Lymphocytose B polyclonale persistante à lymphocytes binucléés chez un homme

Lymphocytose B polyclonale persistante à lymphocytes binucléés chez un homme

258 Lettres ?I la r&action spectrum 1101 of related infections. C&-I Infect Dis 1995;20:1092- 3 Sorvillo FJ, Lieb LE, Waterman SH. Incidence of ...

120KB Sizes 0 Downloads 12 Views

258

Lettres ?I la r&action

spectrum 1101

of related

infections.

C&-I Infect Dis 1995;20:1092-

3 Sorvillo FJ, Lieb LE, Waterman SH. Incidence of campylobacteriosis among patients with AIDS in Los Angeles County. J Acquir

Immun Defic Syndr

1991;4:598-602

4 Tee W, Mijch A, Wright E, Yung A. Emergence of multidrug resistance in Cumpylobacter jejuni isolates from three patients infected with human immuno-deficiency virus. Clin Infecr Dis 1995;21:634-8

5 Molina JM, Carin I, Hausfater Pet al. Campylobacter infections in HIV-infected patients: clinical and biological features.AIDS 1995;9:881-5 Rev Mid

Inreme

1997;18:257-8

Lymphocytose B polyclonale persistante 31lymphocytes binuclC& chez un homme

splCnomBgalie (45 % des cas), 2 une Clkvation polyclonale des IgM sCriques (100 % des cas) et qui survient chez des sujets d’%ge moyen, tabagiques et porteurs de l’haplotype HLA-DR7 [2, 31. Ces ClCments diagnostiques Ctaient tous prksents dans notre observation. Cependant, 39 des 40 cas de LBPP publiks jusqu’alors concement des femmes, et une seule observation a CtC rapportke chez un homme de 50 ans dans la s&e de sept patients de Mossafa et al [4]. Ainsi, l’appartenance au sexe fkminin, quoique largement majoritaire, ne serait done pas un critke diagnostique indispensable dans cette affection. Au moment de son hospitalisation, notre malade n’avait pas d’hyperlymphocytose sanguine. Cefait a &tC rarement mentionnk par d’autres auteurs [5] au tours de la LBPP ; ceci soulignel’ind& del’examen des frottis sanguins &larecherched’anomalies morphologiques deslymphocytes, y compris lorsque leur nombreest occasionnellement normal. Gordon DS, Jones BM, Browning lymphocytosis of B lymphocytes.

JP de Jaureguiberry’, D Pignon2,M Galzin’, P Carli3, D Jaubert’, A Chagnon3

Perreault C, Boileau J, Gyger M et al. Chronic B-cell lymphocytosis. Eur J Haematol 1989;42:361-7 Troussard X, Valensi F, Debert C et al. Persistent polyclonal lymphocytosis with binucleatedB lymphocytes: ageneticpredisposition. BrJ Haematol 1994;88:275-80 Mossafa H, Troussard X, Valensi F et al. Isochromosome i (3 cl) and premature chromosome condensation are recurrent findings in chronic B-cell lymphocytosis with binucleated lymphocytes. Leuk Lymphoma 1996;20:267-73 Delannoy’ A, Djian D, Wallef G et al. Cigarette smoking and chronic polyclonal B-cell lymphocytosis. Nouv Rev Fr Ht!marol 1993;35:141-4

‘Service de m&de&e inrerne-oncologic, ‘service de biologie, ‘service de midecine inrerne, hGpira1 d’insbuctiun des Armies Sainte-Anne. boulevard Sainre-Anne, BP 600, 83800 Toulon Naval, France

(ReGule 4 octobre 1996 ; accept6 le 8 novembre 1996) lymphocytose polyclonale polyclonal lymphocytosis

/ lymphocytes I hinucleated

binwE& lymphocytes

Aprks sa description princeps par Gordon et al [l], la lymphocytose B polyclonale persistante 2 lymphocytes binuclCCs (LBPP) a longtemps CtCconsidCr&e comme une affection exclusivement fkminine. Nous en rapportons un cas masculin. Un homme de 46 ans, aux ant&dents de tabagisme (30 paquets-arm&es) et d’infections btnignes rkidivantes des voies atriennes supbrieures, ktait hospitalis& en ftkier 1995 pour l’exploration d’une hyperlymphocytose sanguine (4 140 s16 120/mm3), d’une splCnomkgalie (grade 1) et d’une hypergammaglobulinkmie connues depuis 8 ans et stables. L’examen clinique ne notait ni adenopathies ni hCpatomCgalie. L’hCmogramme Ctait normal (2 780 lymphocytes/mm3), mais l’examen du frottis sanguin mettait en Cvidence des lymphocytes atypiques (15 %) et binucltks (2 %). Le myklogramme et la biopsie ostComCdullaire ne rCvClaient pas d’infiltration lymphdide. L’immunophknotypage concluait ?I un excks de lymphocytes B dans le sang (44,3 % ; N = 2-21 %) et excluait l’existence d’une population monoclonale. L’hypergammaglobulinkmie (17,7 g/L) Ctait rattachke a une augmentation importante des IgM sCriques (13 g/L ; N < 2,l g/L), polyclonales a I’immunoClectrophorise avec des taux normaux d’IgG et d’IgA. Le groupage HLA Ctait A3, A9, B13, B22, DR4, DR7. Les sCrologies virales tkmoignaient d’infections anciennes (EBV, CMV) ou etaient nCgatives (VIH). La LBPP est une entitk hkmatologique caractCrisCe par une expansion polyclonale de lymphocytes B, responsable d’une hyperlymphocytose sanguine modCrCe, chronique et stable, comportant des lymphocytes binuclC6s. associCe B une

SW et al. Persistent polyclonal N Engl J Med 1982;307:232-6

Rev Mid

Interw

1997;18:258

Agranulocytose par terbinafine

au tours d’un traitement

S Barete’, F Bissuel’*, P Longuet’, MA Pocidalo2, C Leport’, JL VildC’ ‘Service des maladies infecrieuses et tropicales, d’timatologie. hGpita1 Bichat-Claude-Bernard, Henri-Huchard, 75877 Paris cedex 18, France (Req

le 6 septembre

terbinafine terhinafme

1996 ; accepti

I agranulocytose / agranulocytosis

‘laboruroire 46, rue

le 5 dkembre

/ onychomycose / onychomycosis

1996)

I antifongique / antifungal therapy

La terbinafine fait partie des allylamines, antifongique agissant par inhibition de la squakne Cpoxydase des cellules fongiques et d’utilisation frkquente en traitement des onychomycases [l]. Nous rapportons un cas d’agranulocytose compliquke d’une cellulite au tours d’un traitement par terbinafine. Une femme ig&e de 60 ans est hospitalisCe dans notre service en octobre 1995 en raison d’une fikvre ?+40 “C apparue *Correspondance

: F Bissuel,

meme adresse