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Résumés des Posters
54 Normalisation morphologique de l’insula (pour applications anatomo-fonctionnelles et chirurgicales) A. Afif 1,2,3,4 , D. P. Mertens 1,2,3,4
Hoffmann 1,2,3,4 , G.
Becq 1,2,3,4 ,
1 Département d’anatomie, faculté de médecine Lyon-Nord, Inserm U879, université Lyon-1 2 Département de neurochirurgie, hôpital neurologique, hospices civils de Lyon 3 Département de neurochirurgie, hôpital universitaire de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble 4 Laboratory of epilepsy, Grenoble University Hospital, BP 217, 38043 Grenoble E-mail address: afif
[email protected] (A. Afif).
But de l’étude.— Proposer un schéma proportionnel original de la région insulaire dans le référentiel Commissure Antérieure— Commissure Postérieure (CA-CP). Matériel et méthodes.— Étude morphométrique en IRM de l’anatomie gyrale et sulcale de l’insula à partir de 75 schémas individuels (38 G et 37 Dt) de régions insulaires normales Intégration et formatage dans le repère CA-CP de chaque schéma. Superpositions et moyennages informatiques des données en 2D dans le logiciel MATLAB Résultats.— L’insula apparaît comme un Trapèze (et non pas comme classiquement triangulaire) entouré de 4 sillons. Dans 100 % des cas observés la surface insulaire gauche est supérieure à la droite. Dans 62,6 % des cas le sillon central insulaire est en continuité avec le sillon central hémisphérique de Rolando. Dans 37 %, il existe un décalage antero-postérieur de ±2 mm. Dans 98,6 % le sillon péri-insulaire inférieur est situé en avant de VCP. Les données étudiées nous permettent de présenter un schéma statistique proportionnel dans le référentiel CA-CP de l’ensemble des gyri et sulci de l’insula. Conclusion.— Cette étude permet de définir des données morphométriques normalisées de l’insula. La présentation proposée sera potentiellement utile pour l’interprétation des études anatomofonctionnelles de cette région insulaire et aussi pour son abord chirurgical notamment stéréotaxique (à but diagnostic et/ou thérapeutique). doi:10.1016/j.morpho.2007.09.152 55 Repères anatomiques dans la chirurgie endoscopique du sinus sphénoïdal D. St. Antohe 1,2 , H. Varlam 1,2 , D. Haba 1,2 , C. Fatu 1,2 , M. Puisoru 1,2 , I. Antohe 1,2 1
Département d’anatomie, université de médecine et de pharmacie “Gr. T. Popa”, Iasi, Roumanie 2 Département d’imagerie maxillo-faciale, université de médecine et de pharmacie “Gr. T., Popa”, Iasi, Roumanie But de l’étude.— Les progrès rapides de la chirurgie endoscopique sinusale ont imposé d’établir des repères précis des voies d’abord et de l’extension interventionnelle. Dans ce contexte, notre travail se propose la réévaluation des rapports topographiques des parois du sinus sphénoïdal
et d’en établir les zones pratiquement dangereuses pour la chirurgie endoscopique. Matériel et méthodes.— Nous avons étudié 20 crânes secs, des images CT de l’extrémité crânienne provenant de 50 patients et de 5 crânes secs intacts. Les sinus sphénoïdaux ont été ouverts sous le microscope opératoire Zeiss, en utilisant une fraise stomatologique fine (tête cylindrique - 15 000 rotations par minute). Les images ont été enregistrées sur la ligne vidéo Sony du microscope opératoire ou avec le caméra digital Sony F. Résultats.— Notre travail a confirmé la variabilité extrême des sinus sphénoïdaux et nous a permis d’établir 5 degrés d’extension de la pneumatisation. Elle conditionne l’inclusion progressive des formations anatomiques voisines qui deviennent proéminentes dans le lumen et constituent des repères qui signalent des zones dangereuses dans la chirurgie endoscopique. On discute les variantes anatomiques de l’expression endosinusale des canaux optiques, carotidiens, ronds, vidiens, palatovaginaux, de même que la hiérarchie du péril qu’ils représentent. Quelques opportunités de nomenclature sont aussi discutées. Conclusions.— L’analyse comparative macroscopique et d’imagerie des rapports des parois du sinus sphénoïdal a démontré la nécessité de l’examen CT préopératoire et la fréquence augmentée de la procidence sinusale des canaux carotidiens, vidiens et ronds. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.153 56 Aspects macro et microscopiques du ganglion trigéminal E. Dina, E. Sapte, P. Bordei Faculté de médecine, université “Ovidius” Constanta, Roumanie E-mail address:
[email protected] (P. Bordei). But de l’étude.— L’étude des racines, du plexus triangulaire et du ganglion trigéminal du point de vue macro et microscopique. Matériel et méthodes.— L’étude a été effectuée par dissection sur des fœtus humains, âgés de 4 à 9 mois. La dissection a été réalisée sans ou avec l’aide d’un stéréomicroscope Stemi 2000 C. Résultats.— Le ganglion trigéminal s’étale sur la face antéro-supérieure du rocher du temporal, étant formé de fascicules nerveux disposés d’une manière ordonnée ou qui se croisent, ayant une épaisseur égale ou différente. Nous avons observé des ganglions avec incisures entre les segments correspondants aux trois nerfs terminaux, ganglion trilobé ou même la séparation des trois nerfs au niveau du bord supérieur du rocher du temporal, avec la segmentation correspondante du ganglion trigéminal. Dans d’autres cas, nous avons rencontré la séparation du nerf ophtalmique au niveau du bord supérieur du rocher du temporal, avec la séparation du tiers médial du ganglion trigéminal, correspondant au nerf ophtalmique, des deux tiers latéraux, qui rec ¸oivent dans leur concavité les fibres du plexus correspondant aux nerfs maxillaire et mandibulaire, ganglion bilobé. Très rarement la racine motrice traversait les fascicules du plexus triangulaire et passait antérieurement par rapport au ganglion trigéminal, se mettant sur le côté latéral du nerf