Myotomie de Heller par voie laparoscopique pour achalasie : existe-t-il des facteurs pronostiques prédictifs de bons résultats fonctionnels ?

Myotomie de Heller par voie laparoscopique pour achalasie : existe-t-il des facteurs pronostiques prédictifs de bons résultats fonctionnels ?

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 Myotomie de Heller par voie laparoscopique pour achala...

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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35

Myotomie de Heller par voie laparoscopique pour achalasie : existe-t-il des facteurs pronostiques prédictifs de bons résultats fonctionnels ? CECILIA CERIBELLI (1), MAHAUT LECONTE (1), SÉBASTIEN GAUJOUX (1), MARIANNE GAUDRIC (2), BERTRAND DOUSSET (1) (1) Hôpital Cochin, Chirurgie digestive, Paris, France ; (2) Hôpital Cochin, Gastro-entérologie, Paris, France. Contact : Hôpital Cochin, Chirurgie digestive, 27, rue du Faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris, France. E-mail : [email protected] Introduction. – La myotomie de Heller par voie laparoscopique (MHL) est l’une des techniques de référence pour le traitement de l’achalasie, mais les facteurs prédictifs de bons résultats fonctionnels sont mal connus. Méthodes. – Entre novembre 1995 et décembre 2011, 119 patients ont eu une MHL. Les résultats ont été évalués grâce au score fonctionnel modifié d’Eckardt (0-12). Un score à inférieur ou égal à deux était considéré comme un succès. Les critères étudiés étaient l’âge, l’index de masse corporelle, le sexe, la durée d’évolution des symptômes, le degré de dilatation de l’œsophage, la pression du sphincter inférieur de l’œsophage, la présence d’une achalasie vigoureuse, un antécédent de traitement endoscopique, le score d’Eckart initial et la perte de poids préopératoires. Résultats. – Le taux de brèche muqueuse était de 11 %, le taux de conversion de 6 % et la morbidité de 4 %. Le taux de succès était de 84 % à 36 mois. Avec un suivi moyen de 3 ans, en analyse multivariée, une durée d’évolution des symptômes inférieure à 2 ans, un score d’Eckart préopératoire supérieur à 7 et une perte de poids supérieure à 10 % du poids du corps étaient des facteurs indépendants de bon résultats fonctionnels après MHL. Un antécédent de plus de deux traitements endoscopiques et la présence d’un mégaoesophage (MO) n’influençaient pas les résultats. Conclusion. – La MHL est un excellent traitement de l’achalasie avec ou sans MO en particulier chez les patients ayant un retentissement sévère évoluant depuis moins de 2 ans.

Chirurgie du pancréas Surface corporelle : un nouvel indicateur prédictif de fistule pancréatique après duodénopancréatectomie céphalique BENJAMIN MENAHEM (1), JEAN LUBRANO (1), ANDRÉA MULLIRI (1), RÉMY MORELLO (2), CÉLINE BAZILLE (3), LAURENCE CHICHE (4), EPHREM SALAME (5), ARNAUD ALVES (1) (1) CHU de Caen, Chirurgie digestive, Caen, France ; (2) CHU de Caen, Biostatistique et recherche clinique, Caen, France ; (3) CHU de Caen, Anatomopathologie, Caen, France ; (4) CHU de Bordeaux, Chirurgie digestive, Pessac, France ; (5) CHU de Tours, Chirurgie digestive, Tours, France. Contact : CHU de Caen, Chirurgie digestive, Avenue de la Côte-deNacre, 14032 Caen, France. E-mail : [email protected] Introduction. – Déterminer le rôle de la surface corporelle (SC) pour prédire la mortalité et la fistule pancréatique après duodénopancréatectomie céphalique (DPC). Méthodes. – Tous les patients ayant eu une DPC entre janvier 1992 et décembre 2012 au CHU de Caen ont été inclus dans cette étude. La fistule pancréatique (FP) a été déterminée à l’aide de la classification de l’ISPGF (International Study Group for Panvreatic Fistula).

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La classification de Clavien et Dindo a été utilisé pour hiérarchiser la morbi-moralité postopératoire. La surface corporelle a été calculée selon la formule de Boyd. Les patients ont été classés en « large » et « non-large » avec un seuil de 1,82 pour la SC. Les critères de jugements principaux étaient le taux de mortalité postopératoire puis le taux et la gravité de la FP post-opératoire. Résultats. – 411 patients ont eu une DPC pendant la période. 6 patients (1,45 %) sont décédés en post-opératoire. Les patients avec une SC ≥ 1,82 ont un risque augmenté de mortalité : OR = 3,55 [1,43-8,80] (p < 0,0005). Quatre-vingt cinq patients (20,7 %) ont eu une FP, dont 87,1 % de grade A. Les patients avec une SC ≥ 1,82 ont un risque global augmenté de FP (p < 0,038). L’analyse multivariée a montré que la SC ≥ 1,82, le BMI > 25 et le pancréas mou étaient des facteurs indépendants de fistule pancréatique. Conclusion. – La surface corporelle est un nouvel indicateur prédictif utile pour prédire la mortalité et le taux de fistule post-opératoire après DPC.

La réalisation d’une pancréatectomie gauche au cours d’une chirurgie de cytoréduction avec CHIP est-elle raisonnable ? Résultats d’une étude multicentrique internationale LILIAN SCHWARZ (1), KONSTANTINOS VOTANOPOULOS (2), DAVID MORRIS (3), YUTAKA YONEMURA (4), MARCELLO DERACO (5), POMPILIU PISO (6), BRENDAN MORAN (7), EDWARD A. LEVINE (2), JEAN-JACQUES TUECH (1) (1) CHU Rouen, Service de chirurgie digestive, Rouen, France ; (2) Winston Salem Medical center, Department of general surgery, Winston Salem, USA ; (3) St-George hospital, UNSW Department of surgery, Kogarah, Australie ; (4) Kusatsu general hospital, General surgery department, Yabase, Japon ; (5) Fondazione IRCCS Istituto nazionale dei tumori, Colorectal unit, Milan, Italie ; (6) University medical center Regensburg, Department of surgery, Regensburg, Allemagne ; (7) Basingstoke and north Hampshire hospitals, Peritoneal malignancy department, Hampshire, Basingstoke, Royaume-Uni. Contact : Hôpital Charles-Nicolle, Service de chirurgie digestive, 1, rue de Germont, 76000 Rouen, France. E-mail : [email protected] Objectif. – Analyser le risque fistule pancréatique (FP) après pancréatectomie gauche (PG), au cours d’une chirurgie de cytoréduction (CCR) avec CHIP pour carcinose péritonéale (CP). Méthodes. – Étude multicentrique retrospective, incluant 112 malades opérés entre 2007 et 2013 dans 7 centres spécialisés. La définition de l’ISGPF (International Study Group Of Pancreatic Fistula) a été utilisée. Résultats. – Le PCI médian était de 19 [1-39]. Le nombre médian d’exérèse viscérale était de 5 [1-13]. En postopératoire, 49 patients (41,5 %) ont présenté une complication sévère (DINDO > II) et 39 (33 %) une FPPO. Le taux de mortalité à 90 j était de 7,6 % (n = 9). Vingt deux FPPO ont été traitées par drainage interventionnel et 11 par drainage chirurgical. Le délai médiane de tarissement de la FFPO était de 21 j [5-80]. Le taux de complications sévères (89 vs 43 %, p < 0,001) et la durée médiane d’hospitalisation (38 vs 13 j, p < 0,001) était significativement supérieur dans le groupe avec FFPO, sans surmortalité associée (5 vs 9 %, ns). En multivariée, les facteurs de risque de FPPO identifiés étaient un PCI > 20, des durées opératoire globale et d’hyperthermie > 550 et 90 minutes, l’utilisation d’un sel de platine et d’une CHIP par voie ouverte. Conclusion. – La réalisation d’une PG au cours d’une CCR avec CHIP est associée à des taux de complications sévères et de FPPO acceptables, sans surmortalité et ne doit pas être considérée comme une limite à une exérèse extensive pour CP.