INFILTRATIONS FORAMINALES LOMBAIRES : TECHNIQUES C DUFFAUT-ANDREUX, S MALAN,H GUERINI, F BACH,E PESSIS, A MINOUI, L MEZITI, J-L DRAPE, A CHEVROT - FRANCE PARIS Objectifs :Rapporter les techniques d'infiltrations foraminales pratiquées dans notre institution sur une période de 1 an. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 100 infiltrations foraminales lombaires réalisées sur une période s'étendant de mai 2003 à février 2004. Les indications, les voies d'abord utilisées ont été revues. Résultats : Dans notre institution, les infiltrations foraminales lombaires étaient réalisées sous scopie. Dans tous les cas, selon deux voies d'abord choisie en fonction des possibilités techniques et de l'état du patient : une voie d'abord postérieure stricte (25 %) et une voie d'abord postéro-latérale (75 %). La bonne position de l'aiguille était vérifiée par un cliché de face et de profil et par l'injection de quelques ml de produit de contraste réalisant une épidurographie périradiculaire, avant d'infiltrer le corticoïde retard local. Le conflit radiculaire par saillie discale constituait l'indication la plus fréquente et les deux étages les plus incriminés étaient l'étage L4-L5 et l'étage L5-S1. L'opacification reproduisait la radiculagie habituelle du patient. Aucune complication immédiate n'a été rapportée. Conclusion : L'infiltration foraminale lombaire sous scopie est un geste simple réalisable en ambulatoire. Mots clés : Rachis, radiologie interventionnelle
PLACE DE L'ARTHRODISTENSION DE L'EPAULE DANS LE TRAITEMENT DES CAPSULITES RETRACTILES. A PROPOS DE 20 CAS M ZIDI, K C H A ~SI ,KADRI, H BOUJEMAA, N BENABDALLAH TUNIS - TUNISIE Objectifs : La capsulite rétractile se définit comme une épaule douloureuse, raide, idiopathique ou primitive. L'arthrographie conserve une valeur diagnostique et thérapeutique essentiellement par arthrodistension. Le but de ce travail est de montrer la place de I'arthrodistension de l'épaule dans le traitement des capsulites rétractiles. Matériels et méthodes : Notre étude se porte sur une série de 20 malades ayant une capsulite rétractile de l'épaule dont l'âge moyen est de 48 ans. Parmi ces patients on comptait 12 femmes et 8 hommes, soit un sex-ratio de 213. La symptomatologie clinique se résume à la douleur chez 20 % des malades et à une gêne fonctionnelle : limitation de l'abduction et de l'antépulsion chez 10 % des malades et les deux chez 70 % des malades. Le protocole consiste à injecter 4 cc d'hydrocortisone, 2 cc de Xylocaïne, 1 cc de produit de contraste et du sérum physiologique à la température ambiante, soit un volume total allant de 15 à 25 cc sans rupture de la capsule. Une rééducation immédiate, puis à raison de 2 à 3 séances par semaine. Résultats : L'évolution a été marquée par : l'amélioration des douleurs chez les 18 patients ayant présenté cette symptomatologie soit 100 % des cas avec un recul de 2 ans, et régression de la gêne fonctionnelle chez 14 malades soit 87 % des cas avec amélioration de l'antépulsion et de l'abduction de l'épaule. Conclusion : La capsulite rétractile est une affection parfois très invalidante mais d'évolution généralement favorable, l'arthrodistension garde une place thérapeutique : antalgique et surtout fonctionnelle en association avec la rééducation. Mots clés : Epaule, radiologie interventionnelle
GUIDE D'INTERPRETATION D'UNE LESION DU LABRUM GLENOlDlEN SUPERIEUR EN IMAGERIE AVEC CONTRASTE INTRA-ARTICULAIRE L MEZITI, J-L DRAPÉ, E PESSIS, A MIRAT, C ANDREUX, H GUERINI, S MALAN,A CHEVROT - FRANCE PARIS Objectifs : Les SLAP (Supérieur Labrum Anterior and Posterior) lésions sont bien définies, mais posent en pratique des problèmes d'interprétation compte tenu de l'existence de nombreuses variantes anatomiques. Notre objectif est de montrer les différents types lésionnels en arthro-TDM et arthro-IRM et la sémiologie radiologique. Matériels et méthodes : Etude rétrospective portant sur 20 patients âgés de 20 à 42 ans, sportifs (n = 15), ayant eu soit un ATDM (n = 14), soit une AIRM (n = 5) pour lésion du labrum supérieur sur épaule stable avec confrontations arthroscopiques. Résultats : Basés sur la classification arthroscopique internationale de SNYDER, nous avons identifié : type 1 : dégénératif (n = 4/20) s type II : désinsertion labro-bicipitale : (n = 12/20) cas type III : anse de seau : (n = 2/20) cas type IV : typeIII + atteinte du tendon du long biceps : (n = 2/20) cas. Nous proposons une grille de lecture permettant de différencier les variantes anatomiques (recessus sous labral) des lésions de type II. Les lésions de type 1 doivent être négligées. Conclusion : L'imagerie est grevée de faux positifs. Nous devons reconnaître les lésions instables type II et IV nécessitant une fixation arthroscopique. L'ATDM est la technique de choix à l'heure actuelle. Mots clés : Epaule, technique d'exploration
IMAGERIE DES EPAULES OPEREES PAR LAMBEAU DELTOIDIEN V BRUN, C MUTSCHLER, M BENSAIDA, E VANDENBUSSCHE, B AUGEREAU, G FRIJA PARIS - FRANCE Objectifs : Décrire l'aspect normal, évolutif et pathologique en imagerie des plasties de coiffe des rotateurs par lambeau deltoïdien. Matériels et méthodes : Vingt-trois patients ont été explorés en imagerie (22 par IRM, 2 par arthro-TDM) dans un délai moyen de 5 1 mois après reconstruction. L'étude a apprécié le lambeau deltoïdien (continuité, qualité et trophicité du corps musculaire), les tendons du sub-scapulaire et du chef long du biceps brachial, la trophicité des muscles de la coiffe et le centrage de la tête humérale. Résultats : Le lambeau deltoïdien est mieux évalué sur des séquences sans saturation du signal de la graisse. L'IRM permet de quantifier son épaisseur, sa continuité et d'évaluer son signal qui peut être soit de type musculaire (9/22), soit de type fibreux (1 1/22). Huit présentaient une rupture partielle, 2 une rupture totale. Une pathologie associée du couple long biceps - sub-scapulaire était présente chez 11 patients. Conclusion : L'imagerie, en particulier l'IRM, est intéressante pour évaluer l'intégrité du lambeau deltoïdien, rechercher des complications post-opératoires et orienter la prise en charge. Mots clés : Epaule, chirurgie
ECHOGRAPHIE DES TENDONS DE LA COIFFE EN MODE PULSE SUBSTRACTION b) : LES CLIVAGES SONT-ILS ENFIN VISIBLES ((
H GUERINI, J-L DRAPE, C DUFFAUT-ANDREUX, S MALAN,E PESSIS, D GODEFROY, L MEZITI, A-M DUPONT-THIERRY, F BACH,A CHEVROT - FRANCE PARIS Objectifs : Démontrer la visibilité et décrire la séméiologie des clivages des tendons sus et sous-épineux grâce aux techniques de « pulse substraction ».