L'apport du scanner a été décisif dans le guidage des ponctions biopsies, et l'IRM a permis une meilleure exploration de l'os et des parties molles. Le diagnostic a été confirmé par une preuve bactériologique ou histologique et dans certains cas, par un bilan d'extension positif. Le traitement médical reste efficace et le recours à la chirurgie est de moins en moins nécessaire. Conclusion: «C'est parfois elle quand on y pense, mais c'est souvent elle quand on l'oublie ». Mots clés: Ostéoarticulaire, infection - Tuberculose
OA-WP-S3 TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LES INFILTRATIONS RACHIDIENNES SANS AVOIR JAMAIS OSE LE DEMANDER P Brunner (1), B Hamze (2), N Amoretti (3), J Sedat (3), A Gangi (4),0 Brocq (3). E Cazaux-Faugeron (1), A Salihovic (1), A Cucchi (1), MY Mourou (1) (1) Monaco - Monaco, (2) Paris - France, (3) Nice France, (4) Strasbourg - France
OA-WS-Sl LE SCANNER A-T-IL ENCORE UNE PLACE DANS L'EXPLORATION DES SPONDYLODISCITES? C Le Breton, R Carlier, EM Kocheida, P Cuvelier, D Monpoint S Mokhtari, C Vallée Garches - France Objectifs: Montrer l'intérêt du scanner multibarrette dans le diagnostic des spondylodiscites infectieuses. Bien que moins sensible que l'IRM pour le diagnostic de spondylodiscite, le scanner peut être une alternative intéressante lorsqu'il existe des contre-indications à l'IRM, qu'il s'agit d'un malade lourd de réanimation, voire en raison de difficultés d'accès à la machine en urgence. Matériels et méthodes: Sélection rétrospective de patients explorés par scanner pour une spondylodiscite non tuberculeuse. Le diagnostic était confirmé dans tous les cas par les données cliniques et bactériologiques. La destruction disco-vertébrale, l'atteinte des parties molles et le retentissement intra-canalaire ont été analysés. Résultats: Dans tous les cas, il existait une discopathie plus ou moins destructrice selon l'ancienneté de l'évolution. C'est la présence d'abcès des parties molles qui permettait d'affirmer la spondylodiscite, les autres signes n'étant pas spécifiques par rapport aux autres discopathies destructrices aseptiques. Conclusion: Cette étude souligne l'intérêt du scanner multibarrette pour le diagnostic de spondylodiscite surtout lorsque celle-ci est muette cliniquement. Dans un contexte septique, la pratique systématique de reconstructions osseuses sur le rachis à partir d'une acquisition abdomino-pelvienne ou thoracique peut permettre de mettre en evidence une infection rachidienne méconnue. Mots clés: Rachis, infection - Scanographie
OA-WP-S2 IMAGERIE DES PROTHESES DISCALES: ASPECT NORMAL ET COMPLICATIONS C Prade!, FJacquot E Bride!, N Jomaah, P Bienvenot L Arrivé, JM Tubiana Paris - France Objectifs pédagogiques: Connaître l'aspect normal des prothèses discales. Connaître les principales complications des prothèses discales. Connaître la place des différents examens d'imagerie dans le suivi des prothèses discales. Messages à retenir: La voie d'abord antérieure peut être responsable de complications vasculaires. Les principales complications de la prothèse elle-même sont la migration antérieure de l'implant ou son impaction dans le corps vertébral adjacent. Les radiographies standard et le scanner sont les examens de choix pour le suivi des prothèses et le diagnostic de leurs complications. Mots clés: Rachis, prothèse - Disque intervertébral
Objectifs pédagogiques: Discuter de la place des infiltrations dans la prise en charge des douleurs d'origine rachidienne (lésions arthrosiques, conflits radiculaires, pathologies inflammatoires, tumorales). Décrire pas à pas ces techniques d'infiltrations rachidiennes sous guidage scanner aux étages cervicaux, dorsaux, lombaires et sacrés. Développer les artifices techniques permettant d'optimiser ces procédures. Détailler les complications potentielles et les pièges à éviter. Evaluer les différents agents thérapeutiques injectés (dérivés cortisonés, anesthésiques locaux de longue durée, sérum hypertonique, opiacés). Messages à retenir: Les infiltrations rachidiennes sous guidage scanner permettent une approche précise et ainsi un traitement ciblé des douleurs d'origine rachidienne. Des artifices techniques simples à mettre en oeuvre peuvent faciliter l'approche des cibles difficiles d'accès. Mots clés: Ostéoarticulaire, radiologie interventionnelle - Rachis, radiologie interventionnelle
OA-WS-S4 APPORT DE L'IMAGERIE EN COUPE (TDM-IRM) DANS LE DIAGNOSTIC DE LA SPONDILODISCITE TUBERCULEUSE: SERIE DE SO CAS MR Khali!, M Ouali Idrissi, N Cherif Idrissi El Ganouni, MR Hiroua!, M Haddi, SAit Benali, 0 Essadki, A Ousehal Marrakech - Maroc Objectifs: L'atteinte vertébrale représente 60 % des localisations osseuses de la tuberculose. Notre but est de montrer l'intérêt de l'imagerie en coupe (TDM - IRM) dans le diagnostic positif de cette affection dans ses aspects classiques et atypiques. Matériels et méthodes: Il s'agit d'une analyse rétrospective de 50 observations sur une période de 30 mois. Le scanner était réalisé pour tous les patients. L'IRM vertébro-médullaire était indiquée quand il s'agissait de forme atypique ou d'une compression médullaire associée. Résultats: Nos patients étaient de sexe masculin dans 60 % des cas, âgés entre 14 et 78 ans et ayant un antécédent personnel ou familial de tuberculose dans 50 % des cas. Dans 3/4 des cas, l'état général de nos patients était altéré avec signes d'imprégnation bacillaire. Le délai moyen de consultation était de 6 mois et 17 jours. Les syndromes rachidien et radiculaire étaient présents chez 54 % des malades et 32 % étaient admis au stade de compression médullaire. L'atteinte était multiétagée dans 82 % des cas. Elle intéressait le rachis dorsolombaire dans 84 % des cas et cervical dans 6 %. L'atteinte discovertébrale était constatée dans 88 %, celle de l'arc postérieur dans uniquement 18 %. L'infiltration, les collections périvertébrales étaient notées dans 88 %, l'épidurite dans 72 %, l'abcès du muscle psoas dans 22 %, l'abcès intracanalaire dans 12 % et les signes de souffrance médullaire dans 32 % des cas. Conclusion: La spondylodiscite tuberculeuse représente la première localisation osseuse du BK. Son diagnostic positif repose sur des arguments cliniques, biologiques et surtout radiologiques notamment la TDM qui permet de préciser le bilan lésionnel. L'IRM est intéressante à la phase de début, en cas de trouble neurologique et dans la surveillance post-thérapeutique. Mots clés: Rachis, infection - Rachis, technique d'exploration
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