Résultats: Des images suspectes étaient détectées 34 fois par le TEP-scan, 44 fois par L' IRM standard (+ 23 %) et 51 fois par l'IRM DWIBS (+ 34 %) ; dans ce dernier cas, 7/8 images n'étaient pas visibles sur le TEP-scan. Pour les localisations osseuses, les chiffres étaient respectivement de 20,26 et 29. Conclusion: L'IRM standard est classiquement moins sensible dans la détection des métastases pulmonaires ou ganglionnaires, mais meilleure pour les lésions cérébrales, hépatiques ou osseuses. Une séquence DWIBS majore la détection des lésions ganglionnaires où elle dépasse le TEP-scan. Pour les localisations osseuses ou hépatiques, elle augmente la détection de lésions suspectes. Les progrès de l'IRM remettent en question, à moindres coût et irradiation, l'utilisation du TEP-scan. Mots clés: IRM - TEP - Oncologie
Résultats: Détection de 432 lésions dont 50,4 % de topographie extra-axiale. Corrélation entre les données IRM et les données biologiques (taux d'immunoglobuline p < 0,05), bonne reproductibilité et répétabilité. Modification du staging du patient dans 4 cas sur les 15 cas de myélomes, dans 3 cas sur les 15 cas de MGUS. Différence significative entre le nombre de lésions retrouvées par l'IRM CE et celui détecté par lRM du rachis et du pelvis seuls (p < 0,002). Conclusion: L'IRM CE apparaît indispensable dans le bilan initial et le suivi des patients atteints de myélome en permettant une classification plus précise et par conséquent une prise en charge plus adaptée. Mots clés: Moelle osseuse, tumeur maligne - IRM
ONCO-WS-S
ONCO-WS-6
IMAGERIE DES TUMEURS CHOROIDES
CANCER DU CAVUM: APPORT DU SCANNER SPIRALE
S Hadj Khelifa, S Kriaa, A Baba, S YacoubL L Harzallah, SShilL H Amara, D Bakir, F Bel Haj Hamida, C Kraiem Sousse - Tunisie
A ZougarhL MR HlrouaL N Idrissi Cherif GanounL MA Benhmidoune, MR Khalil, A Ousehal, 0 Essadki Marrakech - Maroc Objectifs: Elucider l'apport du scanner spiralé dans le bilan d'extension des cancers du cavum. Matériels et méthodes: Etude rétrospective portant sur 62 cas de cancer du cavum explorés par le scanner spiralé. Résultats: L'âge moyen était de 36 ans avec des extrêmes (1576 ans), avec prédominance féminine. Le scanner a objectivé l'atteinte d'une seule paroi dans 9 cas, l'atteinte de deux parois dans 19 cas, de trois parois dans 24 cas, toutes les parois du cavum dans 10 cas. Le bilan d'extension a objectivé l'infiltration: des choanes dans 38 cas, de la graisse parapharyngé dans 42 cas, l'espace rétropharyngé dans 19 cas, des espaces pré et rétrostyliens dans 29 cas, des muscles ptérygoïdiens dans 22 cas, de l'oropharynx dans 9 cas, de la fosse ptérygomaxillaire dans 23 cas, de la fissure orbitaire inférieure dans 25 cas, de l'orbite dans II cas, du sinus maxillaire dans 2 cas, de la fosse temporale dans 9 cas, des sinus caverneux dans 14 cas, du tronc cérébral dans 1 cas et de la base du crâne dans 18 cas. A l'issue de ce bilan, les patients ont été classés selon la classification TNM de l' AlCC 1997, le traitement a consisté en une radiochimiothérapie. Le contrôle scanographique a noté une nette régression de la tumeur, de l'infiltration locale et du volume des adénopathies dans tous les cas. Conclusion: Le scanner garde une place primordiale dans le bilan préthérapeutique et la surveillance ultérieure, il cède actuellement sa place à l'IRM qui permet une étude multiplanaire et une meilleure analyse des espaces profonds péripharyngés. Mots clés: Massif facial, tumeur maligne - Scanographie
ONCO-WS-7 MYELOME ET GAMMAPATHIES MONOCLONALES: INTERET DE L'IRM CORPS ENTIER L Bidault De L'Isle, N Colavolpe, M Busuioc, A Loundou, R Coste 110, P Auquier, K Chaumoitre Marseille - France Objectifs: Comparer les résultats de l'IRM corps entier (CE) aux données biologiques lors du bilan initial et du suivi des myélomes et des gammapathies monoclonales de signification indéterminée (MGUS). Matériels et méthodes: Etude prospective de 30 patients (15 myélomes et 15 MGUS) ayant bénéficié d'une IRM CE en séquence STIR et d'un bilan biologique complet. Comparaison du nombre, de la taille et de la topographie des lésions aux données biologiques (taux sanguin d'immunoglobulines, béta-2-microglobuline). Etude de la reproductibilité et de la répétabilité de l'IRM. analyse de la modification de la stadification dans la classification de Salmon et Durie « plus» en comparant IRM CE et IRM du squelette axial.
Objectifs: Préciser l'intérêt de l'imagerie en coupes (TDM et IRM) dans le diagnostic, le bilan d'extension et la surveillance des tumeurs de la choroïde. Matériels et méthodes: Etude rétrospective regroupant 38 cas colligés au service d'ophtalmologie à l'hôpital Farhat Hached de Sousse. Les patients étaient explorés par une tomodensitométrie orbitaire dans 17 cas et IRM orbitaire dans 12 cas. Résultats: Il s'agit de 20 femmes et 18 hommes, âgés entre 12 et 81 ans. La découverte de ces tumeurs était fortuite dans 14 cas et à l'occasion de signes fonctionnels, surtout une baisse de l'acuité visuelle dans les autres cas. Notre série comporte 38 observations réparties comme suit: 15 cas de mélanome choroïdien, 15 cas de naevus, 4 cas d'hémangiome, 3 cas de métastases choroïdiennes et 1 cas d'ostéome choroïdien. La TDM et surtout l'IRM ont permis de préciser les caractéristiques de la lésion tumorale ainsi que son extension au nerf optique et à l'orbite. Conclusion: Les tumeurs de la choroïde sont multiples, bénignes ou malignes, primitives ou secondaires. Le mélanome de la choroïde constitue la tumeur oculaire primitive la plus fréquente. Le rôle de l'imagerie est de faire le diagnostic, de préciser la topographie, le bilan d'extension locale et régionale afin de guider une attitude thérapeutique adéquate. Mots clés: Œil, tumeur - Œil, anomalie
ONCO-WS-9 IRM SEQUENCE DWIBS VS TEP- lSFDG, DANS LE BILAN D'EXTENSION DES LYMPHOMES S Velasco, S Burg, C MaureL R Vialle, A Belgour, P Ardilouze, JP Tasu Poitiers - France Objectifs: Les objectifs de cette étude prospective sont d'une part de définir, pour des sujets sains, les aspects normaux et les limites de l'IRM de diffusion corps entier avec saturation de la graisse (DWIBS) et d'autre part d'évaluer les performances diagnostiques de cette méthode par rapport à la TEP-18FDG dans le lymphome. Matériels et méthodes: Vingt-cinq volontaires sains ont été étudiés par cette technique. Vingt-trois patients suivis pour un lymphome ont bénéficié d'une IRM. Celles-ci ont été comparées à la TEP-18FDG, réalisée dans les 48h. Résultats: La séquence DWIBS peut montrer, de façon physiologique, des anomalies de signal ganglionnaires (cervicales, axillaires, iliaques et fémorales, dont l'ADC moyen est de 1,04 ± 0,14.10-' mm 2/s) et extraganglionnaires (splénique, génital et nerveuse). Chez les patients atteints de lymphomes, la concordance IRM-TEP-18FDG est de 96,7 %, sans aucune différence de staging ann Arbor. La TEP18FDG est supérieure pour l'étude de régions mobiles (hilaires ou médiastinales), alors que l'IRM DWlBS est plus sensible pour la détection d'envahissements osseux.
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