Néphropathie lupique : urgence diagnostique et thérapeutique. Étude de 82 cas

Néphropathie lupique : urgence diagnostique et thérapeutique. Étude de 82 cas

70e Congrès de la Société nationale franc¸aise de médecine interne, Paris (La Villette), 10–12 décembre 2014 / La Revue de médecine interne 35S (2014)...

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70e Congrès de la Société nationale franc¸aise de médecine interne, Paris (La Villette), 10–12 décembre 2014 / La Revue de médecine interne 35S (2014) A96–A200

pneumonie lupique (25 cas), l’atteinte cardiaque dans 30,4 % des cas (98 cas de péricardite, 14 cas de myocardite et 8 cas d’HTAP). Sur le plan immunologique, les anticorps anti-nucléaires sont présents dans 95 % des cas, les anti-ADN dans 73,4 %, les anti-Sm dans 16,6 % et les antiphospholipides dans 27,1 % des cas. Une hypocomplémentémie était présente chez 61,3 % des patients. Le SLEDAI était significativement plus élevé chez les patients atteints de néphropathie lupique (p = 0,001). La survie globale était de 94,6 % à 5 ans. Les principales causes de mortalité étaient : l’activité de la maladie et la survenue de complications infectieuses. Conclusion Les atteintes rénales et neuropsychiatriques représentent les principales manifestations viscérales du LES dans notre cohorte. Des études prospectives sont nécessaires afin de mieux identifier les facteurs prédictifs de ces atteintes. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2014.10.243

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Néphropathie lupique : à propos de 202 cas L. Bouatba 1 , H. Bachir 1 , W. Ammouri 2 , M. Maamar 1 , H. Harmouche 1 , M. Adnaoui 1 , Z. Tazi Mezalek 2,∗ 1 Service de médecine interne, hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc 2 Service de médecine interne, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Tazi Mezalek) Introduction La néphropathie lupique constitue une atteinte classique du LES intéressant 30 à 60 % des patients. Le but de ce travail est d’analyser les caractéristiques cliniques, histologiques et évolutives ainsi que les facteurs prédictifs des néphropathies lupiques dans un service de médecine interne. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique d’atteintes rénales issues d’une cohorte de 440 lupus systémique, colligés entre 1990 et 2014 dans le service de médecine interne du CHU de Rabat. Les patients lupiques répondent aux critères de l’ACR et ont été incluent dans cette analyse les patients avec protéinurie et/ou insuffisance rénale et/ou anomalies du sédiment urinaire. Les résultats sont collectés sur SPSS et sont analysés en modèle uni varié par le test de Student et le Chi2 . Résultats Deux cent deux cas de néphropathie lupique sont répertoriés. Il s’agit de 179 femmes et de 23 hommes avec un âge moyen de 31 ans. L’atteinte rénale était présente chez 49,5 %. Au moment de la présentation initiale, il y avait une HTA dans 7,4 % des cas, une hématurie dans 12,9 % des cas, une protéinurie dans 95 % des cas et une insuffisance rénale dans 23,8 % des cas. À la ponction biopsie rénale, la classe III a été retrouvée dans 24,8 % des cas, la classe IV dans 42,1 % des cas et la classe V dans 8,4 % des cas. Les principaux facteurs significativement associés à l’atteinte rénale étaient : l’atteinte hématologique (p = 0,004), un complément bas (p = 0,006), la présence d’anticorps anti-ADN (p = 0,006) et de syndrome inflammatoire (p = 0,003). Cent soixante quatre patients ont rec¸u des corticoïdes associés aux immunosuppresseurs dans 125 cas. Une rechute rénale est observée chez 23 malades (11,38 %) avec insuffisance rénale terminale et recours à la dialyse chez 4 patients (2 %). La mortalité est plus importante en cas de néphropathie (6,7 % vs 4,3 % ; p = 0,277). Conclusion L’atteinte rénale constitue dans notre étude la principale complication du LES. Elle conditionne le pronostic à long terme de la maladie pour la majorité des patients. Son diagnostic précoce est nécessaire pour une meilleure prise en charge de la maladie. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2014.10.244

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Néphropathie lupique : urgence diagnostique et thérapeutique. Étude de 82 cas

F. Jaziri ∗ , M. Khedher , M. Najjar , K. Mariem , M. Madiha , T. Sami , S. Barbouche , B.A. Khaoula , K. Adel Médecine interne, faculté de médecine de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Jaziri) Introduction L’atteinte rénale au cours du lupus érythémateux systémique (LES) est l’une des manifestations les plus fréquentes qui constitue un tournant évolutif important au cours de cette pathologie. Le but de cette étude est de décrire les aspects cliniques thérapeutiques et évolutifs de la néphropathie lupique. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective incluant les patients ayant un e néphropathie lupique hospitalisés dans notre service entre janvier 2000 et janvier 2013. Résultats Quatre-vingt deux patients ont été inclus dans l’étude. Il s’agissait dans tous les cas d’une néphropathie glomérulaire. Dans 29 % des cas l’atteinte rénale était inaugurale de la maladie lupique. Une hypertension artérielle a été objectivée chez 37 patients (45 %). La protéinurie constituait la manifestation la plus fréquemment retrouvée, puisqu’elle a été objectivée chez tous les patients. Un syndrome néphrotique a été mis en évidence dans 30 % des cas. Trente-neuf patients (47 %) ont présenté une insuffisance rénale et 19 d’entre eux ont nécessité le recours à l’hémodialyse. Le traitement indiqué dépendait des données de la ponction biopsie rénale. Vingt-huit malades (34 %) ont été traités par une corticothérapie seule à la dose de 1 mg/kg/j. Trente-deux patients (39 %) ont été traités par une corticothérapie associée à des immunosuppresseurs. Une seule patiente a été traitée par des échanges plasmatiques. L’évolution a été marquée par la disparition de la protéinurie chez 12 patients (14 % des cas). Onze patients (13 %) se sont améliorés après traitement. L’atteinte rénale est restée stable chez 6 patients (7 %). La néphropathie s’est aggravée chez 14 de nos patients (17 %). Une récidive après la guérison a été observée chez 13 patients (15 %). Conclusion L’atteinte rénale est un élément de mauvais pronostic au cours du LES. Elle doit être systématiquement recherchée dès que le diagnostic est posé. Le pronostic semble être amélioré par les immunosuppresseurs. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.revmed.2014.10.245

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Biopsies rénales itératives chez les malades atteints de néphropathie lupique

I. Mami ∗ , A. Harzallah , S. Barrah , S. Barbouch , H. Kaaroud , R. Goucha , F. Ben Hamida , A. Kheder Médecine interne A, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Mami) Introduction L’atteinte rénale au cours du lupus érythémateux systémique aggrave le pronostic de la maladie. Elle évolue comme toutes les autres atteintes systémiques par poussées entrecoupées de rémission. La ponction biopsie rénale (PBR) reste un moyen diagnostique incontournable qui a un intérêt important dans la décision thérapeutique. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de médecine interne A de l’hôpital Charles-Nicolle incluant les patients atteints de néphropathie lupique et qui ont eu au moins 2 biopsies rénales sur une période de 30 ans.