sans le s&mant&me dktique. Car tom ne signifie que la n&&ion de +wnlrte et d&s&e que personne n’est exclu. Jkis en lath premo s’sppose directement B #OS, dont la signification est la moins spkiale de celles qui y dksignent la personnification, C’est que cette langue n’a pas d%quivalents de J;omebody, de OH,de &Wi, de tow, et que la troisieme personne y manque, ainsi qu’au fran$.:ais. La signification die HOUSserait plus speciale que celle de ON, si OR n’6tait pas cas sujet. Le sknant&me qui distingue nom d’avec on et qui depend directcment du s$mant&me de personnification, c’est le rGle de partenaire d.u discours. Ce rijle est, nous le rkpetons, de nature collective. Par contre le latin n0s est moins spbciai que notis qui s’oppose directement &on. Supposons que nemo est Nquivalent du pronom fiersonne, abstraction faite de sc:>ncas oppos6 a neminem. Alms nos ne d& signe ni le role de sujet parlant ni m&me ceki de partenaire du discours mais tolt simplement: 1. k traitement objectif; 2 l’indication; 3. la personnification positive. C’esi: que l’indication est dkj& la msnifestation, la r6vt5lation du sujet parlant collectif et que le sujet parlant s’identifie avec tout ce qu’il personnifie en le traitant comme sujet dans la parole. Con%rez Caesar qui designe tout court: 1. le traitement obJectif ; 2. la. clescription substantive ; 3. la personnificatkn ; 4. le nom de famille, c’est -a-dire que la personne est identique avt G une famil!e qui s’appeIle Caesar. Mais la signification que nous denotons en citant Caesar est un tout identique, &neral, conventionrwl qui ne dksigne ni le g&&al de la erre des Gaudes ni l’auteur qui en publie un rappoLe ni tel o’u tel Empereur, titre quli manque au. latin classique. II ya quatorze ans, j ‘entendis quelqaa ‘un crier Al’appareil telephoniq ue : ,,C’est moi qui parle ! ” On riait. Mais il avait raison. C’est inktablement nous qui parlons notre langue. Et moi est plus spCcia1 que w-w parce quc3 moi est m;li-qu4 en plv; par les semar,t&mes secondaires de l’isolaQio3 et de l’emFhase_ Done c’est moi qui parle. Si vous fi licit& un Awtralien de la facilitt! avec laquelle il parle sa langue ma ternellc, il serait etonni! et, peut-&re, choqu6. I1 vous rkpondrait orgueilkusemnt : ,,Mais non, nous autres, nous parlons notre langue pater lelle! Ce bOnt nos femmes qui parlent leur langue maternelle’ ” Vws le Wteriez peut-&re en louant la richesse de sa langue paternellie qui distingue aussi nettement ,,nous (qui parlons notre laP;ue masculine)” et ,,nous (qui parlons resyectivement nos langues Irasculinc et 1
85 feminine)“. Cette opposition manque non seulement au iatin, % l’attique mais aussi au francais, a l’anglais. Toutes ces ang.i& rgnorent ,,nous (qui parlons respectivement nos !‘3ngues masculine et feminine)“, ce qui est plus special que ,,nous (qui pzA~ns notre langue)” ainsi que fa4nM est plats special clue komme et que PJO?~S serait plus special que 92n’etait pas cas sujet. De meme que le francais ignore ,,nous rlons respectivement nos Iangues masculine et feminine)“, de meme en latin et en attique (qui n’a pas m6me ~~920) la premiere personne n’est pas m&me designee comme partenaire du discours. position on / rtous ou X’opposition anglaise J; rself / mm&es manque au latin, & l’attique, n’y sont pas moins cornpliquees. Car I’opposition nos / nobis, respectivetnent nominatif-accusatif / datif-ablatif manque au franqais, de meme que l’opposition anglaise we / US (respectivement cas sujet / cas non-sujet) manque au franqais, au latin et que le latin n’a pas oursdf ou oztrselwes non plus que l’attique. On psurrait dire que I’attique a l’opposition ,,nous” / ,,nous deux”. Mais il faut &r-e prudent. D’une part’ en attique de m&ne qu’en latin Ita premiere personne nest pas designee comme partenaire du discours k;q~-“1s ignorer& slP~body, one ou on, he, s2eaou z$ autrzlci, tous. D’ 2r-t +&zf& -@E& $.Aiiv, -;lpS sont pour ainsi dire quatre cas difftkents de “nous”, c’est-a-dire ce que nous traduisons par HOW. Le premier est u reste emphatique tandis que v& qui est indifferent a I’opposiltion de n inatif emphatique / accusatif s’oppose A, v@vqui est izdiffknt Ac e g$.nitif / datif. Voilfi pour ainsi dire decx cas dc. ,,r 31.1sdeux”. Cependant les significat iol;1sanglaises et nklandaise s respectives de oumdf, we, us avec et saris emphase, w$4as, we, ants ne sont pas moms compliquks que celles de VA, V&IACe que W&et V&V clnt en commun ce sent les semantemes suivants:’ I. ie traitement bb’lectif ; 2a. l’indication ; 3. la personnification ; 4. la ;3ualit& Ce qui est commun B ourself, itement objectif; we, us, ce sont ces sem,,ntemes-ci : 2%. 1‘indication ; be la personrificatio de partenaire du discours qui s’oppose ‘au r6le de sour-d-muet . us mcrsdf, qui est iqdiffkrent Q l’opposition we /US, est marque par la rt+duplication. Si le terme de premiere perzqnne a un sens, il se MYnit diffkmment selon %eslangues. Dans Pes langues comme nglak, l’allemand, le nkerlandais sowhdy, je md, iemznd es4 la pre re plersonne, mais dans des langues comme le fran$ais c’est onqui es4 la premike dams ce
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sens que (.‘est la personne qui est signifiee le moi ns sp6kiaI&men t e Cependant nous avons Yhabitude d’appeler la premiere per sonne celle qui, en I&in et en attique, est nommee premiCrement mais qui, en fray&, 133 anglais, en allemand, en neerlandais, est indiqu4e premierement comme partenaire dam discours. C’est ainsi qu’un terme commun peut cacher les differences des Iangues entre elles. Conf t?rez le genre grammatical: soi, se, lui, les, ZEUY sent indifferents fi l’opposition de won-feminin / non-masculin de ‘SCH, le, il, dls, eux 1 tine, kx, eUe, t&s ; en neerlandais e’e’net ‘n, de, bet et ‘t, .z(j et :e, h&z et bun sont indifferents k 1’oppoGtion de hij et ie, IJe:wet ‘m / zq et ze, haar et (d)‘:r, c’estA-dire A c:elle de non-feminin / ft5minin ; en anglais one, cfti), the, it, ihey, them son!. indifferents A,i’opposition de masculin / f4n,inin de Jze, him i she, her ; et le genre de ,,nous (qui parlons nos langues masculine et fenkine)” est mixte. Ce la m5me man&-e WOWn’eslt pas 12 pluriel de m~i. En anglais owselves est 1~pluriel de oursey. Mais noz~ nest pas ,,,moi et moi et moi”. Et now laisse de c6t6 la question de savoir si nous sommes un ou plus d’un. Done nous nc designe ni JOUS et moi” ni ,,teIle autre per2nne et moi’” ni ,,moi”. A plus forte raison now n’est pas Pe @uric1 de maj&tG, de modestw, d’auteur, C’est que la langue la’sse de c::M cc: qui est sow-eniendu, cc qui va saris dire; p. ex. nozts laisse de c&S si nous sornmes imm~?rff!s ou mcrtels; divins ou angi liques, demoniaques ; humains ou saints, heroiques ; si nous wmmes amoureux ou amoureuwCd, paternels 01.1 matcrnelles, eff6mines ou amazones, si meme no;ls sommes cosmiques ou chaotiques; ~0~s laisse nous somines 3 antiques avec notre corps ou avec notrt! Gme, ou avec leur unite ou ‘-Lvecni l’un ni l’autre; si nous sommes c,ntierement ou >artiellerncnt presents ou absents, voirc si nous existons ou n’existons pas, A fortiori si nous nws identifions WCC le sujet parlant ou avt3c l%co~ .\ :.I- muet. Le r( Je de wurd-muet est cc qu’on appelle la troisiemt? personne dt& l’angla;s. LL”rble d’ecouteur-muet est attribue ;i vow, 5 la deuxkmc personne. Le semanteme qui designe que le sujet parlalrt vous attribuc le r6le d’koute:ur-muet en faisant appel & votre oreille au lieu de le faire B votre bouche depend directement de la per:;onnification en attique et en latin, du role de partenaire du discours en irayais qui s’oppow er! sng!ais, en &riaudais au rdle de sour+mutt. AU point de vue purement grammCatical lc tutoiemrnt n’est q u’unc
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formc spkiale du vouvoiement. Le tutoicment est marque par Ie s&mar&me d’isolation qui manque au vouvoiement. Heureusement les mes delicats d’btiquette concernant le choix entre le tutoiement ouvoiement ne sont pas d’ordre morphologique, Q plus forte raison ce choix nest point l’objet de la grammaite de la langue anglak L’anglais yoti est indiffkrent a l’opposition de yowself / yourselves plus, ce n’est pas l’opposition dc tutoiement / vouvoiement. Car yourselves est le pluriel de yourself, done yowsekves es,t plus s que yowself. En neerlandais U est indifferent Q l’oppositio jullie: jij est arquC par les semant&mes #isolation et d’e @Zlie par le semanteme dP multiplicitd. Mais dans cette langue j, est -aussi indifferent a cette opposition. Done ie est distingu6 d’avec U par un semanteme distinct qui est commun & +j et jzcZZie:ie, iij, jullae sont marqu6s par le semanteme de 8amiliarit6, U par celui de non-familiarite. Ce s6mantGme depend directemwt du role d’ecouteur-muet. De plus +j est cas sujet / joz~ est cas non-sujet. Ainsi en anglais you est marqub par: 1. le traitement objectif; 2a. Vindication ; b. la personnification ; 3, le r6le de partenaire du discours; 4. le rible d’tkouteur-muet. En frans;\is tat est mar-q& I e le traitement objectif; 2a. l’indicatkn ; b. I’isolation ; c. le qas et ; 3. la person& fication; 4. le role de partenaire du discours ; e r6le d’kouteurmuet. La combinaiwn de l’isolation et dz r61e ‘kouteur-muet, voilQ l’intimite du tutoiement dans 12 langue anqaise. Cependant en n&erlandais ?Q’ est marqu6 par: 1. le traitzment objectif; 2a. Vindication; b. la pzrsonnification; c. I’iso:ation; d. l’emphase; e. Ie cas sujet ; 3. le role de partenaire du discours; 4. le r6,le d’kouteurmuet; 5. la familiaritit. Tandis que le tutoiement est plus spkial que lc vouvoiemPnt, la familiarit n’est ni mains ni plus spkciale clue la non-familiar-it& - L’allemand Sie ou sic n’est marqu6 que par: traitement objectif; 2a. l’indication ; b. la mu!ltiplicit~ a c. le nominatif. Mais jil laisse de cat6 que vous etes vous-m&e. Le latin tu et l’attique 015sont mwques non seule ent par H’isoHation mais aussi par l’emphase et le nominatif. Cf. les nominatifs emphatiques ego, bC;, s)&, $M%G.Tandis ue l”attifque oppose Vaccusatif et le datif du singulier avec emphase B ces memes cas sans emphase, en latin l’accusatif-ablatff te ert lc datif tiEi sent -ils sans emphase ? On pwrait dire que tu cst le vocatif de ego ::t que vos est le vocatif de ~205.Mais on peut dire aussi que le vocatif akce est la deuxi+me
sonne de am&s, amic ice. Ce ne sent que les substantifs’ masculins et les adjectifs non~f&ninins de la deuxi&me dkclinaison qui distinguent le vocatif p. err, d , Faze. Nai3 le vocatif n’est pas un cas cornme p. ex. le @nitif. En attique @5~, 3@v, LOU,dou sont respectivement le @nitif de $, a&. S’il est vrai qu’en latin les pro;2oms personnels ne pas le g&ritif possessif, il faut admett rt que l’opposition de pronom possessif / gCnitif possessif du pronom personnel n’y existe pas plus qu’en frangais, en anglais, en neerlandais, done que le pronom possessif n’est que le gkitif possessif ou pkt3t le g&ritif tout court du pronom personnel. Done en franqais not ye n’est q: re le genitif sans emphase de n!ous tandis que Satyr est le gknitif emphatique ck HOW. En anglais cwr n’est que le gknitif de tis tandis que ows est le gen emphatique de us. Cf .-yogt / ~&NW / yaws, ante/ my 1 lprtiw, him / hs&/ avec I’accent d’emphase. &pendant, tandis que hers est le gC emphatique de her, la signification de her est indiffkerte B l’opposition de cas non-sujet / @nitif. Le probl&me du pronom pos,essif n’est qu’un d&ail du probleme des cas. Si une langue don&e n’a pas de cas, elle n’a pas non plus de pronom possessif. Si elle a le prono:n possessif et le yronom personnel, elle a au moins deux cas. En n&rA.ndais OHS,jot (jww), h/far, (4% sont indiffbrents a l’opposition camsnon-sujet du pronom personnel / pronom possess3 (genitif du pronom personnel). Et je, j&k designent en m&me temys le cas sujet, le ci\s pronom possessif, c’est-a-dire ce sont des pronow pwsonnels sans aucun cas. Puisque e3r attique le genitif #@Zv est sars emphase, le pronom possessif ~~7e~ov est le gknitif emfihatique de 3 @s. Done FM est le gCnitif tout court de ~4; &$v est le gCnitif emp’hatique de @ sans empha se et de i@ avec emphase ; Lpii est le gCnitif d emphatique. Be meme en Iatin nostri est le genitif du genitif vestra’de ves&wt, mai de wetwz, tzeGde turn. ‘Et spziest le vocatif masdone %evocatif du #nitif de me ta Ze @nitif de te, done Be &nitif d vocatif de w. @nitif partitif nostrzm est en r&lit& le genitif du pluriel de SOS de r&me que ourselvesest k pluriel de oursel/,:*Cf. mmitim m3stn.mvitam, 9&9t azost3w78chez Cic (In L. Catilinam I, 14 et 17). #iarem A vrai dire le g6nitif et Pe pronom ,,possessifs” ne d&s&nent pas la possession, mais ils sont marquk par le semant&me de rapport. En latin, en attiqw ces &ussessifs” ont en commun : I. le traitement ob-
kation; b. k rapport ; 3. la personnification. Ce sont les seuls skmanthmes da _,possessif” +zoshwz et de +GV. s hOC(C) OU de, iU24d 0U Lw&o, istud ou ~oko ont en commun: 1. traitement objectif; 2. I’indication; 3. la projection. De pIus un s&mant&me quaternaire d&i e que c’est de pr&s que le sujet parlant projette ce qu’il indique p hoc(c) ou VISE, que c’est de loin qu’il projette ce qu’il indique par z’llzcdou Exe‘ivo et que c’est par rapport 5 vim3 qu’il indi e ce qu’il indique par i& err&r s4mant&me est dans ~oih du t isihme rang, car il marqu relatif 6, qui manque au latm. La projection de ~68~ ou !zoc(L’),ixe’ivo ou illud, TO?~TO ou istud est de nature subjective. Cependan! ellc IX compte tout au us qu’une imension. Cette projection subjectlve, c’est le pointemer.t du. qui rkduit tout Yespace ?kce c mpBe point45 0 ligre ou B un point qui est relatif U6coute point qui es& relatif A kouteur-mutt n’est pas meme Ia limite d’une TOGTO est indifferent & l’opposition de rapprochement ./ ignement de m&me que ce est. indiffkrent A I’opposition de ceei / ceh, ais ce ne dhgne pas que c’est par ra
koc(c) / iZZud,&$a / &x&o de meme que caci / c&z. En alllemand le soi-disant rc!atif das ne se distingue pas du soi-disa.snt dais le soi-disant relatif article das tandis qu’ e
mar&-e objective sans le d&ire, ce qu’il nomme tout court. Si nms appclons indication passiv e le semanteme qui designe que le sujet parlant fait appel & l’oreille et & la bouche de l’kouteur en Z’invitant % lui indiquer ce dont on traite, alors les interrelatifs ont en commun: 1.le traitement objectif; 2. l’indication passive. De plus qzli est marqu& par I’emphase qui manque & Qtie; wtco, wie e.c.t marque par la personnification qui manque A which, welk lequel weLkcst n-arque par X’isolation i manque & wie, welke ainsi qu’8 who, which. 111.1reste who, which, me, wklk, w8llke avec: accent d’emphase designent l’identite, la. double n&ytion, Acrbrqc;, l’emphase. L’axent d’emphase est ici hxi rncrne une double negation. C’est I’absence d)absence d’accent. L’ionien ignore non seulement le ret atif at tique mais aussi le r-t?flechi ou ulut6t le redunlicatif D. ex. se, soi en Prancais, self en anglais, 1 .s zid2, zetf en neerlandais, se, &n cn latin, 6, acguc;,e, t~cge;is,ocp~
92 Les soi-disant reflechis se, ssi ; selj; zich, zdf ; se, ifislcm ; 8, acpaG, Z, acp&c,tzp~~en attique sont marquks par la rCduplication. De m$me en anglais itself, themselves, 0 fieself , owself , oiwselues~, yaw self) yaw sdve~, mydf p himself, herselfe Ce semant& e tertiaire designe que le sujet parlant indique la chose indiqulke par rapport & cette chose. De m$me qu’en attique ro%o et le relatif 6 designent que c:e qui est indique est indiquik par rapport h. l’kouteur-muet, de meme 3,owselj designe que vous &es indiquh par rapport %vous insi otirsel,” &igne que nous sommes indique par rapport A nous. is notis, zere,us, wij et we, 6~s et OBS,ties, $@s, +)pjij,4 ne dksignent pas que nous Sommes indiquk par rapport &nous-m&nes. L’indication de ~~02~s est elk-meme le rapport Idusujet parlant qui nous indique et de nous, I’indique. En ionien, en attique dAAqha, en nberlandais elkaar dkigne que deux chows Indiqukes sont indiauees l’une urtr 1 rapport B l’autre ou plutrit l’autre par* rapport & l’autre. S’il est vrai que le gknitif du pronom et le pronom ,,possessif” sont marques tous les deux par le &mant&me general de rapport, alors @#We, own, e&en, strum, Bw, acph-qov sont le genitif respectif de sti, self, zeZf, se, Z, tqei~, cq@. De m&me alientim, &Mkptov, a&evwm ne sont qw le @nitif de /l&d, Oh, alterzcm. Et aussi son, ~6,sa de 2, Ze,elle, la; sien, siw,ne de lzci; its de it; x’n de ‘m, 't ; zijs de them, bet. Cf. eiw, i@4s, c&76, 06. Cependant lew en frangais, hwz en nberIandais sent indifflkents a l’opposition de pronom / @nitif du prorom. Le &&ant&me dkictique dCsigne l’indication, le traitement subjt’ctif d’un objet. Ce traitement est en meme temps objectif et subjectif. L’irnterjection est marqube par le s&mantkne indbpendant qui d&gne que le sujet parlant traite l’kouteur d’une man&e subjective en Faisant appel & son oreille. C’est le seul semanteme de @it. Mais Atit est marque de plus par le semanteme qui designe q;le le sujet parlant fait appel au silence de l’kouteur, qu’il fait le silence. L’interjection #sit est l’interjection la moins spfkiale. Cependant ncus ne l’appelcns pas un indefini. Evidemment le terme gram~matical d’indd pas pris tout simplement dans le sens de ,,la signification spkiale”. Si ce terme a un sens, il faut done le dbfinir. L’ind&ni le moins special, c’est ~1, q&d, quoi, what, wat. Ce sont la les si&ific+ tions les moins ‘speciales de celles qui dkgnent le traitement object if dans des langues comme l’attique, l’ionien, le latin, le francais, l’anglai ;, le n4erlandais. Si CRIentendait par indhfini l;\ significat:on la moms
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speckle de celles qui designent dans une lanwe donnee lie traitement objectif, l’equivalent de qztoi serait le seul JncMni de telle OIJ telle lanpe. Mais alors le terme d’,,indefini le mains spCcial” serait WI_ pleonasme. D’autre part, si on entendait par in&fini l’objet nomme par qd et ses bquivalents, on se rendrait coupable d’une contradiction. Car l’objet nomme par quoi nest pas du tout la negation, l’absence, le contraire du defini. La signification de qwi la&e de cot6 si I’objet trait4 par le sujet parlant est identique avec le r&ant ou bien aver je cwtraire du &ant. De meme qzcoi laisse de cot6 si I’objet trait6 est d&fin; ou nest pas defini. C’esf parce qlle l’interprhte ne peut definir la substance de quoi qu’en dkant qu’il designe le traitement jectif, qu’on ourrait appeler cette t+ignification indefinie ou pl indefinissable i i’interprPte ne peut pas definir le traitement objectif ,c’cst que c’est un semanteme aussi gMra1 que le traitement subjectif. Est signification pronominale, toute signification qui designe que le jujet parlant traite d’(un) objet mais qu.i ne designe pas qu’il le d&-it d’une man&e objective. Eh bien, nous apnelons indefinie, toute signification pronominale qui ne dksigne ni que le sujet parlant indique, montr: quelquc chose, ni qu’il invite l’ecouteur & l’indiquer en faisant appel St sa bouche. D’apres cette definition de l’indefini, l’ktude de l’indkfini mbne d’une part vers les fJron ictiques, d’autre part vers les autres sortes de significations de La signification de quiconque en franyak: ny en anglais qui manque au n~erlandsis es marq&e par le skmanteme seco designe ant ne Trecise d’aucune manike 1’ par lui. is quodcumque er1 latin, &!&ever, wbzictiever en anglais dCsignent en outre que le sujet parlant s’abstient A jamais de ie p&iser. ais il y a plus. Le latin quicqudd est marque par les s&nantemes suivants: I. le traitement objectif; 2a. la substance; 6 precision. Le franqais qu&ompe serait l’t5quivalen t ne dksignait pas la quahte au lku de la substance. IS !atin qdecumub~bm2q ace, zi8 ue, qu~~ta~~~z~~q~e, so kumque, quandocumpe, quotienscum~ue dksignent qzcacu?7zq~~e, q~~ocmtque, que ni la qualite, ni la man&e, ni la quantitk, ni le nombrc, ni le lieu,
qzce, zltcu
ali lie pint de dkpart, ni la route, ni Ila direction, ni le temps meme, ni le nombre de fois ne sont pr&k&s pour jamais a Cf. en anglais hwever / anyhow, wherever 1 anywhsrc, whemler 1 anywhex, whltriever / anything. whichever 1 anyone, -whoever / anybodzr. ke deuxieme terme de chaye
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opposition ne dksigne pas que c’est pour jamais que la prkcision est nike non plus qu’en attique 6w’iov, Bx6bov, ~TG=$XOV, &ws, Bxou, k!Akv, ;;ltn, &WC, &&-E, 6nq~lxtr, bxot3&~~, &TTCLNous appelons qtzk#& klnytking un pro-substan?:if, quahcumque, dxoiov, quekonque un pro-adjectif, utcz~mque, however, &ro~, alzyhow un pro-advwbe. Ces pronoms ddsignent respectivement la substance, lla qualite, la mar&-e, sans Pes d&ire plus spkialement. Ce sont encore des pronoms indefinis. 11s sont marques par le semanteme de la negation dc precision. Si le pro-substantif, le pro-adjectif, le pro-adverbe qui sont marques p:~- le semanteme de negation de precision appartiennent aux pronfoms indefinis, c’est & plus forte raison le cas pour les pro-subst:antifs 1:els que qu$d, something, iets, les pro-adjectifs tcls que q&e, x&u
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somehow,
cubi,
neon,
meme que le sujet parlant ne prkise pas la substance, la qualite, la man2re. Ce sont des skm antemes generaux qui les designent . Cf. &JOIG, esse, &e, be, do, xij~. Le terme de pro-infinitif nest peut-etre pas ma1 choisi pour designer l’infi nitif indkfini. De notre definitio:n de l’indbfini decoule que le n&ant nest point exclu de Yindefini, b.ien qu’il ne soit pas inzlu dans le semant&me independant qui marque l’indefini. Ni I’emphase, la double n&&ion, ni la simple nbgation ne snnt exclues de l’indefini. C’est que l’absence de tel ou tel fait p. ex. kbsence d’un sitmanteme quelconque, qui inGresse le grammairien sciwtifique comme tel, ne se confond poin:t avec le s&nant&me de negation, qui interesse le grammairien parce que et en tant que c’est un &man&me, mais qui ia.t&esse l’interprete parce q>le et en tant que c’est la .&gation qui est dPsigw&. Les significations suivantes font une corr6lation dont le second tcrme est mar@ par I’emphase, la double negation qui manque au premier terme : gzc6d, 71, what, some, somewhat, wat sans exphase / quad, it, zuhat, some, somewhat, wa’t avec emphase, quid, som&i?tg, iets sans c*mphase / quid, sosnething, iets avec emphase, wzuwz, tin, w:te, a(n), ‘rt sans emphase. ,I uZZzwz,~UCUPZ, auczrne, one, e’e’~ avec emphase, zitrzcm / titrum; TCGJI;, scmehow sans emphase / 65 5, swzehow avec emphase ; cubi, ::ou, somPwhe;yt, ergel:s sans cmphase / ubi, x06, somewhere, e>T3ns avec
95 ergensvandaan sans emphase 1 wade, X&V, t!rgema~dnan aver emphasy ; quh, xl, ergenslangs / qua, x:, krgenslangs ; @, Rot, efgenslteen / qzd, xo’i, eipgensheelz; XOT&/ mh; once, eens / ever, o&t.
emphase
;
CWde,
m%,
L’emphase est la Double negation. Done la negation emphatique est la triple negation, savoir la nhgation de la negation de la &g&ion. Cette triple negation est d&sign&e par hcwd, net, neqw en latin, OSO en attique, fioint en franqais, not en anglais, nfet en neerlandais, tandis quc ce n’est quc la simple negation qui est dksign6e par no~z,,06, ne, SON, pas, ‘d, stiet. C’est la triple negation qui oppose le second terme de la correlation suivante au premier qui est marque par la &x.&k I-I+gation, l’cmphase : somebody / nobody fernand 1 nkeman.d, uUum 1 mdlumt, iSv 1 oG%v, aucun 1 nul, aucwe 1 utulle, one 1 none, e’e’n 1 g&i!fl, eitntm 1 neutrum, quicquam I nihil, something 1 nothing, iets / niets, einevlei / k.Gnerlei en allemand, &,uG~/ o68a@q, aucunement / nullemeozt, e%aigszkns / g&!nszins, usq~am 1 ~.c+w.z~, &~OG/ o68apii, somewhere / mwhere, e%gens I +t&gens, &$QEv 1 ob8apBsv, e’rgetisvandaan 1 ne%gensvandaan, quaqua 1 nequapsam, &pi I oMap8, drgenslangs I dqenslangs, mqwm 1 mwquaw , ii+ I cHB,:phGc, irgensheen / n&gensheen, @.a 1 oSap&, ever / never, ooit I m%it. En neerlandais ‘n, ergens, eens e?gen:;, of)& sont nibs par gee?:, Vzergeuts,nooif. qui sont r-G T pr e’e@‘i)l, qui sont nies par t$t?n, nekgens, n&it. Les significations suivantes dksignent que k Sujct parlant nie en-b phatiquement l’e.ucep?ion : everybody, iedereen ; quodque; &xm-ov, c&ape, every, elk, ied er ; un ccmquodq tee ) chacun, chacune, everyone J quidque, everythin,; ; ubiqzce, everywhere ; undique ; quaque ; usqzce ; iterzlmque, kxoia~o~::, telkem De m6mc z!:trunt~~~e,L&“cE~w; utrubipe ; qui sont marques aussi par 1a dkioncutrimque ; utraque, ixa+ima, ticrn. Cf. d’autre p,3rt omnia, &~a, fott.t, all, alles; m~~~kv, alkrCeb, @ftou.t, overal; nawa$kv, o-ieralvandaan ; xchzog ; xawaX,oG x&q ou xavztqj p overallangs ; xavrqha, overalheen ; &CC,seti@ec toujo,urs, always, akijd qui dkigncnt qu’aucune partie n’est except& ambo, +pw, sloth, btide, qui sont marques aussi par la duaiite de m&x
que bpp6r~pov, dpp~+xi.~, iipqs~kpti8t~ &ppd 3~39~3, dpf~o~+x~=. Dans tous ces cas 1:. simple nkgation est nice par ia triple negation et non pas r6ciproquexxnt : nihiknom et PIOITI pas wnkhil. Deja il s’ensuit (les exemples que ncus venons de presenter que meme le semanteme de negation ne s’emploie dans chaque langue que
96 d’+.prks des regles conventionnelles, bien qu’en principe le sujet parlant ne soit pas empkhk de nier tout son monde et la nCgation m8me. L;r signification qui n’est marqu&e que par la negation pure comme 9&e, 9x/t, pas est indiffbrente A l’opposition de traitement objectif / traitement subjectif. Ce n’est que le traitement nbgatif qui est d6signC par ~rte,wwz, #czs. Mais d&s que le sujet parlant dlie quelque chose, le probGme se pose fi l’interprete de savoir ce qui est nit? p. ex. est-ce tout simplement le traitement objectif ou de plus ce qui est isole, ou la personne ou la sub&nce ou plus spkialement telle ou. telle chose? La nkgation est portke A arieantir ce qu’elle nie, c’est-a-dire les significations qui sont rnarqubes par la negation dcviennent peu A peu Tlides, mnins speciales, De la quelques incertitudes en ce qui concerne l’interprtitation positive de ce qui est ni6; p. ex. c’est ce qui est disjoint qui est nik pzr ?k?U!~26~,&kT3POii, ~$%TE~t”, n&k. De plus c’est ce qui nest pas indiquh qui est dCsign6 par &irrpov, ~Y$~T~QOV. d’autres termes, ces deux significations sont marqubes par l’indication ,nCgative, la nCgation dkictique tandis que rtezctrzcmn’est marqug par :wcun skmanteme deictique. Mais comment faut-il interpreter tie&w? De plus ~3 designe-t-i1 tout simplement l’hypothese negative ou plus spkialement 142 6sir negatif ? De meme que alipid n’est pas indbfini puisqu’il ne d&gne pas quelque chose mais autre chose, de m&me ni &rrpov ni O~~&-EQOV ne sont indefinis selon notre definition de l’indtkfini. De pare& problitmes se posent par rapport % l’ind4fini pur: ous doutons p. ex. si q&s et q&s, T/Get ~15,qzte@&n, somewe sont awsi spkiaux qu’ils designent la personne. Et douter, c’est nier un peu. Nous nous dwtons que quis, q&s, his, 4s dksignent la nonse:uuaM, que qzce+‘un designe Ic non-fbminin, qw wzc~, 8v, quid, p id, Yi, it, somone wz dksignent ni l’un ni I”autre, que qzcelqec’zcn dkigae la qua&& zt l’isolation, que unu~m, 65, wmewatt:designent l”isolation sans la quali 3, que q&, guis designent la substance sans l’isolation, que fig, TUGne designent ni la subst,ance ni la qualite ni l”isolatiow Si les termes de pro-substantif, de pro-adjectif, de pro-adverbe sont appikables 5 une langue donnee, ce n’est qu’& la condition que cette langve ait plusieurs sortes de significations de premihre classe dans ce sens qu’elle distingue nettement le pronom, le substantif, l’adject if, l’adverbe. Le neerlandar=; commun modeme dist ingue Q peine l’adverbe qualificatif d’avec l’adjectif. La, les termes de p:o-adjectif
97 ro-adverbs n’oqt pas ce sens. ais il distingue nettenw3t nom, le substantif, le qualificatif, le verbe. 01.1sproposons la grammaire de la langue nherlandaise les termes de pro-substantif / pro-qualificatif (dont le pro-qualificatif cst indiffhrent A l’oppo&on d’adjectif / advexbe), mais non pas pour la grammaire des langues qui n’ont pas la distinction de pronom. de substantif, de clualificatif. art, 4. une langue don&z n’ignore pas tell& dhtinctions, nt 1~s pro-substantifs, les pro-qualificatifs respectiverwnt pro-adjectifs / so-advcrbes qui sxlt in kfjnis, maj, aussi ceux qui sont marquhs lr ks skmanthmes d6ict ues sent des pronorns v&itables. insi les pro-adjectifs iate, TO&&, l’el, SW T?gwU!h8C,tot, c52kG3V, ETEpo’iov, b~OiOV, flao Jk, &8E, tezh?me:‘bt, sit ainsi, so B~&mg, itenz, dph;, ibi, &&CC, y, there, ide, thence,
en, &lAoEh, &+x.&~,
&Mo&Ev,
&X&%&, t%Motx; now,
t1&~59t, him,
ikm,
temps ?
tzcnc,
k S.MOTE, a.G~Cxa, les pro-