JDP 2016 Résultats Les taux de réponses PASI 75, 90 et 100 à 1 an étaient respectivement de 86,2 %, 72,1 % et 46,9 % dans le groupe SEC 300 mg, et de 74,5 %, 53,9 % et 33,6 % dans le groupe SEC 150 mg à 52 semaines. Les taux de réponses PASI 75 à 2 ans ont été de 81,4 % pour les patients sous SEC 300 mg et de 64,9 % pour ceux sous SEC 150 mg. Les taux de réponses PASI 90 à 2 ans étaient de 68 % dans le groupe SEC 300 mg et de 44,3 % dans le groupe SEC 150 mg et les scores PASI 100 de 45,8 % et 25,3 % respectivement. Les taux de réponses IGA mod 2011 0/1 à 1 an étaient de 74,7 % et 59,3 %, dans les groupes SEC 300 et SEC 150 mg respectivement. Ces taux à 2 ans étaient de 62,6 % et 44,5 %, respectivement. Aucun effet indésirable nouveau ou inattendu n’a été observé au cours de cette 2e année. Discussion Le traitement par SEC administré en auto-injections sous-cutanées a permis d’obtenir une disparition ou quasidisparition des lésions chez une majorité de patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère traités jusqu’à 2 ans. Le profil de tolérance favorable du SEC est conforme à celui des études précédentes. Conclusion L’efficacité et la tolérance de SEC administré en autoinjecteur sont confirmées à 2 ans de traitement. Mots clés Biothérapie ; Psoriasis ; Sécukinumab Déclaration de liens d’intérêts J.-P. Lacour a rec ¸u une subvention de la part de Novartis Pharma SAS pour des essais cliniques, est consultant pour Novartis Pharma SAS, a un conflit d’intérêt avec des interventions promotionnelles et une prise en charge de déplacements pour congrès. A. Khemis est consultant pour Novartis, Pfizer, Janssen, AbbVie, LEO Pharma, Galderma, Lilly, Merck, Boehringer, Cutanéa, UCB, Regeneron, Meck, GSK, Roche, Amgen et Celgene. G. Guillet a rec ¸u une subvention de la part de Novartis Pharma SAS pour un essai clinique. P. Papanastasiou est employé de Novartis Pharma SAS. C. Papavassilis est employé de Novartis Pharma SAS. L. Martin est employé de Novartis Pharma SAS. A.-S. Blanc est employé de Novartis Pharma SAS. C. Paul est consultant pour Novartis. M.-P. Konstantinou, K. Kreutzer, S. Jazayeri, S. Adams déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder. 2016.10.003. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.233 CO116
Maintien au long cours des biothérapies dans le traitement du psoriasis : premières données franc ¸aises en vie réelle夽 D. Jullien 1,∗ , C. Bellagarde 2 , C. Contré 2 , N. El Mouaddin 3 , P. Le Jeunne 3 , C. Paul 4 1 Service de dermatologie, hôpital Édouard-Herriot, Lyon 2 Laboratoire Janssen, Issy-Les-Moulineaux 3 IMS Health, La Défense 4 Service de dermatologie, hôpital Larrey, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Peu de données sur le maintien au long cours des biothérapies dans le traitement du psoriasis existent en France. Cette étude visait à évaluer le maintien du traitement chez les patients atteints de psoriasis et traités par une biothérapie à partir de données en vie réelle issues de IMS Longitudinal Treatment Dynamics (LTD), une base de données exhaustive des délivrances sur prescription collectées dans 1/3 des pharmacies de ville franc ¸aises. Patients et méthodes Mille deux cent seize patients ont été inclus dans une étude longitudinale rétrospective analysant des données de délivrance sur prescription collectées dans 7300 pharmacies représentatives des officines franc ¸aises. Ces patients débutaient un traitement par adalimumab, étanercept ou ustékinumab. L’indication dermatologique du psoriasis était identifiée
S193 soit par l’origine de la prescription (dermatologue), soit par la délivrance aux patients d’autres médicaments indiqués dans le traitement du psoriasis. L’objectif principal était l’évaluation de la persistance de chaque biothérapie 18 mois après leur initiation. Le dosage et la fréquence d’injection ont été collectés pour chaque molécule. Les traitements associés ont également été recueillis pour évaluer la nature et la proportion des comorbidités traitées. Résultats Un taux plus important de patients traités par ustékinumab recevait toujours le traitement (61,5 %) après 18 mois, comparativement à ceux traités par étanercept (25,2 %) ou adalimumab (24,8 %) (Figure 1). La médiane d’arrêt du traitement, calculée sur 18 mois, était supérieure à 547 jours pour les patients traités par ustékinumab, contre 150 jours pour les patients traités par étanercept ou adalimumab. L’analyse des co-délivrances révèle que 33 % des patients ont rec ¸u au moins une délivrance d’antidépresseur, anxiolytique ou tranquillisant et 21 % ont rec ¸u des traitements à visée cardiovasculaire. La fréquence d’injection a été supérieure aux recommandations de l’AMM pour 30 % des patients traités par adalimumab, 20 % des patients traités par étanercept et 10 % des patients traités par ustékinumab. Chez 20 % des patients traités par ustékinumab, un passage d’une dose de 45 mg à 90 mg a été observé au cours du suivi. Conclusion Il s’agit de la 1re étude franc ¸aise évaluant la persistance des biothérapies dans le traitement du psoriasis, sur la base d’un relevé exhaustif des prescriptions médicamenteuses délivrées en pharmacies de ville et dans une large cohorte nationale de patients. Ses limites sont la définition indirecte du patient psoriasis et l’absence de données démographiques (poids des patients). Elle montre un taux de maintien supérieur chez les patients traités par ustékinumab comparativement à ceux traités par étanercept et adalimumab. Cette étude soulève des questions sur les causes potentielles d’arrêt pour certaines biothérapies, notamment en phase précoce. Mots clés Biothérapie ; Maintien thérapeutique ; Psoriasis Déclaration de liens d’intérêts D. Jullien est consultant pour AbbVie, Amgen, Celgene, Janssen, Eli Lilly, MSD, Novartis, Pfizer, SOBI ; C. Bellagarde est employé de Janssen ; C. Contré est employé de Janssen ; C. Paul est consultant pour AbbVie, Amgen, Boehringer, Celgene, Eli Lilly, LEO Pharma, Janssen, Novartis, Pfizer et Sandoz ; les auteurs N. El Mouaddin et P. Le Jeunne déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 夽 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder. 2016.10.003. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.09.234 CO117
Efficacité et tolérance du dupilumab dans la dermatite atopique modérée à sévère chez l’adulte : analyse poolée de deux essais cliniques de phase 2夽,夽夽 N. Sadick 1,∗ , K. Bohnert 1 , K. Papp 2 , E. Simpson 3 , L. Beck 4 , A. Blauvelt 5 , M. Gooderham 6 , R. Wu 7 , N. Graham 7 , G. Pirozzi 8 , E.R. Sutherland 9 , M. Ardeleanu 7 1 Sadick Dermatology, New York, États-Unis 2 K. Papp Clinical Research and Probity Medical Research, Waterloo, Canada 3 Oregon Health & Science University, Portland, États-Unis 4 Department of Dermatology, University of Rochester Medical Center, Rochester 5 Oregon Medical Research Center, Portland, États-Unis 6 SKiN Centre for Dermatology, Peterborough, Canada 7 Regeneron Pharmaceuticals, Inc., Tarrytown 8 Sanofi, Bridgewater 9 Sanofi-Genzyme, Cambridge, États-Unis