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Résumés des communications affichées
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Conséquences de l’hospitalisation pour le traitement de douleurs chroniques
Histiocytose Langerhansienne (H.L.) avec atteinte du système nerveux central : effet bénéfique d’un traitement par immunoglobulines intraveineuses
Tremblay L. (1), Marteau C. (1), Lejard E. (1), Cesbron J.-Y. (1), Dubas F. (1), Verny C. (1) (1) Département de neurologie — CHU — 49933 Angers — France.
Xydakis I., Tavernarakis A., Mamouzelos E., Koskina S., Koutra E., Matikas N.
Jeudi 12 avril 2007
Introduction. Les manifestations neurologiques de l’H.L. surviennent en moyenne 5 ans après le diagnostic, elles sont peu sensibles aux traitements et sont considérées comme un indice de mauvais prognostic. Observation. Nous présentons le cas d’un homme de 21 ans, qui souffrait d’une H.L.depuis l’âge de 1 an, avec localisations osseuse et cutanées. Après un traitement chimiothérapeutique, on constata une rémission complète de la maladie après 3 ans, et jusqu’à l’âge de 18 ans, il ne présentait aucun symptôme. Depuis cet âge, un syndrome cérébelleux progressif apparut. L’IRM cérébrale montra des lésions en hypersignal T2 dans les 2 hémisphères cérébelleux, lesquelles se rehaussaient avec le Gadolinium. Un traitement par Immunoglobulines Intraveineuses (IgIV) (0,8 g/kg sur 2 jours) et par dexamethasone (20 mg/jour pour 4 jours) et par cures mensuelles, fut institué. Discussion. Les manifestations neurologiques de l’H.L. sont rares (1-4 p. 100 des histiocytoses), d’apparition tardive, souvent peu sensibles aux traitements et considérées comme un indice de mauvais prognostic. Il n’y a pas de données consensuelles sur leur traitement. On trouve dans la littérature, quelques cas avec traitement aux IgIV, sans résultats encourageants. Toutefois, notre cas présente une stabilisation de l’évolution avec le traitement aux IgIV. Conclusion. En attendant d’autres études, nous pensons qu’un traitement aux IgIV peut être entrepris dans le cas de l’H.L. avec atteinte du S.N.C.
Jeudi 12 avril 2007
Service de Neurologie, Hôpital Evangelismos, Athènes, Grèce.
Introduction. Une hospitalisation pour des perfusions de tricycliques comme traitement de fond des douleurs chroniques est parfois proposée en cas d’échec de la prise en charge ambulatoire. Objectifs. Notre étude cherche à évaluer l’efficacité de ces hospitalisations sur l’intensité de la douleur, le contexte psychologique, ainsi que sur la qualité de vie des patients. Méthodes. Une étude prospective, longitudinale sur une période de neuf mois fut menée au sein de notre centre antidouleur. D’octobre 2005 à juin 2006, 29 patients douloureux chroniques furent inclus. L’enquête fut menée par un même médecin extérieur au service et utilisa des outils standardisés : échelle numérique d’intensité de la douleur puis du soulagement, échelle HAD et questionnaire SF-36 ainsi qu’un questionnaire de satisfaction. Résultats. Une diminution significative de l’intensité de la douleur (p = 0,048) fut observée. Le soulagement moyen était de 46,5 p. 100. Les scores d’anxiété et de dépression étaient significativement améliorés (p = 0,001 et p = 0,005) tout comme ceux de la qualité de vie (score physique : p = 0,045 ; score psychique : p = 0,005). 82 p. 100 des patients s’estimaient satisfaits. Une diminution de la consommation médicamenteuse était observée ainsi qu’une amélioration du sommeil et de l’appétit. Discussion. Ces résultats sont en faveur d’une efficacité significative de ce type d’hospitalisation sur les différents aspects de la douleur que nous avons étudiés. Les résultats obtenus ne sont pas corrélés à l’origine des douleurs. Les modalités de l’hospitalisation semblent aussi importantes que les drogues administrées à cette occasion. L’absence d’étude identique antérieure ne permet pas de comparaison des résultats avec les données de la littérature. Conclusion. L’hospitalisation pour des perfusions de tricycliques semble avoir sa place dans le traitement des patients douloureux chroniques après échec d’un suivi ambulatoire.