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Lu, vu, entendu
La Revue d'Homéopathie 2013;4:117–118
Lu, vu, entendu Cancer et homéopathie. Bagot JL. Kandern (Allemagne) : Unimedica;2012;306 p.
Le titre de cet ouvrage nous « accroche » immédiatement, car il s'agit d'un sujet délicat. Deux éléments nous confortent vite : d'une part l'auteur, homéopathe à la compétence reconnue, diplômé de carcinologie clinique, responsable de l'enseignement de l'homéopathie à l'université de Strasbourg, et qui exerce en sites distincts : cabinet libéral, centre de radiothérapie et service de soins palliatifs. D'autre part, le sous-titre : Rester en forme pour mieux supporter les traitements. Cet objectif et les limites implicites qu'il exprime sont soulignés dans la préface rédigée par un cancérologue universitaire, le professeur Gilles Dreyer de Lyon. Il est d'accord pour une homéopathie, souvent demandée par ses patients, homéopathie soin de support et non traitement alternatif, qui n'exclue pas les traitements de support classiques, et qui en revanche exclue les médicaments qui ne sont pas strictement homéopathiques. Le livre commence d'ailleurs par un avertissement destiné au lecteur : « L'homéopathie n'est pas un traitement du cancer ». Ensuite, ce livre est très riche de multiples informations et nous soulignerons ici celles qui nous ont particulièrement attirés. D'abord, l'annonce et sa difficulté, accompagnée de 15 médicaments réactionnels majeurs. Ensuite, les médicaments de la chirurgie, où l'on voit avec intérêt Carbo vegetabilis accompagner Opium et Raphanus pour
la reprise du transit et des gaz intestinaux. La description des médicaments selon le type de chirurgie est précieuse. La chimiothérapie suit, avec un protocole précis qu'il faut découvrir : à côté des médicaments classiques de toxicité digestive, de fatigue, et des hétéro-isothérapiques qu'a particulièrement développés notre confrère, figurent des idées originales, telle la prise d'ampoule de Medullos 4 CH pour stimuler les lignées sanguines. Les prescriptions sont ensuite proposées de façon très classique par atteinte des différents appareils, et de façon plus originale ensuite, selon le type de chimiothérapie utilisée. Jean-Lionel Bagot nous apporte ici un savoir essentiel, que nous ne possédons pas en général et qui nous permet d'adapter assez rapidement une prescription. En pratique, c'est en « croisant » les sources, par type de chimiothérapie, par appareil touché, et par l'approche comportementaliste et réactionnelle du patient, que l'on arrive peut-être à la prescription la mieux adaptée au patient et à sa pathologie. Nous serons probablement nombreux à utiliser ce livre qui est également à la disposition des patients, et qui comporte une large palette d'informations, allant de conseils très pratiques pour la vie quotidienne à une bibliographie solide. L'expertise de chacun d'entre nous lui permettra de hiérarchiser les informations, d'ordonner les prescriptions, ce que le patient aura du mal à faire tout seul. Jean-Lionel Bagot rappelle en conclusion qu'une personne sur quatre atteinte du cancer fait appel à l'homéopathie, ce qui représente 400 000 à 500 000 personnes en France. Nous pouvons remercier l'auteur d'avoir mis à la disposition de tous, patients et médecins, le fruit de son savoir et de son expérience, ceci au service de l'envie de vivre. Bernard Poitevin Disponible en ligne sur SciVerse ScienceDirect le 29 juillet 2013 http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2013.06.009
Ma bible de l'homéopathie. Quemoun AC, Pensa S. Paris: Leduc.s; 2013; 696 p.
Connaissant depuis plus d'une vingtaine d'années Albert-Claude Quemoun, le correspondant pharmacien de notre revue, comme l'un de nos propagateurs de l'homéopathie française, il m'a étonné, une fois de plus, par la publication de son dernier ouvrage Ma bible de l'homéopathie. Ce titre religieux est dû à celui de la collection créée par l'éditeur Leduc.s ; lequel lui a donné la possibilité d'exprimer en presque 700 pages une explication de cette thérapeutique offerte au grand public. Comme le préface madame le professeur Annelise Lobsteins, pharmacognose : « . . . Cette bible comporte 243 maux et leurs solutions, et décrit en détail 190 médicaments homéopathiques. Elle constitue sans nul doute un précieux outil à tous ses lecteurs soucieux de leur santé et conscients des bienfaits de l'homéopathie. . . » Comme dans ses précédents ouvrages, la partie pharmacologique révèle son érudition ; l'explication des médicaments et de leurs applications démontre sa connaissance de pharmacien et son talent de pédagogue, aidé en cela par des illustrations, des tableaux et un style très clair. Nous pourrions faire deux propositions pour une prochaine édition qui ne devrait pas tarder. La première serait de poursuivre jusqu'à nous l'histoire de l'homéopathie (qui ne cesse pas après Constantin Hering, James Tyler Kent et Léon Vannier). La seconde compléterait les conseils aux patients sur des thématiques difficiles tels
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Lu, vu, entendu Cancer et homéopathie. Bagot JL. Kandern (Allemagne) : Unimedica;2012;306 p.
Le titre de cet ouvrage nous « accroche » immédiatement, car il s'agit d'un sujet délicat. Deux éléments nous confortent vite : d'une part l'auteur, homéopathe à la compétence reconnue, diplômé de carcinologie clinique, responsable de l'enseignement de l'homéopathie à l'université de Strasbourg, et qui exerce en sites distincts : cabinet libéral, centre de radiothérapie et service de soins palliatifs. D'autre part, le sous-titre : Rester en forme pour mieux supporter les traitements. Cet objectif et les limites implicites qu'il exprime sont soulignés dans la préface rédigée par un cancérologue universitaire, le professeur Gilles Dreyer de Lyon. Il est d'accord pour une homéopathie, souvent demandée par ses patients, homéopathie soin de support et non traitement alternatif, qui n'exclue pas les traitements de support classiques, et qui en revanche exclue les médicaments qui ne sont pas strictement homéopathiques. Le livre commence d'ailleurs par un avertissement destiné au lecteur : « L'homéopathie n'est pas un traitement du cancer ». Ensuite, ce livre est très riche de multiples informations et nous soulignerons ici celles qui nous ont particulièrement attirés. D'abord, l'annonce et sa difficulté, accompagnée de 15 médicaments réactionnels majeurs. Ensuite, les médicaments de la chirurgie, où l'on voit avec intérêt Carbo vegetabilis accompagner Opium et Raphanus pour
la reprise du transit et des gaz intestinaux. La description des médicaments selon le type de chirurgie est précieuse. La chimiothérapie suit, avec un protocole précis qu'il faut découvrir : à côté des médicaments classiques de toxicité digestive, de fatigue, et des hétéro-isothérapiques qu'a particulièrement développés notre confrère, figurent des idées originales, telle la prise d'ampoule de Medullos 4 CH pour stimuler les lignées sanguines. Les prescriptions sont ensuite proposées de façon très classique par atteinte des différents appareils, et de façon plus originale ensuite, selon le type de chimiothérapie utilisée. Jean-Lionel Bagot nous apporte ici un savoir essentiel, que nous ne possédons pas en général et qui nous permet d'adapter assez rapidement une prescription. En pratique, c'est en « croisant » les sources, par type de chimiothérapie, par appareil touché, et par l'approche comportementaliste et réactionnelle du patient, que l'on arrive peut-être à la prescription la mieux adaptée au patient et à sa pathologie. Nous serons probablement nombreux à utiliser ce livre qui est également à la disposition des patients, et qui comporte une large palette d'informations, allant de conseils très pratiques pour la vie quotidienne à une bibliographie solide. L'expertise de chacun d'entre nous lui permettra de hiérarchiser les informations, d'ordonner les prescriptions, ce que le patient aura du mal à faire tout seul. Jean-Lionel Bagot rappelle en conclusion qu'une personne sur quatre atteinte du cancer fait appel à l'homéopathie, ce qui représente 400 000 à 500 000 personnes en France. Nous pouvons remercier l'auteur d'avoir mis à la disposition de tous, patients et médecins, le fruit de son savoir et de son expérience, ceci au service de l'envie de vivre. Bernard Poitevin Disponible en ligne sur SciVerse ScienceDirect le 29 juillet 2013 http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2013.06.009
Ma bible de l'homéopathie. Quemoun AC, Pensa S. Paris: Leduc.s; 2013; 696 p.
Connaissant depuis plus d'une vingtaine d'années Albert-Claude Quemoun, le correspondant pharmacien de notre revue, comme l'un de nos propagateurs de l'homéopathie française, il m'a étonné, une fois de plus, par la publication de son dernier ouvrage Ma bible de l'homéopathie. Ce titre religieux est dû à celui de la collection créée par l'éditeur Leduc.s ; lequel lui a donné la possibilité d'exprimer en presque 700 pages une explication de cette thérapeutique offerte au grand public. Comme le préface madame le professeur Annelise Lobsteins, pharmacognose : « . . . Cette bible comporte 243 maux et leurs solutions, et décrit en détail 190 médicaments homéopathiques. Elle constitue sans nul doute un précieux outil à tous ses lecteurs soucieux de leur santé et conscients des bienfaits de l'homéopathie. . . » Comme dans ses précédents ouvrages, la partie pharmacologique révèle son érudition ; l'explication des médicaments et de leurs applications démontre sa connaissance de pharmacien et son talent de pédagogue, aidé en cela par des illustrations, des tableaux et un style très clair. Nous pourrions faire deux propositions pour une prochaine édition qui ne devrait pas tarder. La première serait de poursuivre jusqu'à nous l'histoire de l'homéopathie (qui ne cesse pas après Constantin Hering, James Tyler Kent et Léon Vannier). La seconde compléterait les conseils aux patients sur des thématiques difficiles tels
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