OP3 Incidence de l’estimation des glucides sur l’équilibre du diabète chez des patients traités par pompe à insuline

OP3 Incidence de l’estimation des glucides sur l’équilibre du diabète chez des patients traités par pompe à insuline

ALFEDIAM Alfediam Paramédical COMMUNICATIONS ORALES Conclusion : Le calcul des glucides, malgré tous ses défis, demeure un moyen efficace de diminue...

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ALFEDIAM

Alfediam Paramédical COMMUNICATIONS ORALES

Conclusion : Le calcul des glucides, malgré tous ses défis, demeure un moyen efficace de diminuer la variabilité glycémique et de diminuer les épisodes d’hypoglycémies.

OP3 Incidence de l’estimation des glucides sur l’équilibre du diabète chez des patients traités par pompe à insuline S Marchand1, A Rigoir-Louvel1, A Sola1, C Vigeral2, P Fiquet1, V Rossignol1 1 2

OP1 Évaluation d’un dispositif de passage de l’adolescent diabétique des structures des soins pédiatriques à celles des adultes L Perrenoud1, M Castellsague2, M Dirlewanger1, V Schwitzgebel1 1 2

Diabétologie Pédiatrique, Hôpital Cantonal Universitaire de Genève, Genève, Suisse ; Diabétologie, Hôpital Cantonal Universitaire de Genève, Genève, Suisse.

Introduction : Le passage de l’adolescent diabétique des soins pédiatriques aux soins adultes est une étape importante qui ne doit pas se limiter à un simple transfert. En 2001, un dispositif de gestion du passage, a été mis en place dans notre hôpital, a fin de favoriser un meilleur suivi du jeune adulte diabétique, ainsi que la continuité de ce suivi à long terme. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’implantation du dispositif après 7 ans. Patients et méthodes : Entre 2001 et 2008, 25 adolescents, 10 filles (âge moyenne 16,8 ans) et 15 garçons (âge moyenne 17,6 ans) ont bénéficié du dispositif. Critères d’inclusion : âgés de plus de 16 ans, suivis à la consultation de diabétologie pédiatrique depuis plus de 2 ans, avoir l’accord de l’adolescent et des parents pour participer au projet. Moyens : utilisation d’une fiche de transfert rempli avec l’adolescent, programmation du temps pour remplir la fiche. Critères d’évaluation : à court terme, évaluation de l’impact et la qualité de la fiche de transfert avec un questionnaire (adolescent, diabétologue adulte), à moyen terme évaluation de la satisfaction du dispositif (inclusion de la fiche de transfert dans chaque démarche), à long terme nombre de jeunes adultes encore suivis par un diabétologue adulte, nombre d’hospitalisations à cause du diabète après le transfert. Résultats : Impact et qualité, première année, retour des 7/7 questionnaires d’évaluation de la fiche, adhésion à la démarche de 7/7 adolescents. Satisfaction, la fiche de transfert est actuellement incluse dans la démarche de transfert. En septembre 2008, 25 adolescents continuaient à être suivis par un diabétologue, 7þont changé de diabétologue (3 filles, 4 garçons), 3 ont été hospitalisés à cause du diabète (2 acidocétoses, 1 hypoglycémie sévère). Discussion : Le dispositif est un projet collectif qui a facilité la transmission des données entre les équipes enfants et adultes qui a évolué depuis son implantation. Il a amélioré la communication et collaboration entre les différentes structures. Il a placé l’adolescent au centre de la démarche en lui permettant de participer aux prises de décisions le concernant. Conclusion : Pour assurer une continuité optimale des soins on ne doit pas se limiter à un simple transfert car il y a le risque que l’adolescent soit exclu d’un suivi médical.

OP2 Impact de l’exactitude du calcul des glucides sur la variabilité glycémique. Devons-nous être précis quand nous calculons les glucides ? AS Brazeau, H Mircescu, S Blaquière, R Rabasa-Lhoret Centre de Recherche, Université de Montréal – Hôtel-Dieu du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal, Canada.

Introduction : Le calcul des glucides est une méthode utilisée par les diabétiques pour ajuster le dosage de l’insuline et améliorer le contrôle glycémique. Le bénéfice de cette méthode sur le contrôle glycémique est tributaire de la volonté du sujet à rechercher la précision. Le but de notre travail est d’évaluer l’impact de l’exactitude de ce calcul sur la variabilité intra et inter-journalière. Patients et Méthodes : Nous avons observé 25 adultes, soit 10 femmes et 15 hommes, diabétiques de type 1 (Âge : 38,6 ±þ9,8þansþ; IMC : 24,2þ± 3,5 kg/m2 ; durée du diabète : 19,4 ± 10,5 ans) quant à l’exactitude de leur calcul des glucides, au moyen de journaux alimentaires (JA), et les variations glycémiques au moyen de lecteurs de glycémies en continue (CGMS) durant 3 jours. Résultats : La différence moyenne entre l’estimation des apports en glucides et l’analyse des JA est de 14,5 ± 19,2 g (r = 0,797 p < 0,001) par repas sur un apport moyen de 78,8 ± 42,5 g de glucides par repas. Une plus grande erreur dans l’estimation des apports est associée à une augmentation de la variabilité glycémique inter-journalière (r = 0,518 p = 0,009) et à une diminution de la période durant laquelle la glycémie se situe entre 4 et 10 mmol/L (rþ= –þ0,495 pþ= 0,016). Des différences sont observées entre les gens qui font le moins d’erreur de calcul des glucides (n = 12), soit < 15 g d’erreurs d’estimation et ceux qui font davantage d’erreurs (n = 12), soit ≥ 15 g par repas. Chez les gens avec le calcul le plus précis, l’amplitude moyenne de la variabilité glycémique est de 6,03 versus 7,97 mmol/L chez les gens moins précis (pþ= 0,016). Une plus grande imprécision dans le calcul est associée à plus d’épisodes d’hypoglycémies mesurées par le CGMS, c’est-à-dire 7,3 versus 3,4 épisodes durant 3 jours (p = 0,038).

A90

© 2009. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Diabétologie, AP-HP Hôtel Dieu, Paris ; Diabétologie – Endocrinologie, Hôtel Dieu, Paris.

Introduction : La réévaluation annuelle obligatoire du traitement par pompe à insuline externe a été organisée dans le service sur une journée. Celle-ci est l’occasion d’une évaluation individuelle des connaissances puis de leur ajustement au cours de 3 ateliers. L’estimation des glucides (G) est déterminante dans le choix de la dose d’insuline prandiale. Ces connaissances sont appréciées par auto-questionnaires. Nous avons tenté de savoir si la durée du diabète ou du traitement par pompe, si l’HbA1c ou le fait d’avoir bénéficié ou non de notre programme d’insulinothérapie fonctionnelle (AT1), influençaient leurs compétences diététiques. Nous avons également cherché à savoir si, sur les 6 thèmes d’aliments proposés, certains étaient plus faciles à évaluer. Patients et méthodes : Les connaissances diététiques de nos 74 premiers patients sous pompe (58 % de femmes, 96 % de type 1), ayant participés à cette journée ont été analysées. Ces patient, en moyenne, âgés de 44 ans sont diabétiques depuis 23 ans, sous pompe depuis 3,4 ans (< 4 mois chez 1/3) avec une HbA1c a 7,1 %. Seuls 1/3 des patients ont suivi l’AT1. Chaque patient a estimé la quantité de G de 31 aliments, à partir de photos ; une estimation ± 20 % est jugée correcte. Résultats : La quantification des G est exacte chez 60 % des patients, ce, indépendamment de l’HbA1c, de la formation AT1, de la durée du diabète ou de pompe. Certains aliments sont bien mieux évalués que d’autres. La réponse est juste dans 74 % des cas pour les fruits, 68 % pour les laitages ou les entrées courantes et 64 % pour les aliments conseillés en cas d’hypoglycémies. En revanche, les féculents restent mal estimés avec seulement 35 % de bonnes réponses. L’HbA1c des patients ayant bien répondu n’est pas meilleure. Conclusion : Le comptage des glucides reste difficile, même pour des patients aguerris. Les aliments les mieux appréciés sont ceux en portion individuelle. L’évaluation des féculents ou plats composés reste imparfaite en rapport probablement avec la difficulté d’estimation des volumes. Dans ce travail, l’aptitude à compter les G, n’est pas associée à une meilleure HbA1c chez des patients cependant déjà correctement équilibrés. La possibilité de répondre aussi en "dose d’insuline à faire" permettrait sûrement d’améliorer les performances.

OP4 Appréhensions et difficultés des soignants face à la personne diabétique N Deniel, V Marchand, N Gervaise 2e Vaysse, Clinique Saint Gatien, Joué-les-Tours.

Introduction : Expérience dans une clinique à orientation cardiologique et chirurgicale. Au cours du développement de la diabétologie, nous avons été interpellés par la réflexion d’un soignant disant «þne pas aimer s’occuper des diabétiquesþ». Nous avons essayé de comprendre les difficultés que rencontrent les soignants face aux personnes diabétiques. Matériels et méthodes : Nous avons remis aux infirmiers de tous les services un questionnaire anonyme, renseignant sur la perception et les représentations de la personne et la maladie diabétiques, leurs appréhensions et difficultés face à un patient diabétique et leurs attentes pour les contourner. Résultats : Nous avons recueilli 56 questionnaires : 16 % disent ne pas aimer s’occuper des patients diabétiques, 82 % s’intéresser à titre professionnel à la prise en charge des diabétiques. Les notions relatives à la glycémie (41 réponses), à l’insuline (32), à l’alimentation (24), et aux complications chroniques (18 ou métaboliques (12) sont les plus citées en rapport avec le diabéte, alors que celles relatives à l’autosurveillance glycémique (26), à l’alimentation (22), l’autonomie (10), aux contraintes (10) et à l’éducation (9) sont associées à la personne diabétique. 23 % disent avoir des appréhensions en face d’un patient diabétique. Cinquante-huit pour cent éprouvent des difficultés au moins une fois par semaine dans leur soins aux diabétiques. Des besoins de formations techniques sont exprimés. Conclusion : Si la majorité des soignants ont été choqués d’être interrogés sur leur intérêt pour les diabétiques, 16 % ont répondu ne pas aimer cette part de leur activité. Les difficultés sont fréquentes, souvent liées à leur méconnaissance de la maladie et à la confrontation à des patients autonomes, souvent mieux informés, dans la relation soignant/soigné différente de celle de la maladie aiguë. Si les besoins en formation sont essentiellement d’ordre technique, il nous semble utile d’orienter également la formation sur les aspects liés à la maladie chronique et à l’éducation.