O102 Modalités et coûts de prise en charge des diabétiques en insuffisance rénale chronique terminale en 2007

O102 Modalités et coûts de prise en charge des diabétiques en insuffisance rénale chronique terminale en 2007

Diabète – Lille 2010 électrique gastrique (TANTALUS™) chez des patients diabétiques de type 2 obèses B Guerci1, E Renard2, B Vergès3, R Prager4, B Lu...

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Diabète – Lille 2010

électrique gastrique (TANTALUS™) chez des patients diabétiques de type 2 obèses B Guerci1, E Renard2, B Vergès3, R Prager4, B Ludvik4, A Hamann5 1

Université Nancy 1, Hôpital Jeanne d’Arc, Nancy ; Université Montpellier 1, CHU, Montpellier ; CHU, Hôpital du Bocage, Dijon ; 4 Université de Vienne, Hôpital Heitzing, Vienne, Autriche ; 5 Bad Nauheim Gmbh, Diabetes Klinik, Bad Nauheim, Allemagne. 2 3

Introduction : Le système TANTALUS (MetaCure Ltd.) permet de développer une neurostimulation gastrique implantable peu invasive. Le système détecte automatiquement la prise alimentaire et applique une modulation des contractions gastriques grâce à un signal délivré au niveau de l’antre afin d’induire une satiété précoce. Patients et Méthodes : Évaluer l’efficacité du système TANTALUS sur le niveau glycémique et le poids chez des patients obèses et DT2.). Cet essai multicentrique européen, est une étude pilote réalisée en ouvert : 29 DT2 (20 H, 9 F, âge = 53 ± 2 ans, IMC = 37,5 ± 0,8 kg/m2, HbA1c = 8,0 ± 0,1 % (Moy ± ET) non contrôlés sous antidiabétiques oraux à posologie stable avant implantation par laparoscopie du système TANTALUS. Résultats : 24 patients ont été suivis sur 6 mois : initial

6 mois

Variations

N

P

HbA1c (%)

8,0

7,1

-0,9

24

<0,01

Poids (kg)

109,6

105,5

-4,1

24

< 0,01

Tour de taille (cm)

122,1

117,2

-4,9

24

< 0,01

181

159

-22

17*

< 0,01

147/92

130/82

-17/-10

23**

< 0,01

Glycémie à jeun (mg/dl) Pression artérielle (mmHg)

* données pour 17 patients ; ** analyse uniquement chez les patients avec HTA.

La corrélation (R2) entre les variations de poids et d’HbA1c n’est que de 0,48. Les événements indésirables sont observés chez 5 patients et relatifs à la procédure de laparoscopie et non au système ni à la stimulation gastrique. Conclusion : Ces résultats suggèrent que la neuromodulation gastrique peut améliorer l’homéostasie glycémique et induire une perte pondérale chez les patients DT2 obèses insuffisamment contrôlés sous traitement oral. Leur spécificité doit être confirmée par un essai randomisé contrôlé. Des mécanismes indépendants des variations pondérales sont évoqués par la réduction pondérale de moindre ampleur en regard de la baisse de l’HbA1c.

O101 Variation des besoins en insuline exogène pré et post hémodialyse au sein d’un groupe de patients diabétiques de type 2 E Sobngwi1, S Enoru1, G Ashuntantang1, M Dehayem1, M Azabji-Kenfack2, JF Gautier3, JC Mbanya1 1 Département de Médecine Interne, Faculté de Médecine et des Sciences Biomedicales, Universite de Yaounde 1, Yaounde, Cameroun ; 2 Département de Physiologie, Faculté de Médecine et des Sciences Biomedicales, Universite de Yaounde 1, Yaounde, Cameroun ; 3 Service D Endocrinologie Diabétologie, Hôpital Saint-Louis, Paris.

Introduction : Les patients diabétiques de type 2 en insuffisance rénale terminale présentent des altérations de la sensibilité et de la clairance de l’insuline modifiées transitoirement par l’hémodialyse. Les ajustements des traitements hypoglycémiants pré et post hémodialyse sont de ce fait difficiles et il n’existe pas de recommandations de pratique clinique. Cette étude visait à déterminer la variation des besoins en insuline pré et post hémodialyse (HD). Patients et Méthodes : Nous avons développé un clamp euglycémique sur 24 h incluant 3 repas et 2 collations d’apports quotidiens standardisés ajustes au

poids et au sexe et contenant 55 % d’hydrates de carbone, permettant de déterminer les besoins en insuline par un ajustement des débits de perfusion d’insuline toutes les 30 min pour le maintien de la glycémie capillaire entre 5,0 et 6,0mmol/L. Les apports alimentaires de chaque participant étaient identiques les jours pré et post HD respectivement. Dix patients (6H, 4F) ayant un diabète de type 2 connu depuis 12 ± 5 (SD) ans, un IMC de 22,7 ± 4,5 kg/m2, et une maladie rénale chronique stade 5, sous 2-3 séances/semaine d’hémodialyse depuis 2,3 ± 2,3 ans, ont été soumis a ce protocole 24 h pré-HD, per-HD et 24 h post-HD. Les concentrations circulantes d’urée et de créatinine et la composition corporelle ont été mesurées avant et après la séance d’hémodialyse. Résultats : La glycémie capillaire moyenne obtenue était de 5,5 ± 0,3mmol/L pré-HD, et 5,3 ± 0,2mmol/L post-HD avec aire sous courbe glycemique identique (p = 0,39). Les doses d’insuline nécessaire pour l’euglycémie étaient de 23,6 ± 7,7U/24 h pré-HD et 19,9 ± 4,9U/24 h post-HD, soit une baisse post HD de 15,3 % (p = 0,09). Les besoins en infusion basale d’insuline ont diminué de 0,4 ± 0,1U/h pré-HD a 0,3 ± 0,1U/h post-HD, soit -25,0 % (p = 0,01). La variation des besoins en bolus prandiaux n’était pas significative (-2,2 ± 3,1U/24 h, p = 0,15). Les variations des concentrations circulantes d’urée sanguine n’étaient pas significativement corrélées aux variations des besoins en insuline (r = 0,1, p = 0,79). Conclusion : Ces résultats suggèrent qu’à apports alimentaires équivalents, les besoins en insuline exogene basale des patients diabétiques de type 2 hémodialysés chroniques pourraient être réduits de 25 %, sans modification des bolus prandiaux au cours des 24 heures suivant une séance d’hémodialyse.

SFD (ALFÉDIAM)

O100 Amélioration du contrôle glycémique par neurostimulation

O102 Modalités et coûts de prise en charge des diabétiques en insuffisance rénale chronique terminale en 2007 PO Blotière1, P Tuppin1, A Weill1, P Ricordeau1, H Allemand2 1

Direction de la Stratégie, des Études et des Statistiques, Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris ; 2 Direction, Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, Paris.

Objectif : Déterminer les caractéristiques des diabétiques en insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) et leurs modalités et coûts de prise en charge. Matériels et Méthodes : Les personnes diabétiques traitées sont définies par le remboursement d’insuline ou d’antidiabétiques oraux à au moins trois reprises au cours de l’année 2007. Le type de suppléance rénale a été identifié par algorithme après chaînage PMSI-SNIIRAM à l’aide des forfaits de dialyse, des remboursements d’immunosuppresseurs, des GHM et des actes CCAM. Les données ont été calculées en population exhaustive du régime général puis extrapolées à l’ensemble des régimes. Résultats : En 2007 le nombre de diabétiques en IRCT s’élevait à 13 700 dont 7 800 sous hémodialyse (57 %), 800 sous dialyse péritonéale (DP) (6 %) et 5 100 greffés du rein (37 %) (dont 400 greffés en 2007). Les diabétiques représentaient 27 % des patients en IRCT sous DP, 22 % des patients sous hémodialyse et 18 % des patients greffés du rein. Les diabétiques dialysés étaient plus âgés que les diabétiques greffés et plus souvent des femmes, affiliés à la CMUc, atteints d’ALD cardiovasculaires ou de maladie de Parkinson. Les coûts moyens annuels remboursés étaient de 75 000 _ pour la DP et 105 000 _ pour l’hémodialyse, soit 25 % de plus que le coût des non diabétiques. Concernant la greffe du rein, le coût moyen annuel était de 102 000 _ la première année contre 82 000 _ chez les non diabétiques et, les années suivantes, 32 000 _ contre 18 000 _. Le coût total s’élevait à plus d’un milliard d’euros, soit 27 % du coût total de prise en charge de l’IRCT. Le doublement du nombre de personnes sous DP et l’accroissement du nombre de greffés « donneur vivant » de 140 cas par an conduiraient à un moindre coût de 65 millions d’euros par an. Conclusion : Le chaînage des données du PMSI MCO et du SNIIRAM a permis d’identifier par algorithme les personnes diabétiques traitées pour IRCTde la manière la plus précise possible. Les 13 700 patients diabétiques en IRCT représentaient en 2007 21 % des patients traités pour IRCT et leurs coûts moyens de prise en charge étaient supérieurs de 39 % à ceux des personnes non diabétiques en IRCT.

Diabetes Metab 2010, 36, A1-A27

A27