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Marqueurs dynamiques de la posture chez les personnes âgées : cas d’une posture simple vs complexe
Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology (2011) 41, 211—220
Disponible en ligne sur
www.sciencedirect.com
XVIIIE CONGRÈS DE L’ASSOCIATION POSTURE ET ÉQUILIBRE, ALBI, 2—3 DÉCEMBRE 2011
Du maintien postural à l’exécution du mouvement. Communications affichées
CA1
CA2
Marqueurs dynamiques de la posture chez les personnes âgées : cas d’une posture simple vs complexe
Les effets du vieillissement physiologique sur le contrôle proprioceptif
M. Billot a , E. Simoneau b , S. Ramdani a,∗ a Laboratoire M2H, université Montpellier 1, EuroMov, Montpellier, France b Laboratoire LAMIH, uuniversité Lille Nord de France, Valenciennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Ramdani)
Mots clés : Posture ; Vieillissement ; RQA Introduction.— Il est largement admis que les oscillations posturales augmentent avec le vieillissement. Il est possible de quantifier leur prédictibilité à l’aide d’une analyse du type Recurrence Quantification Analysis (RQA) et d’un indicateur nommé le pourcentage de déterminisme (% Det). Le but de notre étude est de quantifier le % Det des signaux posturaux chez des personnes jeunes et âgées selon deux modalités de posture. Sujets et méthodes.— Neuf jeunes adultes (23,7 ± 3,2 ans, 173,3 ± 9,1 cm, 64,1 ± 12,8 kg) et douze personnes âgées (77,2 ± 6,1 ans, 160,1 ± 7,8 cm, 66,1 ± 10,8 kg) ont effectué un essai de 30 secondes sur plateforme de force en condition bipodale et tandem Romberg. La longueur du déplacement du centre des pressions (CP) a été analysée dans les deux conditions. Une analyse RQA a été effectuée sur les signaux posturaux en condition bipodale et tandem Romberg dans la direction antero-posterieur et medio-latéral (ML). Résultats.— Les résultats montrent une augmentation significative de la longueur du CP chez les personnes âgées par rapport aux jeunes adultes en condition bipodale (+15,7 %, p < 0,05) et tandem Romberg (+35,9 %, p < 0,01). L’analyse RQA montre une diminution significative du % Det avec le vieillissement en condition tandem Romberg dans la direction ML (72,2 % vs 89,1 %, p < 0,01). Discussion et conclusion.— Les résultats concernant la longueur confirment ceux de la littérature. La diminution de la prédictibilité dans la condition tandem chez les sujets âgés indique une régulation altérée. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.034
0987-7053/$ – see front matter
M.-P. Boisgontier ∗ , I. Olivier , O. Chenu , V. Nougier UJF-Grenoble 1/CNRS/TIMC-IMAG UMR 5525, 38041 Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.-P. Boisgontier)
Mots clés : Proprioception ; Sens de la position ; Coût attentionnel ; Gérontologie Introduction.— Plusieurs changements tels que la presbyacousie ou la presbytie sont bien connus pour survenir au cours du vieillissement physiologique de la personne. Un changement similaire est susceptible de se produire pour la proprioception. Cependant, la littérature met en évidence de fortes divergences dont l’origine reste inexpliquée. Dans cette étude, il était proposé que l’évaluation du coût attentionnel du contrôle proprioceptif puisse fournir des informations permettant d’unifier ces études antérieures. Sujets et méthodes.— Dans ce but, quinze adultes jeunes (28 ± 3 ans ; 68 ± 11 kg ; 174 ± 11 cm) et quinze adultes âgés (77 ± 7 ans ; 57 ± 11 kg ; 162 ± 11 cm) ont réalisé une tâche de positionnement comparé de la cheville (matching) dans les paradigmes de simple et double tâche avec différents niveaux de difficulté de la tâche secondaire (tâches de type Stroop, congruente et incongruente). Résultats.— Les résultats ont montré que le contrôle proprioceptif n’est pas altéré du fait de l’avancée en âge dans un protocole de simple tâche proprioceptive. Cependant, la réalisation d’une tâche cognitive secondaire et l’augmentation de la difficulté de cette tâche secondaire dévoilent une baisse des performances de positionnement comparé et/ou une augmentation du coût attentionnel lié au contrôle proprioceptif chez les adultes âgés par rapport aux adultes jeunes. Conclusion.— Ces résultats soutiennent la thèse d’une proprioception altérée au cours du vieillissement physiologique (presbyproprioception) et permettent d’expliquer les divergences observées dans la littérature. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.035
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XVIIIE CONGRÈS DE L’ASSOCIATION POSTURE ET ÉQUILIBRE, ALBI, 2—3 DÉCEMBRE 2011
Du maintien postural à l’exécution du mouvement. Communications affichées
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Marqueurs dynamiques de la posture chez les personnes âgées : cas d’une posture simple vs complexe
Les effets du vieillissement physiologique sur le contrôle proprioceptif
M. Billot a , E. Simoneau b , S. Ramdani a,∗ a Laboratoire M2H, université Montpellier 1, EuroMov, Montpellier, France b Laboratoire LAMIH, uuniversité Lille Nord de France, Valenciennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Ramdani)
Mots clés : Posture ; Vieillissement ; RQA Introduction.— Il est largement admis que les oscillations posturales augmentent avec le vieillissement. Il est possible de quantifier leur prédictibilité à l’aide d’une analyse du type Recurrence Quantification Analysis (RQA) et d’un indicateur nommé le pourcentage de déterminisme (% Det). Le but de notre étude est de quantifier le % Det des signaux posturaux chez des personnes jeunes et âgées selon deux modalités de posture. Sujets et méthodes.— Neuf jeunes adultes (23,7 ± 3,2 ans, 173,3 ± 9,1 cm, 64,1 ± 12,8 kg) et douze personnes âgées (77,2 ± 6,1 ans, 160,1 ± 7,8 cm, 66,1 ± 10,8 kg) ont effectué un essai de 30 secondes sur plateforme de force en condition bipodale et tandem Romberg. La longueur du déplacement du centre des pressions (CP) a été analysée dans les deux conditions. Une analyse RQA a été effectuée sur les signaux posturaux en condition bipodale et tandem Romberg dans la direction antero-posterieur et medio-latéral (ML). Résultats.— Les résultats montrent une augmentation significative de la longueur du CP chez les personnes âgées par rapport aux jeunes adultes en condition bipodale (+15,7 %, p < 0,05) et tandem Romberg (+35,9 %, p < 0,01). L’analyse RQA montre une diminution significative du % Det avec le vieillissement en condition tandem Romberg dans la direction ML (72,2 % vs 89,1 %, p < 0,01). Discussion et conclusion.— Les résultats concernant la longueur confirment ceux de la littérature. La diminution de la prédictibilité dans la condition tandem chez les sujets âgés indique une régulation altérée. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.034
0987-7053/$ – see front matter
M.-P. Boisgontier ∗ , I. Olivier , O. Chenu , V. Nougier UJF-Grenoble 1/CNRS/TIMC-IMAG UMR 5525, 38041 Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.-P. Boisgontier)
Mots clés : Proprioception ; Sens de la position ; Coût attentionnel ; Gérontologie Introduction.— Plusieurs changements tels que la presbyacousie ou la presbytie sont bien connus pour survenir au cours du vieillissement physiologique de la personne. Un changement similaire est susceptible de se produire pour la proprioception. Cependant, la littérature met en évidence de fortes divergences dont l’origine reste inexpliquée. Dans cette étude, il était proposé que l’évaluation du coût attentionnel du contrôle proprioceptif puisse fournir des informations permettant d’unifier ces études antérieures. Sujets et méthodes.— Dans ce but, quinze adultes jeunes (28 ± 3 ans ; 68 ± 11 kg ; 174 ± 11 cm) et quinze adultes âgés (77 ± 7 ans ; 57 ± 11 kg ; 162 ± 11 cm) ont réalisé une tâche de positionnement comparé de la cheville (matching) dans les paradigmes de simple et double tâche avec différents niveaux de difficulté de la tâche secondaire (tâches de type Stroop, congruente et incongruente). Résultats.— Les résultats ont montré que le contrôle proprioceptif n’est pas altéré du fait de l’avancée en âge dans un protocole de simple tâche proprioceptive. Cependant, la réalisation d’une tâche cognitive secondaire et l’augmentation de la difficulté de cette tâche secondaire dévoilent une baisse des performances de positionnement comparé et/ou une augmentation du coût attentionnel lié au contrôle proprioceptif chez les adultes âgés par rapport aux adultes jeunes. Conclusion.— Ces résultats soutiennent la thèse d’une proprioception altérée au cours du vieillissement physiologique (presbyproprioception) et permettent d’expliquer les divergences observées dans la littérature. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.035