484 Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 467–485 Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.725 P593
Myélolipome surrénalien révélateur d’une maladie de cushing : association exceptionnelle
A. Merazka (Dr) ∗ , S. Achir (Pr) , D. Foudil (Pr) , M. Semrouni (Pr) Service d’Endocrinologie–Centre Pierre et Marie Curie, Alger ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Merazka) Introduction Le myélolipome surrénalien(MLS) est une tumeur bénigne rare à composante mixte (adipeuse et hématopoïétique), souvent de découverte fortuite. Le MLS est non fonctionnel, mais peut être associé à des hypersécrétions hormonales surrénaliennes ou hypophysaires. Observation Nous rapportons une observation rare d’un myélolipome surrénalien gauche géant mesurant 52 x 48 mm chez une patiente âgée de 45 ans, révélé par des lombalgies. La TDM abdominale oriente le diagnostic et une exérèse chirurgicale a été indiquée étant donné la taille tumorale et son caractère symptomatique. L’histologie a confirmé le diagnostic avec présence d’une hyperplasie surrénalienne diffuse associée. La patiente interrompt tout suivi pendant dix ans, elle reconsulte dans un tableau clinique d’hypercorticisme, la TDM abdominale révèle un adénome surrénalien controlatéral de 25 mm et l’exploration hormonale est revenue en faveur d’un hypercorticisme endogène ACTH-dépendant, avec retentissement vasculaire(HTA) et métabolique (Diabète sucré). L’IRM hypophysaire met en évidence un microadénome de 6 mm. Discussion et Conclusion Les MLS, habituellement n’engendrent pas des troubles endocriniens. Trois modèles cliniques sont décrits : le MLS isolé ; le MLS hémorragique aigu ; et le MLS associé à une autre pathologie surrénalienne. Des publications britanniques et japonaises ont retrouvé 26 cas de MLS associés à une anomalie endocrinienne, dont 6 à un adénome cortisolique, et aucun cas d’association avec hyperplasie surrénalienne bilatérale liée à un adénome corticotrope n’a été rapporté, faisant de ce MLS un cas très exceptionnel.
seigle. Sur la série de 17 patients, 8 patients étaient guéris de leur HTA après chirurgie et 2 en instance de traitement chirurgical. Discussion Les HTA endocrines peuvent révéler une maladie curable dont le traitement repose essentiellement sur la chirurgie. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.727 P595
Masses surrénaliennes dans un service de Médecine Interne
W. Ben Yahia (Dr) ∗ , A. Mzabi (Dr) , J. Anoun (Dr) , A. Rezgui (Dr) , M. Karmani (Dr) , F. Ben Fredj Ismail (Dr) , C. Laouani Kechrid (Pr) Service Médecine Interne Hôpital Sahloul, Sousse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (W. Ben Yahia)
P594
Objectif Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, para-cliniques et thérapeutiques des masses surrénaliennes (MS). Patients et méthodes Étude rétrospective de 35 dossiers de malades présentant une MS. Résultats Il s’agissait de 27 femmes et 8 hommes. L’âge moyen était de 48 ans avec des extrêmes de 19 et 79 ans. Les circonstances de découverte étaient multiples avec une fréquence des situations fortuites dans 17 cas. Tous les patients bénéficiaient d’une exploration hormonale et morphologique. Les explorations radiologiques aidant au diagnostic de la MS étaient : une tomodensitométrie surrénalienne (28 cas), une imagerie par résonnance magnétique surrénalienne (10 cas) et une scintigraphie à la méta-iodobenzylguanidine (MIBG) chez 9 patients. Une surrénalectomie unilatérale était pratiquée chez 15 patients, un patient nécessitait une surrénalectomie bilatérale, 19 cas avaient besoin d’une simple surveillance et un cas a eu une chimiothérapie. Les étiologies retenues après explorations cliniques, biologiques, radiologiques et résultats anatomopathologiques étaient l’adénome cortico-surrénalien (13 cas), le phéochromocytome (8 cas), le corticosurrénalome (3 cas), l’adénome de CONN (3cas), l’hématome surrénalien (1 cas), les métastases surrénaliennes (1 cas), le kyste surrénalien (1 cas), l’hyperplasie modérée de la surrénale (1 cas) et un incidentalome non sécrétant a été retenu dans 4 cas. L’évolution était favorable (21 cas), marquée par la persistance des chiffres tensionnels élevés (3 cas). Onze patients étaient perdus de vue. Discussion La découverte d’une MS, orientée par la clinique ou par l’imagerie doit déclencher un processus d’exploration afin de retenir un diagnostic et d’avoir une décision thérapeutique adaptée.
L’hypertension tension artérielle endocrine dans un service de médecine interne
Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.726
M. El Abed (Dr) ∗ , A. Mzabi (Dr) , F. Ben Frej (Dr) , J. Baroudi , W. Ben Yahiya , C. Laouani (Pr) CHU Sahloul, Sousse ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. El Abed) Introduction Les HTA d’origine endocrinienne sont rares et doivent être diagnostiquées précocement, car l’HTA peut révéler une maladie potentiellement grave, mais curable. Materiel et méthodes Etude rétrospective dont le but était d’établir le profil épidémiologique, étiologique et évolutif des HTA endocriniennes chez les patients hospitalisés dans notre service. Résultats Dix sept cas d’HTA endocrinienne ont été étudiés. Il s’agit de 8 hommes et 9 femmes d’âge moyen de 43 ans. L’ancienneté de l’HTA variait de un mois à 20 ans. Le bilan étiologique de l’HTA était indiqué par la constatation d’une HTA résistante ou devant des signes fonctionnels évocateurs d’une HTA secondaire : 10 cas de phéochromocytome, confirmé par le dosage des blocs métanéphrines urinaires, le scanner surrénalien et l’examen anatomopathologique après chirurgie ; 5 cas de syndrome de Conn, diagnostiqué devant l’hypokaliémie et confirmé par l’imagerie, le dosage de l’aldostéronémie et l’anatomopathologie après chirurgie ; 1 cas d’hyperplasie surrénalienne bilatérale, diagnostiqué devant un hyperaldostéronisme primaire et l’imagerie surrénalienne ; 1 cas d’hyperaldostéronisme secondaire à la prise de l’ergot de
Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.728 P596
Une tumeur surrénale révélant un adénocarcinome sous-pleural C. Yousfi (Dr) Hôpital, Constantine Adresse e-mail :
[email protected] Introduction Les métastases au niveau des surrénales sont habituellement muettes de découverte fortuite. Observation Un homme de 61 ans sans antécédents pathologiques consulte pour : asthénie, anorexie et amaigrissement accompagnant des vomissements. On ne trouve pas de notion de tabagisme ni d’alcoolisme. Le patient rapporte la notion de vomissements sans aucun rapport avec la prise d’aliments (patient anorexique) avec asthénie devenant constante durant toute la journée. Son examen initial retrouve un patient deshydraté. Un bilan biologique objectivant un syndrome inflammatoire avec anémie, la fibroscopie digestive haute est sans anomalie devant l’asthénie croissante une cortisolemie de 8 h a été faite revenant très basse et une échographie abdominopelvienne réalisé chez ce patient a objectivé une volumineuse masse surenalienne unilatérale avec multiples adénopathies motivant la réalisation d’une tomographie thoracoabdominopelvienne