54s
Communications
Continuum
entre syndrome
de fatigue chronique et syndrome polyalgique nouvelles theories, nouveaux traitements
F. Kochman’, P.Y. Hatron’, E. Hachulla’, N. Lacquemen?,
LDL oxydds et anticorps
diffus :
P.J. Parque?, B. Devulder’
health questionnaire) ont CtC utiliskes afin de toter l’kvolution de leur symptomatologie au tours du suivi. Rksultats : Se dkgage de ce travail l’idke selon laquelle des troubles chroniques du somrneil pourraient i&e ti l’origine de ces pathologies, tout particulitrement une carence chronique en sommeil lent profond. L.es traitements ont surtout visC k amkliorer la qualid du sommeil et ont permis d’obtenir des rbultats tout a fait significatifs. De fait, la prise en charge B la fois clinique et psychothkrapique a clairement pennis de diminuer l’intensitt des sympt8mes, notamment les douleurs et l’asthtnie.
Depuis 1995, une uniti de consultation psychosomatique a &k c&e au sein du service de mkdecine inteme du CHRU de Lille. Le suivi prospectif de plusieurs dizaines de patients souffrant d’un syndrome de fatigue chmnique (SFC) ou d’un syndrome polyalgique idiopathique diffus (SPID) a &k &disk, et permet de dkgager de nouveks hypothkses Ctiopathogkniques et de nouvelks voies thkapeutiques. M&hode : Quarante et un patients rkpondant aux critkres diagnostiques de SFC ou de SPID selon les crit&res de I’ACR ant Btt suivis dans cette ktude prospective (duke du suivi 15 + 8 mois ET). 11sont bCnCficik d’une prise en charge pluridisciplinaire sur les plans organique, psychothkrapique et pharmacologique. Les 6chelles CGI (clinical global impression), MADRS (Montgomery and Asberg depression rating scale) et GHQ (general
Interaction
idiopathique
‘Service Huriez,
anticardiolipines
de mbdecine interns, %ervice 59037 Lil e cedex, France
de psychopathologic,
: un mode d’athdrosclbrose
hbpital
acc6lMe
Claude-
?
M. Lambert’, A. Boullie?, E. Hachulla’, P.Y. Hatron’, J.C. Fruchar?, P. Durie2, B. Devulder’ Le mtkanisme des thromboses dans le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est multifactoriel et fait encore l’objet de nombreuses discussions. La prdsence d’anticorps anticardiolipines (ACL) est associ& & des perturbations des marqueurs d’activitk de la cellule endothkliale. Par ailleurs. il existe une similaritC des Cpitopes des LDL oxyd&s et du complexe cardiolipine-a-GPl ; les ACL accdkrent l’intemalisation des LDL oxyd& dans la paroi vasculaire en prksence de &-GPl et peuvent entra!ner une athCroscl&ose accClCrke. Nous avons Cvaluk le potentiel d’oxydation des LDL dans une population de 19 patients porteurs d’un SAPL primaire (n = 10) ou secondaire (n = 9), &gks de 30 2174 ans. Cette population a CtCapparike sur l’ige, le taux de cholestCro1 et de bigly&rides 21 16 tkmoins. Un test statistique de Wilcoxon a BtC appliqut,
L’allkle
20210A du g&ne de la prothrombine
objectivant une ClCvation significative dans la population de malades des LDL modifits par le malonedihaldthyde, prksentant done des Cpitopes retrouvcs sur les LDL oxydts (p = 0,0055). Concemant les anticorps anti-LDL oxydts, il existe une distribution des valeurs plus &endues chez les patients que chez les tkmoins. Le titre des immuns-complexes anti-LDL oxydCs est plus ClevC chez les patients, sans l’&re de faGon significative. Cette Ctude prkliminaire confirme I’intCret d’tvaluer le potentiel d’oxydation des LDL chez les patients porteurs d’un SAPL. I1 pourrait s’agir d’un marqueur d’athkrosclkrose acctlt?ree, m&me en l’absence d’hypercholest&oltmie. ‘Service de m&lecine inteme, 2dbpartement d’athbrosclbrose, 590 19 Lit/e cedex, France
h6piial Claude-Huriez, CHRU, 59037 Lil e ; lnserm lJ325, institut Pasteur, BP 245,
est un facteur de risque de surdit6 brusque
I. Qt.&~‘, E. Merck?, M. Chabed, J.G. Lallemand3, J.P. Daures’, J. Berlan’, J.C. Gris* Un des principaux mkcanismes Cvoquts dans la survenue des surdit& de perception d’installation brutale est une ischkmie labyrinthique. Les facteurs de thrombose sont d&s lors des facteurs potentiels d’ischkmie labyrinthique et de surditk brusque. Objectif: A partir d’une observation originale, nous avons test6 cette hypothese dans une population de 368 patients avec thromboses veineuses idiopathiques. Me’thode : Les groupes tkmoins sent constituks de 395 sujets appari& en Ige et en sexe explorks pour des maladies hkmorragiques, et 395 tkmoins appariks en bge et en sexe issus des centres de
sank de la S&curitC sociale. L’analyse statistique fait appel g une analyse univarike (Mantel-Haenszel pour le calcul de l’odds-ratio) et l’analyse multivarike & la rkgression logistique (la sClection des variables indkpendantes se fait selon la mkthode X(pas &pas p), seuil de sortie 15 %). RtTsuEtats : Parmi les 368 patients avec thrombose veineuse idiopathique, 18 ont prCsentC un Cpisode de surditt? de perception unilatkale aigu8 contre 41395 dans le groupe (c hkmorragie >, et six dans le groupe <
Rev Mtd Inteme
1999
; 20
Suppl 1
55s
Mtdecine inteme surditks de perception : allble 202lOA du gtne du facteur II, la mutation R506Q du gkne du facteur V, les anticorps anticardiolipines et anti-P&Plet les antkcddents personnelsde thrombose veineuse. En analyse multivaribe, en introduisant toutes ces variables, seuls les ant&&dents personnels de thrombose veineuse (2,4 [l,l-5,9], p = 0,049) et I’alltle 20210 A du gtne du fac-
lkvolution cornpa& de la s6rologie suivi pendant un an d’une cohorte X. Roblin’,
S. Le Gall’,
L. Pellissier’,
du groupe &a-
MCthodes : Cent cinqpatients mahorais porteurs d’un uldre bulbaire Hp+ ont CtC inclus entre 1995 et 1997. Tous les patients ont CtC trait& par une association (diosmectite-amoxicillinemkonidazole). Des endoscopies de contrGle avec biopsie ainsi qu’une skrologie Elisa par dosage des anticorps IgG anti-HP (GAP (r) test) ont ttC pratiqukes 9 T 0, T 1 mois, T 6 mois, T 12 mois chez tous les patients. L’Cvolution skrologique a BtC retenue comme favorable si elle s’abaissait d’au moins 50 % g 1 an, douteuse pour une baisse entre 20 et 50 %, et absente pour moins de 20 % de diminution.
Effet protecteur
d’He/icobacter X. Roblin’,
py/ori vis-&is
S. Le Gall’,
L. Pellissier’,
La pkence d’Helicobacrer pylon’ (HP) semble interfkrer dans l’histoire naturelle de l’oesophagite peptique avec un r6le protecteurpossible (Labenz S, et al. Gastroenterology 1997 ; 112 : 1442-7). Objectif: Affirmer si l’kradication de HP augmente la frkquence de l’oesophagite. Mt!thodes : Deux cent vingt patients mahorais adressts pour tpigrastralgies ont Cd inclus, de man&e prospective, dans cette Ctude entre 1995 et 1997. Tous ont eu une endoscopie & l’entrke avec recherche de HP systkmatique (clo test et histologie). Les patients porteurs de HP ont CtCtrait& par l’association diosmectite-amoxicilline-mktronidazole pendant 14 jours. Tous les patients ont CtCcontr&?s un an plus tard. Re’sultuts : Quarante patients n’ktaient pas porteurs de HP et prCsentaient pour dix d’entre eux une oesophagite peptique (25 %).
Rev MCd Inteme 1999 ; 20 Suppl 1
‘Service de m&e&e inteme B, CHU Sain&oi, 34925 Montpellier c&ex 5 ; 21aboratoire d’h6matolcgie, %ervice d’ORL, h&Ma/ Hoche, CHRU, BP26, 30006 Nimes ; Wpattement de statistiques, instiM uniwsitaire de recherthe clinique, 34000 Montpellier, France
en fonction de I’bradication d’He/icobacter pyiori : de 105 patients ayant p&sent6 un ul&re bulbaire
La skrologie Elisa peut &tre utile en donnkes cinktiques pour le diagnostic d’tradication d’Helicobacrer pylon’ (Hp) mais reste malgrC tout positive & un an chez un malade sur deux CradiquC (Bretagne JF, et al. Gastroenterol Clin Biol 1998 ; 22 : A108). Objectif: Comparer la cinktique de la skologie diquC par rapport au groupe non CradiquC.
teur II (9,3 [3,2-271, p < 0,004) apparaissent comrne des facteurs explicatifs de ces surditks brusques.
J.P. Esterni’,
X. Coulaud’,
F. Petinelli2
R&dturs : Chez les patients CradiquCs, la strologie Hp reste positive sans diminution significative des taux & un an (moins de 20 % du taux de base) dans 24 % des cas. Seuls 55 % de patients BradiquCs prksentent une diminution d’au moins 50 % du taux de base. Chez les patients non kradiquks, la strologie se nkgative complttement ti 1 an dans 20 % des cas et diminue de moins de 20 % dans 35 % des cas & 1 an. Conclusion : La possibilitt d’une baisse, voire d’une nkgativation, de la skrologie Hp ?I 1 an chez des patients non fkadiqubs, d’une part, et la persistance d’un taux skrologique ClevC chez les patients Bradiqubs, d’autre part, rendent impossibles son utilisation sur le plan du diagnostic individuel. De possibles rtinfestations tardives pourraient expliquer la discordance entre une strologie Elisa negative et la prksence d’Hp aux biopsies. ‘Service de m&Wine inleme, centre hospitalier, m&de&e, Mamoudzou, Mayotte, France
de la survenue J.P. Esterni’,
X. Coulawf,
d’une aesophagite
05000 Gap ; 2service de
peptique
F. Petinelli2
Cent quatre-vingts patients Ctaient porteurs de HP dont quatre seulement prksentaient une cesophagite (2,5 %) : p < 0,05. A un an, 126 patients Btaient CradiquCs vis-&vis de HP et dix patients ont pr&entC une asophagite non connue (8 %). Parmi les 54 patients non &radiqu&s, aucun ne prksentait d’aesophagite. Conclusion : L’absence de HP est un facteur de risque de l’oesophagite. Son tradication augmente le risque d’apparition de cette pathologie de faGon prkcoce. En cas de maladie non ulckreuse, l’indication d’kradication du germe devra prendre en compte cet effet secondaire.
‘Service de mddecine inteme, centre hospitalier, mhdecine, Mamoudzou, Mayotte, France
05000 Gap ; *service de