Lymphangite : quel protocole utiliser ?

Lymphangite : quel protocole utiliser ?

Communications orales / La Revue de médecine interne xxx (2008) S1–S55 du groupe UDA était moins altérée sur les plans physique et surtout psychique ...

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Communications orales / La Revue de médecine interne xxx (2008) S1–S55

du groupe UDA était moins altérée sur les plans physique et surtout psychique que celle des patients des autres groupes. Conclusion.– (1) Les UDA ou substitués ont un taux d’éradication virale comparable aux ex-usagers et aux non usagers. (2) La consommation d’alcool excessive, la situation socioéconomique précaire et les maladies psychiatriques fréquemment observées chez les EUD ne doivent plus constituer des freins à l’instauration du traitement antiviral. (3) Au contraire, l’âge jeune, la contamination récente, souvent par un génotype 3, un BMI moins élevé, un stade de fibrose moins sévère, et une compliance correcte au traitement incitent à traiter plus largement ces patients. doi:10.1016/j.revmed.2008.03.083 CO055 Lymphangite : quel protocole utiliser ? F. Haddad a , G. Maalouly b , M. Jammal b , C. Waked b , J. Choucair b , R. Nasnas b a Médecine interne, hôpital universitaire Hôtel-Dieu de France, Beyrouth, Liban b Maladies infectieuses, hôpital universitaire Hôtel-Dieu de France, Beyrouth, Liban Introduction.– La lymphangite est définie par deux ou plus des éléments cliniques suivants : douleur, sensibilité, érythème, œdème, purulence et cordon veineux palpable. Elle complique en moyenne 20 % des cathéters veineux périphériques. Le CDC recommande le remplacement systématique de tout cathéter périphérique à la quatre-vingt-seizième heure. L’objectif primaire de l’étude suivante était de comparer l’incidence des lymphangites entre deux groupes de patients hospitalisés, chez qui le cathéter veineux périphérique a été changé à la soixante-douzième ou quatre-vingt-seizième heure respectivement. L’objectif secondaire était l’identification des facteurs de risque et de protection. Patients et méthodes.– L’étude est un essai clinique prospectif randomisé réalisé sur une durée de trois mois dans trois services de médecine incluant tous les malades hospitalisés durant cette période. Les patients dont le cathéter veineux périphérique a été enlevé pour autres raisons qu’une lymphangite sont exclus. Résultats.– Parmi les 273 patients admis, 221 sont inclus dans l’étude dont 56 % de sexe masculin. Cinquante-huit pour cent étaient âgés de plus de 60 ans, 27 % étaient diabétiques, 49 % recevaient des antibiotiques et 8,5 % recevaient des corticoïdes. Parmi les patients, 20,4 % ont développé une lymphangite, dont 31,1 % à j1, 44,4 % à j2, 13,3 % à j3, et 11,1 % à j4. La différence a été significative entre les groupes j1–j2 et j3–j4 (p = 0,038) et entre j1 et j2 (p = 0,033). La fréquence de la lymphangite diffère significativement (p = 0,044) entre les trois tranches d’âge : 3 % pour les moins de 29 ans, 24 % pour ceux entre 30 et 59 ans, et 23 % pour les plus de 60 ans. Le taux de lymphangite est significativement plus élevé en présence d’antibiotiques (25,9 % versus 15 %, p = 0,045). Le diabète et le sexe féminin augmentent ce taux alors que la corticothérapie l’abaisse d’une fac¸on non significative.

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Discussion.– L’incidence de la lymphangite liée au cathéter veineux périphérique était de 20,4 % similaire aux incidences rapportées dans la littérature. Une différence significative a été observée entre j1–j2 et j3–j4 montrant une accélération maximale du risque entre j1 et j2. Cette étude met en évidence la différence de l’incidence de lymphangite entre les divers groupes de patients suggérant que les protocoles de changements de cathéters veineux périphériques doivent être adaptés selon les facteurs de risque de chaque patient. Elle propose une étude dans le but de créer et de valider un score de stratification du risque de lymphangite selon les caractéristiques des patients et des produits infusés. Conclusion.– Malgré l’utilité des protocoles de soin, le changement du cathéter veineux périphérique devrait être adapté aux groupes de patients à un plus haut risque de lymphangite. doi:10.1016/j.revmed.2008.03.084 CO056 Infections liées au cathétérisme veineux périphérique : étude prospective F. Haddad a , G. Maalouly a , E. Zein a , J. Choucair b , C. Karam a , R. Nasnas b a Médecine interne, hôpital universitaire Hôtel-Dieu de France, Beyrouth, Liban b Maladies infectieuses, hôpital universitaire Hôtel-Dieu de France, Beyrouth, Liban Introduction.– L’incidence des complications liées au cathétérisme veineux périphérique est estimée à 20–35 % des patients hospitalisés. La lymphangite et la colonisation compliquent respectivement 20 et 10 % en moyenne des cathéters veineux périphériques. Nous présentons ci-dessous une étude prospective ayant pour objectif d’étudier le taux de lymphangite et d’infection liées aux cathéter veineux périphérique. Patients et méthodes.– Étude prospective incluant tous les patients admis entre d’août et octobre 2005 à l’hôpital HôtelDieu de France. Tout cathéter veineux périphérique a été envoyé systématiquent à la culture, selon la technique Brun-Buisson. La colonisation était définie par un seuil de positivité de 1000 colonies/ml. Résultats.– Trois cent cinquante-neuf patients des 500 admis ont rempli les critères d’inclusions, distribués en 180 hommes et de 179 femmes avec une moyenne d’âge de 58,51 ans. Parmi les patients, 159 (44,4 %) sont admis pour infection. Cinquantehuit patients étaient sous corticoïdes (16,2 %). Quarante-quatre étaient diabétiques (12,3 %) .Quarante et un patients ont rec¸u de l’héparine (11,5 %). Parmi les patients, 69,6 % ont rec¸u un traitement antibiotique dont 30 % ont rec¸u un seul type d’antibiotique, 25 % deux et 14,6 % plus que deux. Le sérum mixte simple a été le plus fréquemment utilisé comme perfusion 80,5 %, suivi par le glucosé 12,8 % et le salé isotonique 5,8 %. Le taux de lymphangite était de 26,5 %. Parmi les cathéters veineux périphériques, 0,8 % étaient colonisés par le staphylocoque à coagulase négative. Aucun cas de thrombophlébite ni de bactériémie liées au cathéter veineux périphérique n’a été rapporté. Le sexe féminin, le sérum glucosé, l’intranule 22, le traitement antibiotique en

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