PO32 Implication des médecins généralistes dans la prise en charge des patients traités par pompe à insuline

PO32 Implication des médecins généralistes dans la prise en charge des patients traités par pompe à insuline

Résultats Dix-sept femmes et 21 hommes ont été inclus. Ils étaient obèses (IMC 35,4 ± 6,9 kg/m²), avec un diabète ancien (11,2 ± 7,3 ans) et déséquili...

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Résultats Dix-sept femmes et 21 hommes ont été inclus. Ils étaient obèses (IMC 35,4 ± 6,9 kg/m²), avec un diabète ancien (11,2 ± 7,3 ans) et déséquilibré (HbA1c 9,1 + /– 1,6 %). Les enregistrements ont duré 3 755 ± 2 274 minutes à l’hôpital et 6 910 +/- 2 903 minutes à domicile. La DET est plus faible de – 8,4 % à l’hôpital par rapport au domicile (2 500 ± 525 vs 2 731 ± 498 kCal/j, p = 0,0001) ainsi que le niveau d’activité physique (1,05 ± 0,18 METs vs 1,14 ± 0,19, p = 0,0001). L’ordre des enregistrements n’influence pas les résultats d’actimétrie. L’activité est faible à domicile (DET à 2 731 ± 498 kCal par jour et seulement 6 143 ± 259 pas quotidiens), avec des corrélations domicile/hôpital nettes (DET : r = 0.80, p < 0,0001 ; durée d’activité : r = 0.47, p < 0,005 ; nombre de pas : r = 0.61, p < 0,0001 ; temps allongé : r = 0.47, p < 0,005). Conclusion L’hospitalisation est source de sédentarité chez les patients diabétiques de type 2, alors qu’ils sont déjà insuffisamment actifs au domicile. La promotion de l’activité au cours du séjour hospitalier est donc un défi majeur dans la prise en charge. Les patients les plus sédentaires à l’hôpital, sont aussi les plus sédentaires à domicile. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

PO32 Implication des médecins généralistes dans la prise en charge des patients traités par pompe à insuline R. Leroy*, H. Danel Service d’endocrinologie et de diabétologie, Hôpital privé La Louvière, 59042 Lille, Lille, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Le traitement par pompe à insuline est de prescription exclusive par le diabétologue. En France le prestataire assure le lien entre le patient et le diabétologue. Comment le médecin généraliste considère-t-il sa place dans ce schéma de prise en charge ? Matériels et méthodes Soixante-neuf (60 %) médecins généralistes sur 112 sollicités parce que médecins référents d’un patient traité par pompe d’un même centre initiateur ont accepté de répondre à un questionnaire sur leur implication. Résultats Les médecins généralistes continuent de suivre leurs patients trimestriellement (87 %) pour prescrire l’insuline (96 %) assurer le suivi biologique (86 %) et gérer les maladies intercurrentes (90 %). 64 % déclarent la consultation comme habituelle car ne sont pas sollicités sur l’utilisation de la pompe mais 17 % se sentent gênés par leur méconnaissance. 94 % savent que la pompe est une alternative à l’insulinothérapie optimisée avec pour objectif d’améliorer l’équilibre (91 %). 80 % associent son utilisation à une meilleure gestion des hypoglycémies et 90 % à l’amélioration de la qualité de vie. Par contre 56 % pensent que la pompe est indiquée en cas d’inobservance thérapeutique et 16 % qu’elle permet la réduction des contrôles glycémiques. De même 53 % imaginent qu’elle adapte le débit d’insuline en fonction de la glycémie. 65 % n’oseraient pas toucher à la pompe en cas de malaise. 12 % se sentent donc impliqués réellement ; 85 % déclarent ne pas avoir reçu d’information suffisante concernant cet outil et 93 % le regrettent souhaitant pour 61 % une formation, pour 52 % un document d’information et pour 41 % un entretien avec une infirmière spécialisée. Ils pensent pouvoir ainsi aider leur patient en l’accompagnant pour améliorer son observance (84 %). Conclusion Une meilleure coordination diabétologue médecin généraliste et la définition du rôle du médecin généraliste pourraient favoriser l’efficience du traitement par pompe à insuline.

nale et un diabète sévère traités par greffe combinée poumon – îlots pancréatiques. Patients et méthodes Le greffon pulmonaire et le pancréas étaient prélevés du même donneur. Les îlots étaient isolés du pancréas pendant la greffe pulmonaire puis mis en culture. Sept à 10 jours après la greffe pulmonaire, les îlots étaient injectés dans le foie par cathétérisme portal sous anesthésie locale et contrôle échographique. L’immunosuppression comprenait des corticoïdes et du basiliximab en induction et était poursuivie par tacrolimus, mycophénolate mofétil et corticoïdes. Résultats D’octobre 2011 à octobre 2014, 5 patients atteints de mucoviscidose (2 F/3 M, âge : 31 ± 5 années, IMC : 18,8 ± 2 kg.m-2 ) présentant une insuffisance respiratoire (VEMS : 25,6 ± 4 %) et un diabète non contrôlé (durée : 10 ± 3 années, C peptide < 0,5 mcg/l ou non stimulable, HbA1c = 8,6 ± 1 %) ont bénéficié d’une greffe combinée bipulmonaire et îlots pancréatiques (2 940 ± 850 IEQ/kg). La fonction pulmonaire était améliorée chez tous les patients avec un VEMS à 62 ± 16 % et 67 ± 15 % associée à une augmentation du C peptide sanguin à 2,34 ± 1,01 mcg/l et 0,86 ± 0,10 mcg/l, 3 et 12 mois postgreffe. L’HbA1c était à 5,7 ± 0,8 % et 6,4 ± 0,6 % 3 et 12 mois postgreffe en l’absence d’hypoglycémie. Les besoins en insuline étaient réduits de 30 ± 14 %. Aucune complication liée à la procédure d’injection des îlots n’était rapportée. Conclusion Chez le patient atteint de mucoviscidose, la greffe combinée poumon – îlots pancréatiques restaure une fonction pulmonaire et un contrôle métabolique satisfaisant. La greffe d’îlots n’augmente pas la morbidité chirurgicale de la greffe pulmonaire. Des études prolongées sont nécessaires pour évaluer la balance bénéfice risque et l’intérêt à long terme de cette greffe. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

PO34 Efficacité et tolérance du liraglutide par rapport au placebo en association au traitement antidiabétique existant chez des patients diabétiques de type 2 avec une insuffisance rénale modérée (LIRA-RENAL) A. Bouzidi*,1, M. Davies2, S. Atkin3, S. Bain4, P. Rossing5, D. Scott6, M. Shamkhalova7, H. Bosch-Traberg8, A. Syrén8, G. Umpierrez9 1

Novo Nordisk, La Défense, France, Centre de recherche sur le diabète, Université de Leicester, Leicester, Royaume-Uni, 3 Diabète, Faculté de médecine Hull York, Hull, Royaume-Uni, 4 Diabète et endocrinologie, Université Abertawe Bro Morgannwg NHS Trust, Swansea, Royaume-Uni, 5 Diabète, Centre de recherche Steno, Gentofte, Danemark, 6 Diabète, Clinical research development associates, Rosedale, New York, États-Unis, 7 Département de néphropathie diabétique, Centre de recherche en endocrinologie, Moscou, Russie, 8 Novo Nordisk A/S, Søborg, Danemark, 9 Service d’endocrinologie et du métabolisme, Université Emory, Atlanta, GA, États-Unis. 2

*Auteur correspondant : [email protected]

*Auteur correspondant : [email protected]

Objectif Évaluer l’efficacité et la tolérance du liraglutide chez des patients diabétiques de type 2 (DT2) mal contrôlés avec une insuffisance rénale (IR) modérée. Patients et méthodes LIRA-RENAL est un essai randomisé, contrôlé en double aveugle vs placebo de 26 semaines, dans lequel des sujets DT2 avec IR modérée (stade 3 de la maladie rénale chronique [MRC], avec un débit de filtration glomérulaire estimé [DFG] 30-59 ml/min/1,73 m²), ont reçu soit le liraglutide 1,8 mg (n = 140) soit le placebo (n = 137) 1 fois par jour, en ajout de leur traitement antidiabétique préalable (oral ± insuline). Résultats Après 26 semaines de traitement, le liraglutide a permis un contrôle glycémique supérieur par rapport au placebo chez les DT2 avec IR modérée, avec des réductions plus importantes d’HbA1c (1,05 vs – 0,38 %) et du poids corporel (-2,41 vs – 1,09 kg), avec moins d’épisodes d’hypoglycémie (5,7 % vs 10,9 %). Les effets indésirables (EI) les plus fréquents étaient d’ordre gastrointestinal (liraglutide 35,7 % ; placebo 17,5 %). L’incidence des EI conduisant à des sorties d’essai était plus élevée dans le groupe liraglutide (13,6 %) par rapport au placebo (2,9 %). Aucune détérioration de la fonction rénale n’a été observée (différences DFGe par rapport à l’inclusion : liraglutide – 1 % ; placebo +1 %). Conclusion Chez des patients DT2 avec une IR modérée, le liraglutide a démontré une efficacité supérieure en termes de réduction de l’HbA1C et de la perte pondérale, avec une tolérance gastro-intestinale acceptable, une incidence moindre d’hypoglycémies et sans détérioration de la fonction rénale.

Introduction Le diabète de la mucoviscidose est un facteur majeur de morbimortalité en transplantation pulmonaire. Nous rapportons le suivi de cinq patients atteints de mucoviscidose avec une insuffisance respiratoire termi-

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Le 1er auteur déclare travailler pour le laboratoire Novo Nordisk.

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

PO33 Greffe combinée de poumon et d’îlots pancréatiques : une nouvelle alternative thérapeutique dans la mucoviscidose P. Baltzinger*,1, T. Bahougne1, M. Greget1, T. Degot1, J. Reeb1, P. Bonnette2, A. Guth2, D. Grenet2, F. Bouilloud2, T. Berney3, M. Stern2, G. Massard1, R. Kessler1, L. Kessler1 1 2 3

CHU Strasbourg, Strasbourg, France, Hôpital Foch, Suresnes, France, CHU Genève, Genève, Suisse.

SFD

Diabète – Bordeaux 2015

Diabetes Metab 2015, 41, A23-A32

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