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M E T R O L O G I E DES P A R T I C U L E S A E R I E N N E S P O R T A N T LES E N D O T O X I N E S DANS L ' E N V I R O N N E M E N T D O M E S T I Q U E . S. GU(R31NO, F+ LIEUTIER, M. 07T, A. VERO'1~ G. PAUL1, F de BLAY, Service de Pneumologle, H6p~taux (]niversitaires de Strasbourg.
ALLERGIE A LA SPIRAMYCINE ET PATCH-TESTS POSlTIFS : A PROPOS DE G OBSERVATIONS Bourezane Y., Vigan M., Girardin P., Adessi B., Laurent R. U n i t d f o n c t i o n n e l l e d ' A l l e r g o l o g i e - D e r m a t o l o g i e 2 - C H U S t J a c q u e s , 25030 B e s a n f o n ceclex
B u t Mesurar les concentrations aeriermes d'endotoxines duns diff6rents environneTnents domestiques ~ determiner les caracteristiques a6rodymumques des particules qui los portent. Matdriel et mdthodes. Des pr616vements a6riens individuels (n - 45) et statiques (n - 34 clans la chambre et n = 34 dans le salon), amsi que des pr61evements permettant la mesure de la taille des particules (n - 12) out 6t6 r6alis6s dans 25 matsons. Les pr616vements radividaels et statiques out 6t6 effectues au moyen de filtres en fibre de verre all d6bit de 2 l/rain pendant 8h, el de 20 l/rain pendant 60 mitt, respeelivement. La d6termination de la taille des particules a 6te effe~u6e au moyen d'tm mapinger /t 3 6tages (Research Glassware, London, UK). Les endotoxines ont 6t6 dosees par la methode cin6tique de la limule (Chromogenix AB*, Sweden). Rdsultats. L'exposifion a6rienne moyenne mesur6e par 6chantillonnenrs individuels 6tait de 286,6 (± 147,2) pg d'eaadotoxines /m 3 duns 15 maisons. D'apr6s les pr616vements statiques, les concentrat~ous moyennes 6talent de 245,7 (:k 70,9) p g / m 3 duns le salon ; de 283,3 (± 122,6) p g / m 3 duns la chambre, et de 175,1 (± 111,2) pg/m3 duns les studios. La pr6sence d'tm animal domestique entrainait une augmentation significative des taxtx a6rieus d'endotoxines (p := 0,001), contrairement /t la pr6sence de plantes ou de moqueltes. 48% des concenlrations a6riennes d'endotoxines 6taient port6es par des particules de plus de 10 lain, et pr6s de 50% par des particules de moles de 5 Itm. Conclusion. 1. Des taux mesurables d'endotoxines out pu &re retrouv6es darts I'air d'habitatious domesfiques; 2. La pr6sence d'an animal provoquerait ane augmentation des concentrations a6riennes d'endotoxines ; 3. lares de la moiti6 des particules pollant les endotoxines pourralent ~U'e inhalees et se d6poser au nivean des voles a6riennes centrales et p6n~ah6riques.
L'int6r6t des patch-tests (PT) dans rexploration des toxidermies a 6t6 bien montr6 par Barbaud (1). Voici 6 observations d'allet~lie & (a spiramycine (SPR) : 5 toxidermies et 1 ecz6ma de contact professionnel, Les PT out 6t6 r~alis6s en 6crasant duns I'eau et dans la vaseline des comprim6s de deux sp6cialit6s c o n t e n a n t d e la S P R . Observations Obs.
F, 30 arts
D~lai toxi. Nature de la rdaclion
Ec.z~na de contact des mains
Prick-T
+ (48h)
F, 44 arts
F, 82 arts
F, 79 ans
F, 37 ans
H, 35 ans
24h
12h
3h
2h
3 ]ours
Urticaire + oedeme + dyspnee
Urtlcaire g~ndralise
Erytl~me g6r~6ralisd + malaise
Erytheme Eryth6me gdn6rallse gdn6ralis6 NF
++(48h)
20', 10"
+(48h,>l(T')
Patch-r +*(48h) ++(72h) +(72h) IDR : Intra*lDermo-R6action - NF : Non Fait
÷+(48h)
IDR
NF
NF
NF ++(72h)
NF ++(72h)
D i s c u s s i o n : Les r6actions allergiques & la SPR sont peu rapport6es. Nous avons observe deux types de toxidermies : 1) des 6ruptions 6ryth6mateuses d6butant plusieurs heures ~ quelques ]ours apr6s la prise du m6dicament (12h ~ 3 ]ours) ; des urticairas g(~n~ralis6es d6butant rapidemeet apr~s la prise m~licamenteuse (patrols accompagn~es de sigees syst6miques graves) avec PT posttifs a 48-72 heures. 2) un eczema de contact professionnel chez une infirmiere. C h e z 10 temoins, les PT sont rest6s n6gatifs, alors que les I DR 6talent positives 9/10 fois au 1/100. Les PT sont done & considC~rer comme sp6cifiques, alors que les IDR au 1/100 ne le sont pas. La positivite retard6e des prick-tests et des IDR souligne le m6canisme non IgE d6pendant de ces r~actions. 1. Barbaud A. L e t t G E R D A 1992. 10 : 2
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EFFICACITE COMPAREE DES HOUSSES ALLERBIO ET DYN'R DANS L'EVICTION DES ALLERGENES D'ACAR1ENS O t t M., Lieotler-Colus F., Lintz A . V~rot A~ Pauli G., de Biay F. Serwce de Pneumologie. Unit~ INSERM U425, H6pital Lyautey, Hdpitaux universi talres de Strasbourg, 1LP. 426, 67091 Strasbourg Cedex
les ehiens. I¢1. R a m a d o u r , J. B i r n b a u m , M. G u e t a t , 4 . Guetat, Y. Tessier, A. M a g n a n , D. Vervloet. U P R E S 2050, Marseille, France
But : Appr6cier et comparer l'efficacit+ des housses anti-acariens ALLERBIO el D Y N ' R dams l'6vielion des allergoms d'acariens. Mal~rlel el m~thodes : 40 chambres out 6t6 s~leefionn6es selon les ctit6res suivants: taux d'allerg~nes d'acariens du groupe l (Der p l el Der f l mesur~s par m6thode EL1SA) > 2 lag / g darts la poussi6re du matelas et < 2 lag / g daus la poussi6re du sol. T o u s l e s sotramars 6taient h lattes ou fi ressorts mO~alliques. Les-2 types de housses out 6t6 test6es suecessivement parmi le groupe de 40 matelus. Deux groupes de 20 matelas (Etude et T6moin) out ~ 6 tir6s au sort at+ d6but de ehaque ~tude. Lors de rinclusion, aucune diffOence significative entre les concentrations d'allerg~haes d'aeswiens du groupe 1 darts les poussi~res de matalas el de sol n ' a 6t6 trouv6e ni entre les groupes Etude el "lZ6moin, ni entre les groupes de matelas s~loetionnds pour tester eharlUe type de housse. Darts les groupes Etude, les matelas ont 6t6 entour6s par les housses anti-acartens ALLERBIO (n = 20), puis D Y N ' R (n = 20), ~t des oreillers el couettes neufs ont 6t6 donn6s aux patients. Duns les groupcs T6moin, aueune mesure n ' a 6t6 propos6o. Des pr616vemonts de poussi6re out 6t6 r6alis6s marn6diatement avant la pose de la housse (J-l), A 3 mois (M3), el fi 6 mois (M6). R~solta~ : Avee les 2 types de housses anfi-acariens, les taux d'allerg6nes d'acariens ~taient significativernent r6duits 3 mois el 6 mois apr6s la pose des housses par rapport aux taux rnesur6s lors de la prdselection duns les groupes Etude (p < 0,05). Ce n'6tait pas le cas darts les 2 groul~s T6moin. Les diff6rences e~atre les taux d'allerg6nes d'acariens mesur6es h J-I el/t M6 darts les 2 groupes Etude 6talent pour les 2 types de housses significa~vonent plus 61ev6es que les diff6rences entre ces 2 taux darts les groupes contr61es (p < 0,05). Les diff6rences entre les teneurs mesurd~s lots de la pr6s61octiou (J-l) el ~i M6, duns les deux groupes Etude ALLERB10 et DYN'IL n'etaient pats diff6rentes significafivement. Conclusion : Les housses ALLERBIO el D Y N ' R entraiuent des diminutions de l'exposition aux allerg6nes d'acariens significatives et durables, el repr6sentent une bonne m6thode d'6viction des acariens parmi les autres m6thodes. De plus, l'efficacit6 de ees 2 types de housses est comparable. Ce travail a dtd r~alts~ avec le soutieu financier des Laboratoires ALLERBIO et de la ~oci~td D YN 'K
Les chiens repr6sentent une importante source d'allerg/~nes domesfiques. L'importance clinique de l'allergie aux ehiens a 6t6 largement d6montr6e mais aueune 6tude n ' a 6valu6 si le risque pour les patients allergiques de d6velopper des s y m p t 6 m e s 6tait le mi~me selon la race du ehien v i s h v i s duquel ils 6talent expos6s. L ' o b j e t de cette 6rude a 6t6 d ' 6 v a l u e r , dans un important groupe de ehiens (n=147) si les taux de Can f l sur les polls 6talent significativement diff6rents suivant la race, le sexe, le statut hormonal (chiens castr6s ou entiers), la longueur des polls (longs, m i - l o n g s ou courts), et l'existence ou non d ' u n e s6borrh6e. Chaque chien a 6t6 ras6 dans une m~mc zone; les taux de Can f l out 6t6 mesur6s en utilisant la m6thode E L I S A et les rEsultats sont exprim6s en l U / g , sous forme de moyennes g6om6triques avec leur lntervalle de confiance. R6sultats : 1+ I1 n'existe pus de diff6renen significafive entre les 3 plus importantes races 6tudi6es: bergers (n=39): 1112 1127;9760], canichus (n=33): 1497 [219;10250], chieus de chasse (n= 25): 8 2 4 [132;5146]. Une diff6rence intra-groupe entre caniches et chiens de chasse (p=0,0203) a 6t6 trouv6e. 2- 11 n'y a pas de diff6rence significafive entre les mftles 1159 [153;8769] et les femelles 1291 [150;11126]. 3 I1 y a une 16g~re diff6renen entre les cbiens castr6s 733 [88;6094] et non castr6s 1302 [175;9701], p = 0 , 0 4 7 8 . 4 Aucune diff6rence significative n'a 6t6 trouv6e entre les chiens h polls longs 1393 [119;16367], m i - l o n g s 1176 [161;8604] ou courts 1157 [ 181 ;74061. 5- I1 existe une diff6rence significative entre les chiens s6borrh6iques 2109 [204;21851], et les chiens non s6borrh6iques 1078 [152;7654], p=0,0039. Parmi les crit~res 6tudids, la sdborrhde est significativement associ6e/~ des taux plus 61ev6s de Can f l sur les polls. Mals d'autres 6tudes sont n6cessaires pour conflrmer ce r6sultat et 6ventuellement savoir si un traitement sp6cifique de la s6borrh6e pourrait diminuer la production de C a n fl.
F a c t e u r s d i f f ~ r e n c i a n t ia p r o d u c t i o n d ' a l l e r g ~ n e C a n f l c h e z
R e v F r A l l e r g o l I m m u n o l C l i n 2001 ; 41